Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/04/2007

Contre l’Eglise catholique, on a le droit de dire n’importe quoi

Pas de trêve pascale pour la désinformation :


 

 

À la une du Monde des 8-9 avril (au dessus d’une énorme photo de crucifix),  ce titre : « Pâques – Renouveau spirituel et conservatisme militant dans les Eglises » (1).  Le titre coiffe un « dossier » :  l’éditorial en page 2, quatre brefs articles en page 8, un entretien avec le directeur de l’Ecole biblique de Jérusalem en page 12, et un article sur le voile islamique à l’école, en page 13.  Cette page 13 étant hors sujet, et la page 12 confirmant ce que tout le monde savait déjà (2), regardons la page 8 et la page 2. Elles sont éloquentes :

m

m

>  En page 2, l’éditorial s’intitule « L’Eglise à reculons ».  

 

C’est un collage d’éléments disparates. Censés prouver quoi ? Que l’Eglise de Benoît XVI est inadmissible. Aux yeux de qui ?  « De ceux, croyants ou non, pour qui la vocation du christianisme s’exprime davantage dans l’aide aux populations marginalisées que dans [le] pointillisme disciplinaire, dans le soutien à ceux qui souffrent que dans [la] tentation rétrograde ».  « Pointillisme » et « rétrograde » désignant l’œuvre de Benoît XVI dans le langage du Monde, cette phrase signifie que l’on ne peut pas secourir « ceux qui souffrent »  si l’on adhère vraiment à l’Eglise (3) !  Cette fausse opposition (spirituel contre social) est l’axiome du politiquement correct. Son but n’est pas d’aider « ceux qui souffrent », mais de combattre l’Eglise romaine.  

Qu’est-ce que ce « pointillisme juridique »  de l’Eglise, allégué par l’éditorialiste ?  Il oublie de nous le dire.

Et qu’est-ce qu’il appelle « tentation rétrograde » ?  Il le dit, avec quatre arguments : la Pologne « ultracatholique », les évêques espagnols méchants envers Zapatero,  les évêques italiens « jouant leur va-tout », et le pape Ratzinger nous imposant cruellement l’angoisse de la « messe en latin »… Tout ça en vrac, pour prouver que le pape pousse l’Eglise dans la mauvaise direction.

 

Or ces quatre arguments sont dérisoires :

m

m1 – La Pologne. « On peine à comprendre », écrit l’éditorialiste, qu’une radio polonaise « ultracatholique » soutienne « en toute impunité » l’actuel gouvernement polonais.

(Mais il n’y a rien à comprendre ! L’Eglise n’est pas responsable de cette radio, qui ne dépend pas d’elle mais d’un groupe privé dont la politisation et l’extrémisme ont été condamnés  – explicitement et publiquement –  par  Rome et les évêques polonais).

 

2 -  L’Espagne.  Selon l’éditorial du Monde, les évêques espagnols commettent la faute de « harceler » un gouvernement « socialiste ». Pourquoi le harcèlent-ils ? Parce qu’ils le tiennent « pour le plus anticlérical de l’histoire ». L’éditorialiste n’en dit pas plus : l’absurdité de ce motif lui paraît évidente et suffisante.

(Le motif des évêques n’est pas absurde. M. Zapatero est non seulement anticlérical, ce qui serait bénin, mais antichrétien : ce qui est une agression. Les chrétiens espagnols résistent donc à M. Zapatero. Il y a conflit. C’est regrettable. Mais ça ne prouve pas que l’Eglise de Benoît XVI soit saisie d’un vertige rétrograde… C’est plutôt M. Zapatero qui retourne à 1936 ! Bizarre façon de construire l’avenir).

