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04/10/2022

Le déni de réalité est en voie de passer dans les moeurs

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Document administratif émis par la rue de Grenelle

Jupiter rend fous ceux qu'il veut perdre : maintenant l'Education nationale crée la catégorie des "élèves trans"... Ma chronique du lundi à Radio Espérance (Auvergne Rhône-Alpes) :


<< Ce qui caractérise la société actuelle, c’est son refus de toutes les réalités, dans tous les domaines ! Il faudrait d’ailleurs se demander pourquoi c’est aussi facilement passé dans la doctrine officielle : on en est au point où les pouvoirs publics sont choqués si vous leur dites qu’un homme n’est pas une femme et inversement. En voici un nouvel exemple, d’autant plus frappant qu’il va s’imposer à la justice administrative. Le 28 septembre, le Conseil d’Etat a confirmé une circulaire de l’Education nationale permettant, je cite, aux “élèves transgenres” de porter le prénom de leur choix à l’école. En clair : si Arthur vient en jupe et sous le prénom d'Emily, “l’équipe éducative” n’aura pas le droit de continuer à l’appeler Arthur. Ce serait dorénavant un abus, même si c’est son état-civil.

Car l’état-civil aussi est contesté par les idéologues LGBTQI+, dont on découvre qu’ils sont les producteurs de ce qu’on nomme maintenant “les valeurs de la République”.  Baptisez votre enfant Arthur : si un jour il veut s’appeler Emily, les idéologues vous expliqueront qu’Arthur est désormais son “dead name” (son “nom mort”, comme disent officiellement les maîtres à penser – américains – de ce courant de démolition générale). Et parce que nos propres idéologues suivent pas à pas toutes les innovations des maîtres à penser américains, l’expression “dead name” est traduite par un néologisme français forgé à partir du latin  :  le “nom mort” s’appellera officiellement le “mori-nom”, qui veut dire la même chose mais en plus prétentieux.

Car n’oublions pas cette évidence, connue depuis les premières réformes scolaires des années 1970 : le service public de l’Education nationale est colonisé par des ‘experts en pédagogie’ qui sont simplement des pédants, en quête perpétuelle de pouvoir. Ils affirment aux parents, par une série de sophismes, que le fait de ne pas appeler Arthur “Emily” l’entraverait dans ses études.

Et n’oublions pas que parmi les “élèves transgenres” (combien sont-ils en réalité ?), les rares que l’on voit à la télévision sont toujours amenés là par leur mère – qui paraît beaucoup plus motivée que l’enfant… Je n’insiste pas sur cet aspect du problème : il est trop délicat. Mais il montre que le déni de réalité peut passer dans les mœurs. Voilà un sujet de réflexion. >>

 

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Commentaires

MORINOM

> Ah, un morinom et pas un moribond. Heureusement que les choses sont écrites, à l'oreille cela passe mal pour mon audition vieillissante.
Je suis choquée. Notre Déséducation Nationale oppressive autorise seulement le changement de genre et non celui d'espèce ? Comment ne pas autoriser ces chers petits à être libellule ou salade, si tel est leur souhait ?
Plus sérieusement, au temps (fort lointain) où j'étais au collège (qui venait de devenir mixte), je sais deux ou trois garçons facétieux qui auraient trouvé là le moyen de mettre le chahut en changeant de genre chaque semaine.
Pauvres petites adolescentes qui se feront violer dans les vestiaires collectifs par une copine subitement redevenue garçon. Et pauvres simplettes qui iront prendre leur douche avec une équipe de jeunes gars travaillés par la puberté qui seront incapables de voir autre chose que ce qu'ils auront sous les yeux : une fille dénudée qui s'exhibe sans pudeur.
Ils trouvent qu'il n'y a pas assez de désordre et de souffrance ? Il faut en rajouter toujours plus ?
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Écrit par : Bernadette / | 04/10/2022

2+2 NE FONT PLUS 4

> Un court-métrage américain montre les déboires d'une institutrice, jusqu'à son renvoi par sa hiérarchie, parce qu'elle explique à un enfant que 2+2=4 et non ce qu'il veut lui :
https://www.youtube.com/watch?v=Zh3Yz3PiXZw
Nous sommes sous une idéologie qui veut qu'aucune vérité, aucune réalité ne peut tenir devant le prétendu "libre" choix de l'individu. Si un enfant décide de son sexe et de son nom, pourquoi lui imposerait-on le moindre enseignement ?
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Écrit par : Albert / | 04/10/2022

COMPLICITÉ DE MENSONGE

> Déni de réalité ?
ou complicité de mensonge ?
Cette obligation légale nous impose donc de nous rendre complice de ce mensonge fait aux enfants, sur leur identité ?
C'est tellement délicat.
Eventuellement tenir une position ouverte :
"Emily tu es la bienvenue, sache qu'Arthur nous manque et que si jamais un jour il veut revenir, il sera toujours le bienvenu" ?
D'ailleurs comment Emily pourrait-elle être définitivement sûre, qu'Arthur n'ait pas lui aussi envie de revivre un jour ?
(et qui dit que le trans est permanent ?
Ne pourrait-il avoir envie d'être Emily les semaines paires, et Arthur les impaires ??)
Si jamais il répond "Arthur est mort", (pas seulement le prénom, mais la personne), alors ce n'est plus seulement un dead name, c'est une révélation sur cette idéologie qui serait "morbide" ?
Si Arthur revient un jour, est-ce une résurrection ?
Et s'il a pris des hormones et subi des opérations chirurgicales (en réalité des mutilations ?), mais qu'il veut revenir, que se passera t-il quand il réalisera qu'il est très abimé... ?
Voir "ces enfants qui regrettent" :
https://fr.aleteia.org/2022/05/24/ces-enfants-qui-regrettent-leur-changement-de-sexe/
L'équipe de "Juristes pour l'Enfance" a animé un colloque sur le sujet des enfants trans à l'école, dont voici les interventions :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLo7TGs7ujfOUFLUkzYV5j9iEgfWtaXqdz
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Écrit par : Isabelle Meyer / | 04/10/2022

