Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/03/2007

Dieu dit : "J'ai vu la misère de mon peuple..."

Donc Dieu est un mauvais économiste ?


Plusieurs  lecteurs m’écrivent que Benoît XVI est « un mauvais économiste » et que « l’Eglise devrait renoncer à se mêler des questions sociales ». L’un d’eux va jusqu’à écrire : « Quand l’Eglise cessera-t-elle d’avoir une doctrine sociale ? ».

Ces réactions disent nettement : nous ne voulons pas entendre l’Eglise quand elle parle d’autre chose que de dogme ou de morale privée ; dans le domaine sociétal, nous préférons nos idées à nous.

Si ses lecteurs tombent sur la première lecture de ce dimanche (Exode, 3), ils feront à Dieu aussi le reproche d’être un mauvais économiste.

Dieu dit en effet : « J’ai vu la misère de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des chefs de corvée. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer ».

Que fait Dieu ? Il envoie Moïse libérer le peuple, le faire sortir d’Egypte.

Que répond Moïse ? « Seigneur, vous êtes un mauvais économiste, j’aime mieux ne pas avoir entendu ce que vous venez de dire, l’économie égyptienne a besoin de cette main d’œuvre, on ne va pas la lui ôter pour des raisons irrationnelle » ? 

Non. Moïse répond : « Me voici. »

Cette réponse que Moïse n’a pas faite, le catholique d’aujourd’hui la fait s’il préfère les opinions de son milieu ou de son parti plutôt que l’appel de Dieu, lancé par la voix de son Eglise. 

S’il est sincèrement croyant, le catholique fait la réponse de Moïse : « Me voici ».

 

Commentaires

LE CHRIST ET L'ARGENT

> Le Christ n'est pas venu annoncer l'enrichissement et le progrès. Il est venu dire à tous les pauvres : "vous êtes proches du Royaume de Dieu", et à tous les riches : "abandonnez vos biens".
Le Christ n'est pas venu mettre fin à la misère, il est venu soulager les hommes du joug des autres hommes et le remplacer par son joug d'Amour et de Paix.
Le Christ a quand même fait une place au capitalisme près de lui, c'était Judas, l'apôtre comptable. Et c'est par lui que le mal est arrivé.
Dieu a peu le souci de l'argent car il a le souci des hommes.

Écrit par : Quentin | 11/03/2007

Dire à l'Eglise d'abandonner sa doctrine sociale ,c'est comme faire ses comptes au moment de la quête.

L'argent est un bon serviteur mais un mauvais maître.

Écrit par : Qwyzyx | 11/03/2007

LA RACINE DE TOUS LES MAUX

> Ces propos rejoignent le coeur "sans détour-droit-désencombré-pur" sur ce blog ce même jour. Bernadette ne craignait que les mauvais chrétiens ! Un coeur qui désire s'ajuster à celui de Dieu par son Fils dans l'Esprit ne peut être indifférent à aucune détresse et à aucune action juste et saine qui tend à réduire cette détresse : "la racine de tous les maux c'est l'amour de l'argent" dit St Jacques dans son épitre.

Écrit par : Gérald | 11/03/2007

Les commentaires sont fermés.