 

3 -  L’Italie.   Dans ce pays, dit l’éditorial, l’Eglise « joue son va-tout ».  Contre quoi ?  Contre des projets de loi tendant à introniser les Nouvelles Mœurs dans la péninsule…

(En réalité, l’Eglise italienne ne joue aucun « va-tout ». Elle n’a besoin d’aucun coup de poker (4). Au contraire, elle jouit d’une santé et d’une popularité enviables !  Mais l’éditorialiste écrit quand même : « va-tout ». Pourquoi ?  Parce que l’actuel affrontement en Italie se déroule sur la question des Nouvelles Mœurs… Celles-ci sont vues par beaucoup de journalistes comme l’enjeu ultime, le sommet de l’époque, l’horizon indépassable de la postmodernité ; ils ramènent tout à cette question, et considèrent que l’Eglise catholique se saborde en osant critiquer les Nouvelles Moeurs. L’éditorialiste du Monde fait comme ses confrères).

 

4 - Benoît XVI et « la messe en latin ».  L’éditorialiste croit le savoir : c’est en mai qu’un « décret papal » va libéraliser l’ancien rite de l’Eglise (« messe en latin, dos tourné au peuple »). Il affirme :  a) que cette libéralisation est un sujet d’angoisse pour les catholiques français, « attachés à l’héritage du concile des années 1960 » ;  b)  que le pape cherche à « flatter les tendances les plus conservatrices de son Eglise ».

(En réalité, les sondages montrent que les catholiques français ne voient pas d’objection à des messes tridentines là où des fidèles le demanderaient. Tout le monde sait que ce ne serait pas la ruée, et que l’on n’imposerait ce rite à personne. Quant au concile Vatican II, l’éditorialiste ne l’a visiblement pas lu. Enfin, qualifier de « juridisme » la pensée liturgique de Benoît XVI est une ânerie. Et il est risible de prétendre que ce pape cherche à « flatter » quiconque. La seule excuse de l’éditorialiste serait de ne l’avoir jamais rencontré, mais je ne parie même pas là-dessus). 

Bouquet final : l’éditorial déclare que les «combats » de Benoît XVI sont « largement incompris » de l’opinion publique !  En effet : ainsi présentés par Le Monde, personne ne risque de les comprendre.

 

 

 

>  Page 8, une désinformation « libérale » contre Mgr Léonard.

 

Article sur trois colonnes : « Conflit au sein de l’Eglise belge sur l’attitude face à la société libérale »… Comme souvent dans Le Monde, le contenu de l’article ne vérifie pas ce qu’annonce le titre. Aucun « conflit au sein de l’Eglise belge » n’apparaît dans ce papier du correspondant bruxellois Jean-Pierre Stroobants. L’article vise simplement l’évêque de Namur, Mgr André-Mutien Léonard, tête de turc des libéraux-libertaires belges qui l’accusent d’être « proche de Rome ». (Il s’en honore). 

Que lui reproche-t-on cette fois-ci ? Une « interview retentissante », le 4 avril, dans laquelle il aurait décrit les homosexuels comme des « anormaux ».  

Le Monde insiste : « Après coup, Mgr Léonard a nié avoir utilisé le terme ‘‘ anormaux’’  pour décrire les homosexuels. Un enregistrement de l’entretien confirme toutefois qu’il a bien usé de cette formule. »

Mais la bande magnétique de Télé-Moustique (l’hebdomadaire qui a réalisé l’interview de l’évêque) contredit Le Monde : dans cet enregistrement, on entend  Mgr Léonard dire qu’à son avis l'homosexualité est « une anormalité », mais que ce jugement vise le comportement et non les personnes.

Donc :

- l’évêque n’a pas traité les homosexuels d’anormaux,

- ce qu’il a dit contre les pratiques homosexuelles (et pour la bienveillance envers les personnes) ne faisait qu’exprimer la position habituelle de l’Eglise catholique sur la question,

-  « Transcrire cela en disant que j’ai déclaré que les homosexuels étaient des anormaux est un grave abus de langage », conclut-il.