LE DÉNI DE RÉALITÉ

> Il est déjà dans l'entreprise ce déni de réalité : d'une collègue très masculine nouvellement arrivée on m'a expliqué qu'il fallait impérativement l'appeler "Kelyo", prénom correspondant davantage à son identité que son prénom officiel.
Comme vous j'ai pu constater personnellement que le déséquilibre de la relation entre les parents est souvent à l'origine de cette confusion identitaire.
Je me demande ce que peut faire l’Église face à cela, la vérité libère certes mais affronter frontalement la chose mène à la crispation et ne convainc que ceux qui le sont déjà et ne fait qu'arc-bouter les personnes en malaise d'identité : accentuer le travail culturel de fond en Église sur la complémentarité homme/femme et le rôle spécifique de père et de mère ? Accompagner les parents ?
En tout cas prions pour ces personnes en mal d'identité.
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Écrit par : DV / | 05/10/2022

NÉO-GNOSTIQUES

> Retour en force de la pensée gnostique qui rejette la beauté et la bonté de la Création.
Et pourtant "Dieu vit que cela était bon".
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Écrit par : PF Huet / | 06/10/2022

À QUI PROFITE TOUTE CETTE DÉSTRUCTURATION ?

> N'y a t-il pas deux niveaux de lecture ?
Du point de vue individuel, la rencontre individuelle avec les personnes... C'est déjà un sujet très délicat : Comment allier miséricorde et vérité ? (surtout quand ce sont des enfants....)
Mais surtout, du point de vue civilisationnel, de la vie de la cité, du bien commun ?
N'est il pas essentiel, du point de vue politique, pour structurer la vie en communauté, que l'on sache qui est qui ?
Si on n'a plus le droit socialement de distinguer une femme d'un homme, ou une mère d'un père, ne perd-on pas un jalon civilisationnel essentiel ?
Pour ne prendre qu'un exemple :
En sport, est-il juste, que des hommes devenus femmes raflent les médailles féminines ?
Ou bien pourquoi ne pas pousser la cohérence jusqu'au bout, ne faudrait-il plus différencier les deux et ne faire qu'une seule catégorie ?
Mais qui y gagne ? Et qui y perd ?
Est-ce vraiment un progrès civilisationnel ?
Que deviennent la recherche de la parité en politique, ou la recherche de l'équité des rémunération salariales, si on a plus le droit de faire une distinction ?
Ne plus tenir compte des réalités familiales et physique (la grossesse, l'enfantement..) de la femme, est-ce vraiment un progrès civilisationnel ?
Dans un test d'ADN, n'a t-on pas besoin de savoir clairement si on recherche un homme ou une femme ? Ne faut-il pas que ça figure sur la carte d'identité ? Pourquoi se voiler la face ?
Pour traiter d'une affaire de viol, n'a t-on pas besoin de savoir qui est l'homme et qui est la femme ?
Pour information : dans les prisons, le critère déterminant, pour incarcérer un trans chez les femmes ou chez les hommes est de savoir s'il a été opéré. S'il a toujours son appareil génital, il est systématiquement incarcéré chez les hommes.
Toute la législation spécifique aux femmes doit-elle disparaître ? (ou bien être applicable aussi aux hommes, ce revient au même !).
Le congé maternité doit-il disparaitre ?
Les lieux d'accueils spécifiques aux femmes doivent-il être interdits ? (PMI...)
A qui profite cette destructuration de la société ? (je n'ai pas de réponse).
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Écrit par : Isabelle Meyer / | 07/10/2022

DANS L'AIR DU TEMPS

> Le déni de réalité est "dans l'air du temps".
On peut chercher comment cela s'est installé en quelques décennies dans la culture commune des sociétés libérales: par les canaux de la pub, de "l'entertainment", des médias commerciaux, de la com', ... L'économie de marché nécessite cela pour servir sa croissance: on peut réfléchir à ce qu'a écrit Michéa à propos des liens unissant le fonctionnement du libéralisme et les revendications sociétales.
On peut considérer, selon une analyse plus marxiste, que les "valeurs sociétales" déniant la réalité vécue par tous forment une idéologie, donc un discours rationalisant une domination de classe. La "classe dominante", pas en nombre mais en domination économique, culturelle, médiatique, politique, ... , utiliserait ce discours (même inconsciemment) dans l'objectif de maintenir le rapport de force culturel qui favorise son statut, contre les "classes populaires ringardisées". Les partis de la gauche libérale sont dans cette stratégie (originaire du parti démocrate US). Il s'agirait alors de politique politicienne (pas de morale), et on retrouve cela dans les structures sensibles à la politique comme, malheureusement, l’Éducation Nationale.
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Écrit par : Pierrot / | 12/10/2022

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