07/01/2025
"Et le Paradis à la fin de vos jours"
Comme on disait autrefois : bonne année, bonne santé et le Paradis à la fin de vos jours. Voilà pour nous ! Quant au monde où nous vivons, le pape nous demande une fois de plus, urbi et orbi, de prier pour la paix :
La paix est brisée sur tous les continents. Et devant ces spectacles de détresse et de malheur, nous retrouvons la vieille objection antireligieuse : “S’il y avait un Dieu il ne permettrait pas tout ça!”
A cette objection multiséculaire, le chrétien répond depuis toujours que Dieu n’est pas le gendarme du monde.
Si Dieu était le gendarme du monde, Il n’aurait pas créé les hommes libres, donc libres aussi de faire le mal.
Mais Dieu n’est pas le gendarme du monde. Et l’humanité créée par Dieu à tout instant est face à ses propres responsabilités, qu’elle le veuille ou non.
Cependant, pour accomplir leur destin naturel et surnaturel, chacun des huit milliards d’êtres humains actuels a, s’il l’accepte, l’aide incommensurable de la grâce de Dieu qui éclaire l’intelligence et la volonté.
C’est la clé de ce que les théologiens ont appelé “foi en la Providence”.
Mais de quoi s’agit-il ?
La Providence divine n’est pas là pour empêcher la liberté humaine de se diriger éventuellement vers le mal (sinon ce ne serait plus une liberté).
La Providence divine est là pour aider l’homme et la femme à choisir le bien : leur bien propre et celui d’autrui. Comme le dit un auteur spirituel : “pour que nous n’ayons rien à vivre en dehors de Lui, Dieu nous a donné son Fils”.
La Providence, c’est la paternité de Dieu le Père tout-puissant. Et comme le dit de son côté le théologien Hans Urs von Balthasar : la toute-puissance de Dieu réside dans “un don de soi que rien ne peut limiter”.
C’est en Dieu Père et Créateur que nous avons “la vie, le mouvement et l’être, et c’est pourquoi les êtres humains cherchent Dieu”, dit le livre des Actes des Apôtres...
Il ajoute que les êtres humains cherchent Dieu “en tâtonnant”.
On constate ce tâtonnement aujourd’hui en écoutant des essayistes culturels nous présenter comme nouveautés postmodernes des mythologies multiséculaires : la lutte entre l’esprit et la matière, le panthéisme, la réincarnation, etc.
Mais aucune mythologie ne remplacera la rencontre avec Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, qui seule répond à la quête spirituelle des êtres humains.
Voilà pourquoi, au seuil de l’année 2025, nous pouvons souhaiter à chaque chrétien de se mettre au clair avec sa propre foi sur ces questions difficiles en apparence.
Comme le dit saint Anselme de Canterbury au douzième siècle : “Seigneur, je désire comprendre ta vérité que mon coeur aime et croit. Je ne cherche pas à comprendre pour croire, mais je crois afin de comprendre, car si je ne croyais pas, je ne comprendrais pas…”
11:37 Publié dans Témoignage évangélique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 2025
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