 

Le Monde a commis cet abus. C’est un signe des temps, sous deux angles :

a)  il y a une différence radicale entre le fait de critiquer des comportements et celui de s’en prendre à des personnes. Nier cette différence, c’est interdire tout débat, et c’est réduire les individus à leurs actes : confusion qui peut ouvrir la porte au pire, comme on l’a vu dans le passé.

b) Ce type d’amalgame et d’abus polémique se justifie, chez des médias, par leur désir de faire taire l’Eglise catholique. Dans le reste de l’interview, en effet, Mgr Léonard porte, sur d’autres questions de société, des jugements très fermes mais qui sont aussi ceux de l’Eglise. Lui reprocher ces jugements, c’est vouloir interdire de parole le catholicisme.

Le fait que Mgr Léonard soit un possible successeur du cardinal Danneels à la tête de l’Eglise belge, n’est pas pour rien dans l’offensive qui se déclenche. Menée en Belgique par les  holebis (« homosexuels-lesbiennes-bisexuels ») du mouvement postchrétien Evangelie Levensnabij (5),  elle est relayée en France par une presse qui prend le risque de s’identifier à l’arrière-garde (très vieillissante) du « progressisme » des années 1970.

 

Dernier point : noter le mot « société  libérale » dans le titre de l’article du Monde.  Il y a peu, le même journal titrait : « L’Eglise sera vaincue par le libéralisme ». (6)

 

 ________

(1)   La notion de  « conservatisme » n’a aucun sens en matière de foi.

(2)  que le fondamentalisme (interprétation littérale des Ecritures) est incompatible avec la pensée catholique. (Donc cet entretien réfute le reste du « dossier » du Monde, qui pousse à croire que l’Eglise de Benoît XVI dérape vers le… fondamentalisme !).

(3)  Au contraire : c’est au nom du Credo que Vincent de Paul, mère Teresa ou Mgr Romero ont voué leur vie aux pauvres. (Par ailleurs, on ne savait pas que les financiers ultralibéraux proches du Monde avaient un tel souci de « ceux qui souffrent »).

(4) L’Eglise ne joue jamais de coup de poker, nulle part. Ce n’est pas son genre. Un éditorialiste peut-il oublier cela ?

(5)  fondé en 1985 contre Jean-Paul II.

(6) Ma note du 22.01, catégorie Cathophobie.

 

 

Commentaires

JOYEUSES PÂQUES À TOUS

> Heureusement que vous êtes-là ! Merci pour ce travail que vous mettez gratuitement à notre disposition... à travers ce blog ! Que le Seigneur vous bénisse, et vous soutienne dans toutes vos activités. Très joyeuse fête de Pâques à vous et à tous vos lecteurs, dans la paix et la joie du Ressuscité!

Écrit par : Matthieu | 09/04/2007

BELGIQUE

> Merci pour votre nécessaire contribution au rétablissement de la vérité à l'heure d'une désinformation, mauvaise foi et manipulation permanentes de la part des médias. (Idem en Belgique)

Écrit par : charlier | 09/04/2007

JAMAIS

> Décidément, ces journalistes ne changeront jamais. Ont-ils si peur de cette Eglise qu'ils anoncent en voie d'extinction?

Écrit par : Vf | 09/04/2007

Consternant une fois de + !

> Mais dans la ligne des jugements(?) copiés-collés que l'on peut lire sur des commentaires de blogueurs ou au pascyber-café-bar du coin.
Comme le monde vu par Saint Jean l'évangéliste est bien vu.
Cela n'a pas à nous troubler mais à nous pousser à réfléchir (sur) et à approfondir tout : la vie, l'amour, la mort, la vérité, la foi, l'être ... et le 'pas-être', nos relations avec nos proches, notre façon de voir ...
Que les plus aptes, les plus qualifié, les plus intelligents, les plus combatifs d'entre nous "montent aux créneaux" MAIS comme Notre Seigneur ou comme Benoît XVI ou comme Jean-Paul II ou comme tant d'autres ...au choix ... là où ils sont.
Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !

