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20/02/2023

L'effort national écossais détourné par le lobby trans

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Ce qui se passe actuellement en Ecosse devrait être une leçon pour les classes politiques du reste de l’Europe occidentale... Ma chronique de ce matin à Radio Espérance (Auvergne Rhône-Alpes) :


On sait que la Première ministre régionale – la leader indépendantiste Nicola Sturgeon – vient soudain de démissionner. On explique que c’est à cause de la Cour suprême de Londres, qui empêche un référendum sur l’indépendance écossaise. Oui, peut-être… Mais ce n’est pas nouveau, et ce n’est pas la seule raison.
L’autre raison, plus décisive, c’est une nouvelle loi votée en décembre (mais difficilement) par la majorité indépendantiste du Parlement régional : nouvelle loi qui choque une partie des Ecossais. Cette nouvelle loi facilite à l’extrême la reconnaissance légale du changement de sexe (pardon : de “genre”). Au point de permettre aux adolescents, à partir de 16 ans, de changer de genre sans l’autorisation parentale et de faire reconnaître ce changement transgenre par l’état-civil.
C’est le triomphe des manipulations biotechnologiques sur la condition humaine réelle. Mais ça ne passe pas si facilement dans l’opinion… Au sein même du parti indépendantiste de Mme Sturgeon, de nombreux adhérents ont claqué la porte pour dire leur indignation : “Ce n’est pas pour ce genre de choses qu’on souhaite l’indépendance”, déclare par exemple la section SNP de l’île de Harris dans l’archipel des Hébrides.
Mme Sturgeon a constaté que ce mouvement de protestation s’étendait aussi aux simples électeurs du SNP : ainsi l’indépendantisme écossais risque de trembler sur ses bases, tandis qu’à Londres le gouvernement maintient son refus d’un référendum. Dans ces conditions la cause de l’indépendance paraît compromise. Et Mme Sturgeon démissionne.
Ce devrait être une leçon pour les dirigeants d’Europe. On ne peut pas, à la fois, mener un effort national (en l’occurrence l’indépendantisme) et sacrifier l’unité populaire à des idéologies de la vie privée et de l’intimité des individus : car ces idéologies, minoritaires dans la population, divisent les électeurs quand elles veulent s’imposer à tous par le moyen de la loi.
Il faudrait savoir si les peuples sont toujours gouvernés par le POLITIQUE, qui est en principe l’art de veiller sur l’avenir commun ; ou si les gouvernements sont désormais au service des  intérêts particuliers et des GROUPES DE PRESSION de toutes sortes. Y compris les plus artificiels.

 

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09:57 Publié dans Ecosse, Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : trans

Commentaires

COLONISATION

> Le SNP s'est laissé coloniser idéologiquement par le LGBT, comme les Verts en France (colonisation dénoncée il y a quelques années par Mamère lui-même). Résultat prévisible : banalisation, érosion électorale et naufrage.
______

Écrit par : Alan Breck / | 20/02/2023

PIRE ?

> Indépendantistes écossais?
De joyeux plaisantins, ils veulent seulement remplacer une dépendance par une autre. De UK à EU.
Pas mieux et probablement pire.

PFH


[ PPà P¨FH – Du point de vue souverainiste français. Pas du point de vue d'Edimbourg... Les natiionalismes peuvent être très différents les uns des autres. ]

réponse au commentaire

Écrit par : PF Huet / | 07/03/2023

à PF Huet :

> Demandez aux Irlandais s'ils ont envie de revenir sous le giron de Westminster... Les Écossais eux aussi se sentent bien éloignés de la politique londonienne ; de fait, Angleterre et Écosse sont deux nations distinctes, de même que l'Irlande - quoique anglophone - ne s'est jamais sentie chez elle dans un royaume qui n'avait (et n'a toujours) d'uni que le nom.
______

Écrit par : Philippe de Visieux / | 14/03/2023

Les commentaires sont fermés.