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16/01/2023

Climatosceptiques, attention aux inondations !

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Cause des déluges sur tous les continents : les "rivières atmosphériques" dopées par le réchauffement climatique. Mon éditorial à RCF (Radios chrétiennes de France) :


Une “rivière atmosphérique”, qu’est-ce que c’est ? Un grand couloir d’air chaud qui transporte beaucoup d’eau et peut provoquer des déluges. Comme dit le climatologue Robert Vautard, “l’eau qui s’évapore des océans monte le long de ces couloirs, formant un flux d’eau atmosphérique qui s’étend très loin et se précipite sur les continents”. Selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, “cela donne des précipitations extrêmes qui provoquent des crues soudaines, des coulées de boue et des dommages catastrophiques pour la population”

Et il s’agit du réchauffement climatique : plus il augmente, plus l’eau des océans s’évapore, plus l’air se charge en humidité, et plus le phénomène des rivières climatiques s’amplifie !

Ça donne les déluges qui viennent de s’abattre sur la Californie (huit fois en moins d’un mois) : des quantités d’eau monstrueuses et surprenantes pour tout le monde, sauf pour les climatologues.

Ça donne aussi (en plus modeste jusqu’à présent) la douceur anormale et les tempêtes particulières qui tombent sur l’Europe occidentale et la France. Les pluies diluviennes de la fin décembre, par exemple : l’équivalent d’un mois de pluie en trois jours se déversant sur la Bretagne ; ou, le 10 janvier, l’équivalent de trois semaines de pluie en 24 heures sur les Pyrénées. Ou la tempête Gérard, arrivée hier sur l’ouest et qui traverse la France aujourd’hui lundi ! C’est le résultat d’une rivière atmosphérique, heureusement plus petite que celles qui ravagent la Californie.

Et comme le réchauffement climatique fonctionne à coups de paradoxes, les scientifiques français annoncent pour le printemps et l’été 2023 une sécheresse pire qu’en 2022 et que les pluies actuelles ne suffiront pas à conjurer…

Tout ça pour dire qu’ils ont bonne mine, aujourd’hui, les climato-sceptiques de ces dix dernières années, qui nous démontraient par a plus b que le réchauffement climatique n’existait pas et que c’était une invention des climatologues (que l’on accusait volontiers de mener un complot contre l’industrie mondiale). Eh bien non, les climatologues ne faisaient qu’annoncer ce qui allait arriver si on ne changeait rien… Et maintenant : qu’est-ce qu’on fait ?

 

 

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Commentaires

NÉGATIONNISTE

> Le reste plus que jamais climatosceptique. C'est vous qui vous trompez
BT

[ PP à T. – C'est ça : je me trompe avec les climatologues, les océanologues et les écologues, ainsi qu'avec Jean-Paul II, Benoît XVI et François. Il vous reste Zemmour et Trump. ]

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Écrit par : Trapes / | 17/01/2023

CES CATHOS QUI TOURNENT LE DOS AUX PAPES

> et ils sont de plus en plus nombreux notamment au sein de l'Eglise. Dans les dîners en ville il n'est plus rare d'entendre des bons chrétiens s'emporter spontanément d'un même coeur contre les écolos de tous poils qui ont fait tant de mal au nucléaire, leurs propositions punitives pour ne pas dire ridicules de ne plus prendre l'avion, le supposé réchauffement, l'incohérence des jeunes générations,etc...Et on ne parle même plus du pape dont ils attendent je pense avec hâte la démission, après cette parenthèse désastreuse entre Benoît XVI et le successeur de François. Après la crise énergétique il n'est pas loin le temps où l'on mettra sur le dos des écolos la responsabilité du réchauffement pour n'avoir pas voulu couvrir la planète de centrales nucléaires. L'autre jour, regardant par curiosité le rayon librairie de la vente de Noël d'une école sous tutelle religieuse de la frat St Pierre, je ne comptais plus les bouquins pronuc, climato ou globalement écolosceptiques, côtoyant étrangement les biographies de Bernanos. Le denier livre de Stanislas était là bien en évidence. L'auteur/scientifique/lobbyiste du sucre sévit encore et il a fait des petits.
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Écrit par : bertrand / | 17/01/2023