Écrit par : Gérald | 09/04/2007

L'ÂGE REEL DES "JEUNES REFORMISTES"

> Cher confrère, avez-vous lu la dépêche AP du 6 avril sur le "conservatisme" de Benoît XVI ? Dans le même genre que l'édito du "Monde", mais encore plus risible. Le rédacteur n'y connaît rien et empile toutes les rumeurs mal comprises : messe en latin, Jon Sobrino, les divorcés. Il déterre même l'expression "panzerkardinal", vieille invention de Français antiromains qu'aucun Allemand n'a jamais employée. Mais voici le pompon : pour censurer définitivement le pape, AP est allée chercher un "théologien espagnol" nommé Miret, présenté comme "reconnu" (c. à d. à-l'avant-garde-de-la-réforme-et-du-nouveau). Miret accuse Benoît XVI d'avoir "peur du changement" parce qu'il est "un vieil homme".
Enquête faite, Miret a... 93 ans.
Ceci donne une indication de l'âge réel de ceux qui nous parlent sans cesse de liquider les dogmes et d'ouvrir l'Eglise aux Nouvelles Moeurs.

Écrit par : Mozo | 10/04/2007

Voici la réponse pleine de justesse du porte parole des évêques de Belgique, parue dans le quotidien "Vers l'Avenir" de ce samedi 7 avril 2007:

_____________

> BONNE FETE DE PAQUES, QUAND MEME !
Eric de Beukelaer, porte-parole des évêques de Belgique

«Allez, bonne fête de Pâques, quand même!» C'était il y a tout juste un an. Peu avant la fête de Pâques. Suite à une émission TV diffusée en prime time qui comparait les miracles de l'Eglise catholique à une «arnaque», le présentateur ponctuait la soirée par ces paroles aigres-douces. Ce fut la première fois que le Service de presse des Evêques sortait de sa réserve en se fendant d'une «lettre ouverte» à la direction de cette chaîne de TV.
Nous sommes exactement un an plus tard. Pâques arrive et cela s'agite sur tous les fronts. Un hebdo de qualité barre sa couverture du titre: «Les Cathos vont disparaître» sans même s'encombrer d'un point d'interrogation: «Les Cathos vont-ils disparaître?». Je réagis à cette outrance. Quelques jours plus tard, un autre hebdo «qui pique juste où il faut» publie une interview choc d'un de nos évêques. Une rédaction audiovisuelle lance l'affaire 'urbi et orbi'. Le lendemain, cela fait la «une» de tous les médias du pays. L'évêque a-t-il - oui ou non - déclaré que les préservatifs étaient «poreux»? Que les personnes homosexuelles étaient «anormales»? «Ce sont des raccourcis montés en exergue et sortis de leur contexte», scande l'évêque et le Service de presse de la Conférence épiscopale avec lui. «Si, il l'a dit et j'ai les cassettesqui le prouvent », rétorque le journaliste.
Comment ne pas éprouver de la lassitude face à toute cette agitation médiatique en pleine semaine sainte? Certains conseillers murmurent: «Il va falloir désormais gérer ce genre de 'brol' avant chaque Noël ou Pâques! Il y a des faiseurs d'opinion occultes qui veulent obscurcir toutes les fêtes chrétiennes par une bonne petite polémique.» D'autres experts désapprouvent: «Ne devenez pas paranos! A l'approche des grandes fêtes chrétiennes, les médias cherchent des sujets religieux, d'autant plus que les politiciens sont en vacances. Alors, soyez intelligents - pour une fois! - et avant les fêtes refusez de répondre à toute une série de sollicitations médiatiques qui ne peuvent que mener à des conflits tournant autour de la question des capotes 'poreuses' ou des homos 'anormaux'.»
Qui croire ? Que faire ? A vrai dire, je n'y vois pas très clair. Mais deux images fortes me restent de cette semaine sainte:
- la première est celle du cardinal Danneels visitant ce mardi les cliniques Saint-Jean à l'occasion de la présentation de la dernière brochure des évêques de Belgique (*). Une brochure qui parle des 'oui' prononcés par l'Eglise bien plus haut que ses 'non'. (S'il fallait étouffer la 'positive attitude' de cette brochure, la récente polémique a réussi son coup cinq sur cinq.) Lors de cette visite à l'hôpital, le prélat s'est entretenu avec une jeune femme soignée en psychiatrie. C'était émouvant. Un vrai message de Pâques. Oui, les croix que la vie nous fait porter sont parfois lourdes, mais au bout de chaque croix, il y a une résurrection. L'amour est plus fort que la mort.
- La seconde image est la 'messe chrismale' qui rassembla ce mercredi soir de très nombreux prêtres et diacres autour de mon évêque dans la cathédrale de Liège. On y applaudit ces vieux prêtres qui fêtent 50 ans d'ordinations, voire 60 ans, 65 ans et même 70 ans. Les oreilles encore pleines de l'agitation médiatique, j'observe mes confrères - jeunes et vieux - rassemblés autour de leur évêque dans une cathédrale noire de monde. Oui, ces prêtres sont fatigués, mais ils ont l'air heureux. Leur vie est pleine de baptêmes, de mariages, d'enterrements, de Bonne Nouvelle partagée à leurs paroissiens. Et puis, dans la foule massée dans la cathédrale, je reconnais des visages. Je sais bien que certains sont divorcés-remariés ou homosexuels. Mais ils sont là. Non pour la polémique, mais parce qu'il y a une 'Bonne Nouvelle' à vivre et partager.

