25/03/2007
5ème dimanche : pas de chrétiens sans l’espérance
Une leçon pour nous tous :
> Isaïe, 43 : « Le Seigneur dit : Ne vous souvenez plus d’autrefois, ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà, ne le voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer une route dans le désert, des fleuves dans les lieux arides… »
> Philippiens, 3 : « Frères, tous les avantages que j’avais autrefois, je les considère maintenant comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur… Une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant, je cours vers le but pour remporter le prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus. »
> Jean, 8 : « Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre. »
Pour méditer ces trois textes : une étude intitulée Temps et espérance, dans le nouveau numéro de la revue de prospective catholique Kephas*. Cet article est de Bertrand Senez, philosophe et directeur des études de l’Institut Albert le Grand. J’en cite la conclusion :
« L’Incarnation du Christ, sa mort, sa résurrection et son retour en gloire à la fin des temps fondent l’espérance chrétienne, qui transfigure le rapport au temps. Dans l’espérance, l’homme peut remettre à la Miséricorde divine son passé, se livrer dans le présent à son Amour, et confier son avenir à la providence. Le temps n’est pas à subir, il est à investir pour que l’histoire réalise l’Alliance que Dieu a faite avec son peuple. L’histoire, malgré son lot d’horreurs, de misères et de maux en tout genre, devient le temps mystérieux de la croissance du Corps du Christ. Cette croissance requiert la médiation humaine, qui est rendue possible par l’espérance. Cette vertu théologale répond à l’espérance que Dieu lui-même, le premier, met en l’homme pour collaborer à ses desseins. Cette espérance divine est une autre expression de l’Eros divin dont parle avec audace Benoît XVI dans sa première encyclique. »
Quels que soient nos prétextes (et ils sont aussi variés que contradictoires), ne manquons pas à l’espérance...
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(*) Kephas, n° 21 : 5 rue Brault, 49000 Angers. (revue-kephas@wanadoo.fr).
08:45 Publié dans Témoignage évangélique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : religion, catholicisme, carême, christianisme, Benoît XVI, histoire
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SIXIÈME SENS
> "Le Royaume de Dieu ne se découvre pas facilement. Il faut, pour le voir, comme un sixième sens qui donne de voir l'Esprit de Dieu à l'oeuvre dans notre monde. Ce sixième sens nous est donné par la grâce de Dieu. Il nous est donné, mais c'est à nous de l'éveiller, de l'aiguiser. Comment ? En étant comme des sourciers du Royaume, en cherchant le Royaume non pas au ciel, mais sur notre terre, dans ce monde où je vais passer la journée, parmi les personnes que je vais rencontrer. L'ayant trouvé, alors je connaîtrai cette joie simple et profonde que les soucis du monde ne peuvent submerger. Alors je verrai à l'oeuvre l'ombre de la main de Dieu.... Seigneur, donne-moi la patience et la persévérance pour que je ne sois pas découragé par les questions et les soucis de ce monde." (Retraite dans la ville).
Ajoutons : donne-moi la confiance pour que je ne sois pas aveuglé par mes parti-pris, et que je ne leur assujetisse pas ma religion.
Écrit par : Marie-F. | 25/03/2007
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