Sauvons Abdul Rahman !

Cet Afghan converti au christianisme est condamné à mort pour sa foi, par les "alliés de l'Occident" qui gouvernent le pays. La France, présente en Afghanistan, va-t-elle approuver cela ?

 

 

Qui regarde BFM sur le câble ? Durant les dernières vingt-quatre heures, cette chaîne est (à ma connaissance) la seule qui ait fait vraiment place à l'information suivante, que nous signale par ailleurs un message de Marc Le Dorh  : " Abdul Rahman, un Afghan converti au christianisme, risque la peine de mort s'il refuse de retourner dans le giron de l'islam. Emprisonné depuis deux semaines à Kaboul après la dénonciation de ses proches, il attend son jugement (source : Le Temps, 21/03/06). Nous devons nous mobiliser pour le sauver." BFM a brièvement montré Abdul Rahman : un homme d'une quarantaine d'années, disant avec une résolution paisible : "Si je dois mourir, je mourrai. On m'accuse d'être un infidèle ? je n'en suis pas un. Je suis un chrétien et je le resterai." Quel chrétien peut voir et entendre Abdul Rahman sans avoir les larmes aux yeux ? Mobilisons-nous et sauvons-le !

PP

ps/ Les militaires français que l'Elysée entretient en Afghanistan assureront-ils le service d'ordre, si nos "alliés afghans" décident d'exécuter Abdul Rahman ?

 

LA CROIX, 21 mars :

<<  "Nous allons surveiller ceci très attentivement et avons parlé de ce sujet avec le ministre afghan des Affaires étrangères. Il s'agit d'un problème d'interprétation de la Constitution (...). Nous en sommes encore à une toute première étape et attendons de voir l'évolution de la situation", a souligné Sean McCormack, porte-parole du département d'Etat.
M. McCormack était interrogé sur le cas de Abdul Rahman emprisonné il y a deux semaines après avoir été dénoncé par des proches à la police pour sa conversion, intervenue il y a une quinzaine d'années. Il avait longtemps vécu en Allemagne et avait regagné l'Afghanistan l'an dernier, selon la presse allemande.
Conformément à la loi islamique de la charia en Afghanistan, il risque la peine de mort s'il refuse de redevenir musulman.
Washington qui a aidé à la mise en place du gouvernement afghan se montre pour le moment beaucoup moins enclin que d'autres capitales à dénoncer cette entrave à la liberté de culte.
[…] L'Italie a fait part de sa "préoccupation" et indiqué que Rome "s'emploiera" à porter l'affaire "au plus haut niveau" lors du sommet européen de Bruxelles les 22 et 23 mars. A Berlin, le secrétaire d'Etat allemand à la Défense, Friedbert Pflüger, a qualifié cette situation d'"insupportable et (qui) doit susciter la protestation de l'ensemble de la communauté internationale".
A Washington, un parlementaire démocrate californien, Tom Lantos, a adressé une lettre au président afghan Hamid Karzai pour exprimer sa stupeur et son indignation devant les poursuites engagées contre Abdul Rahman, "alors que des soldats de toutes confessions, y compris des chrétiens, meurent pour défendre votre gouvernement". >>