Alors, ma supplique, la voilà: Ce serait vraiment bien si deux semaines avant Noël et avant Pâques, entre l'Eglise et la presse, on décrétait une 'trêve' de la polémique. Non pas pour épargner l'Eglise. Simplement pour permettre à la société des croyants et des incroyants de respirer un peu. «Il y a une Vie plus forte que la mort. Un Amour plus puissant que la haine.» Tel est le coeur du message de Pâques. Donnons-lui une chance de parvenir à nos contemporains, libre de toute polémique sur le latex. Pourquoi? Parce que tous - croyants ou non - nous avons besoin d'entendre cela, plutôt qu'un ricanant: «Allez, bonne fête de Pâques, quand même!»

Écrit par : Jean | 10/04/2007

Peut-on exercer un droit de réponse dans les colonnes de ce journal ?

Écrit par : Phronesis | 10/04/2007

COMPRENDRE LE PROCESSUS

> Je suggère ceci : il est devenu clair que ces coups bas sont plus nombreux qu'autrefois et qu' il existe un certain rapport de force au niveau culturel dans nos sociétés post chrétiennes ( surtout en France) que sentent les médias, qu' ils ont monté ces derniers temps d' un cran leur agressivité et que ça va continuer...
Mais c'est en même temps quelque chose à prendre avec du recul et sur la durée:
il faut que ça devienne fréquent et énorme pour que cela fasse partie de ces excès de la nouvelle société qui mettent mal à l'aise l' opinion ( qui préfère par exemple le respect des croyances et la paix religieuse et qui sent bien que le christianisme ne peut se réduire à une caricature) au point de lui faire désirer confusément un changement profond.
C'est à rapprocher de la propagande homophile qui met mal à l'aise l'opinion même si on ne s' y attaque pas, de la pratique réelle des avortements avec ses abus patents loin de la détresse de la femme, de la pratique larvée de l' eugénisme et de l'élimination des trisomiques( pensez au malaise des associations de handicapées qui n' osent rien dire mais se sentent très mal sur ces questions, etc.), de l' obstination de l' Education nationale à défendre des méthodes que les parents constatent être néfastes, des programmes simplistes, partiels, à l'amnistie que se sont accordée les socialistes perçus avant comme des gens plus intègres, etc., etc.
On en vient enfin à souhaiter un vrai changement...à réfléchir...on commence à souffrir secrétement...
Et parallèlement les acteurs du malaise ne parviennent pas à revenir en arrière et à modérer leur machine qui se retourne contre eux...
"Ceux que Jupiter veut perdre, il les rend fous" dit l'adage latin...il faut qu' ils deviennent comme fous avant de se perdre...c'est ce qui se passe, mes amis.
Nous allons donc en baver... Mais on en bave moins si on comprend le processus ( et si on fait monter en soi avec la Grâce de Dieu le désir d'être courageux, cf. Le bon vieux Soljenitsyne tout seul à la sortie du Goulag ou de la relégation en 1954 alors que les rescapés ne pouvaient même pas parler de l' horreur qui les avait écrasés)... Ce qui ne dispense nullement de répondre à chaque fois, comme PP le fait si bien (oui, PP, merci d' être là, merci aux autres, à Famille Chrétienne notamment)...
Solidaires au moins.

