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10/03/2007

Benoît XVI : "Les urgences environnementales…"

medium_BenoitXVI_1_.jpgRemettons-nous en mémoire les paroles du pape, le 12 novembre dernier :


« Il faut certainement éliminer les causes structurelles liées au système de gouvernement de l’économie mondiale, qui destine la majeure partie des ressources de la planète à une minorité de la population. Une telle injustice a été stigmatisée à diverses occasions par mes vénérés prédécesseurs, les serviteurs de Dieu Paul VI et Jean-Paul II…

 

Pour avoir une incidence à grande échelle, il convient de "convertir" le modèle de développement global ; le scandale de la faim le réclame, mais aussi les urgences environnementales et énergétique…

 

Toute personne et toute famille peut et doit faire quelque chose pour soulager la faim dans le monde en adoptant un style de vie et de consommation compatible avec la sauvegarde de la création et avec des critères de justice envers qui cultive la terre en tout pays… »

 

 

 

 

Commentaires

LE PAPE ET LES LIBERAUX

> Le pape peut dire ce qu'il veut, les catho libéraux ne l'écoutent pas quand il parle d'économie. Ou bien ils interprètent ses propos de façon à les annuler. De toute façon l'environnement ne les intéresse pas.

Écrit par : Simon Guilard | 10/03/2007

POURQUOI ?

> Cela fait plusieurs fois que je post des commentaires sur ce blog sans qu'ils soient affichés. Puis-je savoir pourquoi ?

lmp

[De Pp à lmp - Pour une raison toute simple : c'est que vous devriez commencer par lire la note du 09.
03 ("Il faut dépassionner le débat"), avant de me reprocher des choses que je ne dis pas et que je ne pense pas ! Il vaut mieux lire les textes originaux, plutôt que les résumés que l'on en fait ailleurs...]

Cette réponse s'adresse au message

Écrit par : lmp | 10/03/2007

NE CONFONDONS PAS CONSCIENCE ET INTERÊTS

> Le libéral catho ne serait-il pas un protestant qui s'ignore ? (Cf. la classification de Weber ?). Si la pollution est le résultat de l'activité humaine, majoritairement capitaliste aujourd'hui, donc libérale, il appartient au croyant de distinguer entre sa conscience et ses intérêts pécuniaires ou partisans.
L'Eglise ne place pas son discours dans une perspective partisane qui dresse l'Homme contre l'Homme ou dans une perspective économique qui le met en concurrence (CF Compendium de la doctrine sociale). Vouloir classer l'Eglise ainsi est une erreur, comme si on pouvait dire que l'Amour et la charité soit libérale ou progressiste, de droite ou de gauche.
En apprenant à maîtriser nos appétits, nous aidons ceux qui ont faim à trouver à manger. Le Carême est propice au catholique pour méditer sur le gaspillage et ses conséquences ; penser à ceux qui n'ont rien, sinon nos déchets. Soyons généreux, apprenons à nous priver.
"Il est plus facile de rester maître de ses désirs que de changer l'ordre du monde." (Descartes).

Écrit par : Qwyzyx | 10/03/2007

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