UN SCEPTIQUE

> Le réchauffement climatique est une réalité observée et confirmée par la science et le GIEC. Ce qui est beaucoup moins évident c’est la cause de ce réchauffement et dans quelle proportion l’activité humaine en est responsable. Le GIEC l’attribue principalement aux activités humaines et recommande d’importantes mesures de redressement sinon le monde va à la catastrophe.
Les conclusions du GIEC ne sont pas parole d’Evangile et pas partagées par tous les scientifiques. Rappelez-vous, le Club De Rome, ancêtre du GIEC, avait aussi émis des prévisions catastrophiques qui prévoyait l’épuisement du pétrole pour les années 90 avec la certitude qu’il y en aurait plus en l’an 2'000.
Ceci dit, même si les prévisions du GIEC ne se réalisent pas, il est temps de mettre nos vies en « mode frugale » et stopper la spirale infernale du toujours plus.
HH

[ PP à HH – Navré de vous contredire, mais le facteur "anthropique" (en fait : le rôle du système économique global) est avéré. Il faut en parler avec des climatologues, pas avec des lobbyistes camouflés (Larminat) ou des "scientifiques" négationnistes pris en flagrant délit de trucage de graphiques... Quant au Club de Rome, il n'était pas composé de climatologues mais d'économistes, de fonctionnaires internationaux et d'industriels... ]

réponse au commentaire

Écrit par : Henri Huber / | 17/01/2023

à Henri Huber

► Votre commentaire a été publié ci-dessus, le 17/01. Veuillez cesser de me l'envoyer à d'innombrables exemplaires.
PP
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Écrit par : à Henri Huber / | 19/01/2023

JANCOVICI

> Aux origines du GIEC (IPCC) : https://council.science/fr/current/blog/the-origins-of-the-ipcc-how-the-world-woke-up-to-climate-change/
Un bel article très pédagogique de JM Jancovici sur la question du pic de production pétrolière : https://jancovici.com/transition-energetique/petrole/a-quand-le-pic-de-production-mondial-pour-le-petrole/
En envisageant que tous les courants (scientifiques, économiques, politiques) qui s'affrontent le font pour le bien commun (altruisme pur), il reste fondamentalement la question de savoir si le bien commun se trouve dans la poursuite d'un modèle (civilisation ?) essentiellement occidental fondé sur l'exploitation massive des énergies fossiles ou sur la construction d'un nouveau modèle, ou encore sur le retour à un ancien modèle ou bien encore sur le développement de modèles alternatifs en cours dans d'autres parties du monde. Je pense qu'avec les déclarations de conflits d'intérêts, cette position de principe sur le bien commun devrait être exigée de toute personne d'influence cherchant à participer de manière constructive au débat.
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Écrit par : JL Leroy / | 19/01/2023

"INDUSTRIELLE", PAS "HUMAINE"

> Un étudiant hier me disait : "L'activité humaine est la cause du réchauffement climatique" ; je corrigeai : "L'activité industrielle est la cause (principale) du réchauffement climatique". Comme dit La Décroissance : la Terre peut certainement héberger 15 à 20 milliards d'êtres humains, mais certainement pas 15 à 20 milliards d'automobilistes !
Donc : en finir avec notre addiction au pétrole, à l'électricité, aux moteurs, aux transports infinis sur terre, mer, dans l'air, aux usines géantes et polluantes, aux datas, etc. Revenir à des fabriques et manufactures locales, des exploitations agricoles bio en circuits courts locaux, employant de nombreux bras, des ateliers de réparation type "repair cafés" partout, des commerces jusque dans les villages d'où ils ont migré vers les zones commerciales inhumaines, etc.
Retrouver des activités vraiment humaines et à taille humaine serait un des remèdes à la destruction industrielle du monde. Giono le voyait déjà.
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Écrit par : AlexS / | 22/01/2023

FRANCE DOMINÉE

> https://www.youtube.com/watch?v=BRNCmlUk5j8
Enrichissant entretien, dans lequel Hervé Machenaud explique dans le détail en quoi la France est dominée par les intérêts allemands dans la conduite de la transition énergétique, en particulier dans le domaine de l'éolien. La France avait un "ami américain", elle a aujourd'hui un "ami allemand". Au-delà de la commémorationite permanente, cessons d'être naïfs au lieu de laisser filer les milliards hors de l'Hexagone.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 02/02/2023

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