Écrit par : Vincenzo | 11/04/2007

LE BLOG

> J'ai lu avec le plus grand intéret vos deux derniers livres sur Benoit XVI et sur l'Opus Dei. Je me réjouis de constater qu'un certain nombre d'écrivains de talent orchestrent la rérsistance aux vents dominants qui nous entraînent vers l'abîme. Votre site dont j'avais entendu les coordonnées à la radio est tout à fait passionnant et cela fait plusieurs fois que je le consulte. Je regrette toutefois que certains passages soient totalement illisibles en raison d'un choix de lettres rouges sur fond pourpre (C'est du détail mais c'est très gênant).

RG

[De PP à RG - Vous m'inquiétez. Je n'emploie pas des couleurs pareilles ! Ceci veut dire qu'il y a un dysfonctionnement. Je vais voir avec l'hébergeur. Dites-moi quels passages de quelles notes présentent ce défaut. Si d'autres internautes constatent le même défaut, qu'ils me le signalent, svp.]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Garapin Robert | 11/04/2007

MESQUIN

> A voir hélas l'article aussi mesquin et mal informé de Newsweek sur Benoit XVI 'The missing pope'.
www.msnbc.msn.com/id/17997101/site/newsweek/

Écrit par : marianne | 12/04/2007

PROBLEME TECHNIQUE

> bravo et merci pour votre site qui dénonce avec fermeté et conviction, mais sans excès, les mensonges de notre société matérialiste qui veulent étouffer la Bonne Nouvelle et la Vérité

> et puisque l'occasion m'est donnée, je signale le même problème de lecture de certains passages que RG, par exemple les quelques lignes à droite de la photo de Mgr Léonard sur votre billet du 10 avril.

meilleures salutations

Jerome Emonet

[De PP à JE - Merci de me le signaler. Ces pépins techniques d'apparaissent pas sur mon propre écran, d'où l'utilité de me les signaler pour que j'essaie d'y remédier. Pour l'instant je n'ai pas encore de réponse de l'hébergeur. Si d'autres lecteurs constatent la même chose, qu'ils me le disent aussitôt. Si l'un de vous a une solution technique à me conseiller, merci !]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Jerome Emonet | 13/04/2007

LE MONDE

> A vous signaler: l'article daté du 24.04.07 intitulé "L'Eglise renonce aux 'limbes' pour les enfants morts sans baptême" .
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-900290@51-893051,0.html

D'article en article, Henri Tincq persiste dans ce qui ressemble fort à une véritable entreprise de désinformation, teintée de mépris, qui suinte la malhonnêteté intellectuelle.

Que dire en effet de l'effarant résumé d'histoire théologique brossé à gros traits, agrémenté d'un portrait peu flatteur de saint Augustin?

On commence à le désirer à haute voix: y aura-t-il une fois, enfin, des catholiques de premier plan pour s'insurger publiquement de la ligne tendancieuse de ce soi-disant spécialiste de la papauté?

Écrit par : Philippe M | 23/04/2007

Les commentaires sont fermés.