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23/11/2006

La classe politique italienne, nettement plus civilisée que son homologue française

Les agences : lors de sa première visite officielle au Vatican,  "le président Napolitano rend hommage au rôle du pape et de l'Eglise..."


ROME, Lundi 20 novembre 2006 (ZENIT.org) – Le président italien Giorgio Napolitano a rendu hommage au rôle du pape et de l’Eglise dans la société italienne et dans le monde.

Le président a remercié le pape pour ses appels «résolus et limpides » en faveur de la paix, et pour sa ferme dénonciation du fléau de la faim.

Evoquant l’harmonie des relations entre l’Eglise et l’Etat en Italie, le président italien a reconnu le rôle «extraordinaire » de l’Eglise pour le bien de la société italienne en disant : « Nous croyons profondément à l’importance de cette collaboration, en regardant vers la tradition de proximité, d’aide et de solidarité envers les nécessiteux, et les personnes souffrantes, qui est propre à l’Eglise - de la Caritas, du bénévolat catholique, des paroisses – et en regardant aussi vers une commune mission éducative là où a été blessé et lacéré le tissu de la cohésion sociale, le sens des institutions, et de la légalité, les coutumes civiques, l’ordre moral. Nous connaissons et apprécions plus en général l’œuvre sociale et publique des faits religieux ».

La politique, a ajouté le président Napolitano, « ne devrait jamais se dépouiller de sa composante idéale et spirituelle, de la partie éthique, et humainement respectable de sa nature ».

Regardant alors la situation de l’Italie, le président de la République a ajouté qu’il souhaitait « un climat plus détendu, un plus grand effort d’écoute et de dialogue », pour « favoriser la recherche de solutions valides» aux problèmes complexes du soutien des familles, de la protection de la vie, de la liberté d’éducation «qui suscitent l’attention et les préoccupations de l’Eglise et de son pouvoir ».

Le président soulignait que son souci principal consiste à « fortifier l’unité de la Nation et la cohésion de la société italienne », une tâche pour laquelle l’Italie, disait-il, sait qu’elle « peut compter » sur une «sollicitude spéciale » de Benoît XVI.

A propos de l’Europe, le président italien s’est dit convaincu que l’Europe « unie » peut faire beaucoup «pour la cause de la paix et de la justice du monde », une Europe qui parle, souhaite le président, « d’une seule voix » en se reconnaissant dans « les grandes valeurs partagées qui reflètent le rôle historique et la leçon idéale toujours vivante du christianisme ».

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Commentaire

La classe politique  transalpine apparaît autrement plus civilisée que son homologue française. M. Napolitano, issu du communisme italien, plaide pour une Europe se reconnaissant dans les valeurs issues du christianisme et de sa "leçon toujours vivante" ! Cette reconnaissance-là, M. Chirac, en union avec M. Jospin, l'avait fait éradiquer du projet de constitution de l'Union européenne.

Heureux Italiens...

 

 

 

 

Commentaires

LES SEMAINES SOCIALES

> Grâce à Dieu, il y a quelques rares et heureux exemples contraires en France: je pense aux Semaines Sociales de France qui s'ouvrent (plus de 5.000 inscrits à ce jour, décideurs politiques et administratifs, hommes et femmes de terrain, économistes.....).

BH


[De P.P. à B.H. - Mais avez-vous remarqué combien rares sont les membres de la classe politique, parmi les nombreux intervenants à ces Semaines sociales ?]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : BH | 23/11/2006

J'EN DOUTE

> Est-ce qu'on mesure le degré de civilisation d'hommes politiques à leur attitude vis-à-vis du Pape et de l'Eglise?
J'en doute.
Surtout les Italiens qui régulièrement se battent dans leur Parlement.

Écrit par : Charles | 23/11/2006

ABSENTS

> Tandis que les députés français font mieux : eux sont absents pour la plupart lors du vote de lois décisives !

Écrit par : asding | 23/11/2006

PIETAS ET IMBECILLITAS

> Le degré de civilisation se mesure au respect envers... la civilisation. Dont fait partie l'héritage chrétien, que ça vous plaise ou non. On doit reconnaître qu'il y a de la "pietas" (au sens romain antique) dans l'attitude de communistes italiens respectueux de l'héritage des siècles. Et de l' "imbecillitas", au sens moderne, dans l'attitude des libéraux français que vous avez l'air d'apprécier.

Écrit par : pionono | 23/11/2006

CRUCIFIX AU LYCEE

> Souvenez-vous que lorsqu'une plainte a été déposée en Italie (par un converti à l'islam) contre les crucifix dans les salles de classe des lycées d'Etat, les communistes ont pris position pour le maintien de ces emblèmes religieux. Le baptême du fils de Peppone, quoi.

Écrit par : baltasar | 23/11/2006

STRANGULATION

> Ceux qui ont strangulé le Vatican ne sont pas les communistes : c'est la Maison de Savoie en 1870 et la suite. Indietro Savoia ! Noi Meridionali siamo borbonici.

neoborbonici@hotmail.com

Écrit par : Ruffo | 23/11/2006

L'unité italienne est inspirée par les mêmes idées et les mêmes réseaux que la révolution française.
Après une révolution bourgeoise, un royaume bourgeois.
Que disait encore Flaubert du bourgeois ?

Écrit par : Qwyzyx | 23/11/2006

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