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21/03/2007

L’Opus Dei contre-attaque

France-soir  a été condamné (en décembre 2006) pour diffamation envers une école animée par l'Opus Dei.  En mars 2007, FR3 reprend pourtant la même allégation. Et se voit assignée en justice à son tour par l'Opus  :


 

Le Canard enchaîné de ce jour reprend certaines des allégations pour lesquelles l’Opus Dei vient d’assigner en justice France 3 (reportage du 5 mars).

Ces allégations faisaient également partie de la double page pour laquelle France-soir a été convaincu de diffamation  et sévèrement condamné, le 11 décembre dernier, par le tribunal de grande instance de Paris.

L’habitude de présenter l’Opus  comme un « monstre » est tellement invétérée, que les médias n’arrivent pas à s’en passer…

D’où le changement d’attitude des membres de l’Opus Dei.  Ceux-ci rompent avec une tradition qui était de ne jamais faire de procès. Les temps ont changé : tout est forcément public aujourd’hui ; les moins procéduriers en viennent donc à plaider.

Le cas de France-soir, de FR3 et du Canard tourne autour de l’affaire de l’école hôtelière Dosnon, animée par des membres de l’Opus Dei. Dosnon a fait l’objet d’une campagne diabolisante il y a plusieurs années. De quoi accusait-on cette école de jeunes filles ? De monstruosités invraisemblables : esclavagisme, viol des consciences, spoliation, blanchiment... (Le tout sans l’ombre d’une preuve, ni même d’un indice ; pour ceux que cela intéresse, j’ai refait l’enquête de terrain dans mon livre*).  La campagne ressurgit en 2007. Mais cette fois, l’Opus, « boosté » par son succès de communication face à Da Vinci Code, contre-attaque devant les tribunaux.

 

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(*)  L’Opus Dei : enquête sur le « monstre »  (Presses de la Renaissance, 2006). Ce livre démonte les mécanismes de la rumeur (notamment dans le cas de l’école hôtelière Dosnon), et explique pourquoi l’Opus Dei a servi de tarasque aux journaux pendant soixante ans. Mais l'article du Canard ne tient aucun compte des faits établis par cette enquête : notamment en ce qui concerne les normes de fonctionnement et de pédagogie de toutes les écoles hôtelières, quelles qu'elles soient. Le Canard ne parle pas non plus du procès de décembre gagné par l'Opus Dei. Il ne parle que de la récente mise en examen de la directrice de Dosnon : mais c'est une montagne accouchant d'une souris. En effet, cette mise en examen (qui se faisait attendre depuis 2002 après l'ouverture de l'instruction sur plainte d'une ancienne salariée) s'en tient finalement à une plainte de droit du travail, dont le bien-fondé reste à établir. Et encore : la qualification ne retient plus qu'une partie des griefs de 2002 (cf. mon livre, page 192) ! Alors que tout avait été fait, médiatiquement, pour gonfler ce futur procès et en faire le Grand Scandale Multiple de l'Atroce Opus Dei...

 

 

 

Commentaires

JURIDIQUE

> Ces procès permettent de faire reconnaître la verite au plus grand nombre, notamment auprès du grand public totalement déchristianisé. Nous ne devons plus faire l'économie de des procédés juridiques pour défendre la vérité.

O.F.

Écrit par : froissart | 21/03/2007

PAMPHLET

> J'avais lu cet article. Il reposait sur le pamphlet de Des Mazery ("L'Opus Dei") paru il y a deux ou trois ans : un livre purement polémique, bourré d'erreurs historiques et de fautes d'information grossières. Ca a mené France-soir à se faire condamner en justice.

Écrit par : tardivo | 21/03/2007

SUR L'OPUS DEI

> J'ai beaucoup apprécié votre livre sur l'Opus Dei. Sans en être membre, mais connaissant bien l'Oeuvre, je vous rejoins vraiment en témoignant que, soit les prêtres numéraires, soit les membres de l'Oeuvre, respectent la liberté des consciences. Comme tout un chacun, ils ont certes des défauts. Mais alors on risque de se retrouver tous devant un tribunal pour chacun de nos défauts personnels. Les membres de l'Opus se retrouvent chaque semaine devant le doux Tribunal du Christ, dans la confession hebdomadaire. Pour un simple jeu de mot: si la Prélature est personnelle, les péchés sont aussi le fait des personnes uniquement. En fréquentant les centres de l'Oeuvre, je témoigne n'y avoir jamais trouvé de manipulation mentale et encore moins d'esclavagisme. Tout le contraire. La vérité sur l'Opus Dei doit être mieux connue du grand public par une communication ouverte et franche, mais aussi par des procès face aux calomnies et aux mensonges. Souvenons-nous enfin de Gamaliel au début de l'Eglise catholique,: " si c'est une oeuvre humaine, elle perira d'elle-même". Or, toute l'Eglise sait que c'est l'Oeuvre de Dieu dont il est question. Que chaque catholique, chrétien ou croyant, et tout homme de bonne volonté n'aillent pas se risquer à entrer en conflit avec Dieu.

Écrit par : Abbé Dominique Rimaz | 21/03/2007

D'UN MEMBRE DE L'OPUS DEI

> Merci pour votre article. Il est vrai que nous, membre de l'Opus Dei, nous n'avons pas l'habitude de faire des procès, et que le fondateur nous a plutot appris, face aux difficultés, à "se taire, prier, travailler et sourire". C'est vrai, les temps changent; et lorsque c'est l'institution qui est attaquée injustement, il devient logique d'avoir recours à la justice. Souhaitons simplement que tout se termine bien. Et continuons à prier pour ne pas rendre le mal pour le mal. Car la tentation peut être grande, et une telle attitude ne serait pas bonne.

Écrit par : Henri Mondion | 23/03/2007

OPUS DEI, ABIDJAN

> Je fréquente les centres de l'Opus Dei (en Côte d' Ivoire) depuis 7 ans : pour l'arrêter il faudrait arrêter la vie ordinaire, mission impossible, qu' ils continuent leurs attaques, il ne feront que nous faire de la pub. En direct d'Abidjan.

Écrit par : joseph emmanuel | 29/03/2007

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