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09/07/2006

Valence : Benoît XVI marque le point

En proclamant le rôle de la famille devant un million de pèlerins, le pape a gagné cette manche face à Zapatero...

 

Photo : Benoît XVI accueille le roi et la reine le 9 juillet.

 

 

VALENCE 9.07. - Lors de son homélie de ce dimanche matin devant un million de pèlerins, à la 5ème "Rencontre mondiale des familles", Benoît XVI a marqué un point : sans entrer dans un choc frontal avec le gouvernement Nouvelles-Moeurs de Zapatero, le pape a mis en valeur positivement  le "rôle central" de la famille dans le monde actuel. Ce rôle est contesté par l'idéologie libérale-libertaire, qui entretient une tension croissante entre les classes politiques occidentales et la planète catholique.

 

 "L'Eglise nous enseigne à respecter et à promouvoir la merveilleuse réalité du mariage indissoluble entre un homme et une femme, qui est aussi l'origine de la famille", a déclaré le pape dans son homélie. "C'est pourquoi, a-t-il ajouté, reconnaître et soutenir cette institution est un des services les plus importants que l'on puisse apporter aujourd'hui au bien commun..."  Benoît XVI a souligné "le droit et le devoir inaliénable des parents"  de transmettre à leurs enfants "un patrimoine d'expériences" issu des générations antérieures, et notamment leur foi religieuse. Il a aussi invité tous les chrétiens à collaborer "avec tous les hommes de bonne volonté qui exercent leur responsabilité au service de la famille", en évoquant "le pluralisme légitime des initiatives".

 

 Comme il l'avait annoncé, M. Zapatero était absent ce matin. Après une entrevue d'une brièveté dérisoire (moins de dix minutes) avec le pape à Valence, le chef du gouvernement espagnol affiche ainsi le "gel" du dialogue entre le régime  de Madrid et le catholicisme.

 

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Commentaires

> Qu'importe le comportement du politique ? C'est bien la preuve qu'il n'évalue pas les conséquences d'un tel comportement.

Le Pape ne s'adresse pas à monsieur Zapatero. Il est venu pour le peuple chrétien. Plus les politiques mépriseront l'Eglise, et plus ils risquent de dissoudre le lien national dans l'esprit des chrétiens.

Imaginons que le Saint Siège se mette à naturaliser ceux qui le demandent et distribuer des passeports. Le comportements de gens comme MM Zapatero ou Chirac risque de faire du Vatican le pays le plus petit du monde mais aussi celui qui compte la plus grande population.

J'aime bien le drapeau du Saint Siège...

Écrit par : Qwyzyx | 10/07/2006

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