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27/05/2007

Pentecôte : une révolution permanente

7650e1a949c5fd6794efd052f95fb34a.jpgLisons les textes d'aujourd'hui :


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La seule révolution est celle de Dieu, a dit Benoît XVI aux JMJ. La Pentecôte est une révolution permanente. C’est ce que dit l’épître d’aujourd’hui (Ro 8, 8-9) : par la Pentecôte, nous vivons « sous l’emprise de l’Esprit », non plus sous celle de « la  chair ». Ce mot de « chair », chez Paul, signifie « les limites de l’intelligence et des forces humaines ». Comme dit l’exégète : « la vie selon l’Esprit veut dire la vie selon l’Amour de Dieu ; l’amour, c’est le décentrement de soi ; la vie sous l’emprise de la chair, c’est le centrage sur soi ». La question est donc : « Qui est le centre du monde pour nous, pour moi ? »  

 

Et cette question est une révolution, parce qu’elle met en cause nos « valeurs », y compris certaines d'entre celles  que nous croyons catholiques… comme si le catholicisme était là pour sacraliser nos coutumes et nous justifier à nos yeux !  (Nos façons de faire ne sont catholiques que si notre art de vivre est chrétien, c’est-à-dire centré sur le Christ. Mais s’il est centré sur nous même et notre petit milieu, ce n’est qu’un mini-paganisme).

 

L’art de vivre selon la Pentecôte, c’est de laisser l’Esprit nous conduire hors de nos boutiques et de nos habitudes,  là où nous n’aurions pas eu idée – ou envie – d’aller.

 

 

L’autre révolution de la Pentecôte est de nous libérer du théorique. L’évangile (Jn, 14) dit que « le Défenseur » (l’Esprit) nous « enseignera tout ». Ce tout, c’est : « Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole », et cette parole, c’est Jn 13,34 : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Donc, dit l’exégète : « Si vous m’aimez, vous vous mettrez concrètement au service les uns des autres… Si vous ne vous mettez pas au service de vos frères, ne prétendez pas que vous m’aimez. » 

 

 

 

Commentaires

POINT D'APPUI

> Un point d'appui ! s.v.p. C'est le cri du levier du levier théorique ...
Passant du théorique au pratique sans logique savante ou diaboliquement fumeuse, Thérèse de l'enfant-Jésus ET de la Sainte-Face s'exclame : Mon point d'appui c'est l'amour [exhaustif dans ses trois dimensions (cf. Benoît XVI encyclique Deus...)], il a un nom JESUS et il souhaite demeurer en moi.
Oui, il nous faut nettoyer nos lunettes-pourquoi pas les enlever?-accueillir l'infiniment aimable, présent au sous-sol de tous les coeurs, et l'écouter pour le suivre ...
Il nous faut aussi restaurer la saveur originelle et multiple de beaucoup de mots et "amour" fait sûrement parti de ceux-là puisque le mot "charité" n'est plus coté en bourse-s'il l'a jamais été...
J.-P. II ou Benoît XVI (ou les saints) ont des "formules" exraordinairement exactes... à nous de les assimiler, de les utiliser, de les répandre... en nous laissant conduire par l'Esprit.
Demandons Lui de souffler très fort sur beaucoup de cloisons, de barrières, de murs, de fortifications, de bornes, de fermetures, de scléroses...
Viens Esprit-Saint !

Écrit par : Gérald | 27/05/2007

ALEXANDRE MEN

> Extrait du livre "Le Christianisme ne fait que commencer" du père Alexandre MEN.
"Comme je vous ai aimés". C'est au nom de l'amour pour l'humanité que le Christ est resté avec nous sur cette terre salie, sanglante et pécheresse - uniquement pour être à côté de nous. Autrement dit, son amour est devenu un amour d'abnégation complète, d'oubli complet de soi-même. C'est pourquoi il dit : "Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même (Mt 16,24). C'est à dire : qu'il cesse de s'affirmer lui-même. Non pas qu'il renie sa personnalité - car la personnalité est une chose sacrée - mais qu'il renie la trompeuse affirmation de soi, sa pseudo autonomie, qu'il renonce à lui-même, se charge de sa croix - c'est à dire s'apprête à servir et à souffrir dans la joie - et qu'il me suive."

Je pense que le Christianisme ne fait - effectivement - que commencer. Et l'avènement du pape Benoît XVI va totalement dans ce sens.

Écrit par : Anne-Marie SANCHEZ | 28/05/2007

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