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04/09/2021

Contre le motu proprio, les anti-François en appellent... aux évêques français

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La lettre des “supérieurs de douze des principaux instituts traditionalistes aux évêques français” (1er septembre), et la manœuvre qu’elle exprime, montrent à quoi peut conduire une certaine solidarité de milieu sociologique :


Responsables d'institutions dont certaines seulement sont connues au-delà du microcosme traditionaliste, les douze signataires de cette lettre contestent (avec un mépris visible) le motu proprio Traditionis custodes du 16 juillet. Ils l'accusent même de porter la marque d’“idéologies” et de “la froideur des décrets administratifs”… Après quoi ils se disent, contre toute évidence, “loyalement soumis à la juridiction du souverain pontife”. C’est une première contradiction.

Silence sur le séparatisme

Deuxième contradiction : pourquoi rejettent-ils Traditionis custodes ? Parce que “nous ne nous reconnaissons pas”, disent-ils, dans la "description” donnée par la lettre du pape qui accompagnait le motu proprio. Mais qu’en est-il ? Au vu notamment des rapports de diocèses sur les refus de concélébrer à la messe chrismale annuelle, le motu proprio demande à chaque évêque d’examiner la loyauté des desservants des églises affectées à la forme extraordinaire du rite, ainsi que l’engagement concret de leurs fidèles dans la vie diocésaine. En foi de quoi l’évêque décidera du maintien, du réaménagement ou de l’arrêt de ces célébrations. Sur le terrain, cette loyauté et cet engagement se manifestent-ils ? C’est très variable. Certaines communautés tridentines coopèrent à la vie du diocèse. Mais d’autres sont tombées, ou retombées, dans un séparatisme aggravé d’une hostilité politico-religieuse à l’encontre du pontificat de François… Or pas un mot de cela dans la lettre des “douze supérieurs” – alors que les refus de concélébrer la messe chrismale blessent l’unité sacramentelle de l’Eglise.

Un “médiateur” : face à qui ?

Loin d’admettre qu’il existe de sérieux problèmes, la lettre des “douze supérieurs” n’en dit rien. Elle peint un décor idyllique : les communautés tridentines seraient toutes archi-loyales envers le pape, pleines d’enthousiasme pour Vatican II, et coopéreraient activement à toutes les œuvres diocésaines… Ce qui revient à dire que le motu proprio est une infamie. Voici donc la seconde contradiction de la lettre : si (comme elle le proclame) l’attitude de tous les groupes traditionalistes était coopérative dans tous les diocèses, et si leur adhésion au magistère était réelle*, les leaders de ces groupes n’auraient rien à craindre d’une enquête canonique ! Or les “douze supérieurs” concluent leur lettre en avouant justement ressentir cette crainte, et en demandant aux évêques de désigner “un médiateur qui soit pour nous le visage humain du dialogue”. Façon de dire qu’ils craignent comme inhumaines (car n’étant pas “pour nous”) les autorités d'Eglise qui enquêteront. Lesquelles visent-ils ? Sans doute pas les autorités diocésaines ; demander aux évêques un médiateur pour se protéger de ces mêmes évêques serait d'ailleurs une balourdise... Non, les signataires semblent craindre plutôt la venue d'inspecteurs romains : c’est le genre de crainte qu’exprimait Mgr Lefebvre vers 1975. On connaît la suite.

Si les signataires demandent aux évêques une protection face à Rome, il y a peut-être chez eux un calcul sous-jacent : attirer plus ou moins les évêques français dans le camp des instituts visés par le motu proprio. Les évêques se mettraient ainsi en porte-à-faux... La ficelle est un peu grosse et les évêques l’ont certainement vue, malgré une tendance à fermer les yeux sur les dérives (même religieusement inacceptables) d’une fraction de la bourgeoisie.

Que font-ils dans cette galère ?

Mais quand on dit “les signataires”, desquels parle-t-on ? Sur les douze, la moitié au moins ne sont pas concernés par le motu proprio parce qu’ils dirigent des monastères (Le Barroux, La Garde, Lagrasse, Azille, Chémeré) ou un institut de prêtres séculiers (l’ICRSP) relativement engagé dans la vie des diocèses et ne refusant donc pas de concélébrer la messe chrismale. Le motu proprio ne vise en réalité que l’attitude de prêtres appartenant à deux des instituts signataires : le Bon Pasteur (IBP)** et surtout la Fraternité sacerdotale Saint Pierre (FSSP), récemment objet de la sévérité du diocèse de Dijon. La FSSP et l’IBP auraient-ils circonvenu les autres signataires, mieux installés dans le paysage catholique français, pour les impliquer dans une opération de résistance au pape ?

J’ai connu autrefois dom Gérard Calvet, fondateur du Barroux. J’ai admiré en 1988 son réflexe immunitaire – et son sens de l'Eglise – lorsqu’il a coupé les ponts entre son monastère et la FSSPX avant les sacres illicites de Mgr Lefebvre. Il ne se serait certainement pas laissé prendre au piège de la contestation du motu proprio. Et il n’aurait pas feint d’ignorer la blessure ecclésiologique que constitue, de la part de prêtres séculiers exerçant dans un diocèse, le refus de concélébrer la messe chrismale.

 

PS – Déplorons l’écho indû qu’Aleteia donne à cette lettre (après avoir donné la parole à M. Dickès contre le motu proprio). Faut-il y voir l’indice d’une solidarité de milieu sociologique ?

 

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* Quiconque a parlé de Laudato Si’ ou de Vatican II avec des fidèles traditionalistes, connaît l’étendue du problème ! 

** Un signe : c’est du prieuré de Courtalain (Eure-et¨-Loir), séminaire de l’Institut du Bon Pasteur, qu’est datée la lettre des “douze supérieurs” aux évêques.

 

 

 

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Commentaires

SUJETTE À CAUTION

> Cher Patrice
La loyauté de ceux qui se sont laissés "circonvenir" me paraît elle aussi bien sujette à caution, qu'en pensez-vous ?
Après tout, l'on pourrait aussi estimer qu'Alétéia s'est aussi laissé circonvenir !
Une anecdote : l'une de mes relations, ardent supporter de Cheméré, présente la fraternité Saint Vincent Ferrier comme dominicaine alors même que cette communauté se réclame juste d'une inspiration dominicaine. Il n'a pas daigné répondre au mail où je lui faisait remarquer qu'il y avait une certaine exagération dans ses propos.

Cordialement
J-M Poublanc
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Écrit par : Jean-Marie P. / | 04/09/2021

"NARCISSISME"

> Je suis frappée du narcissisme de ces "traditionalistes" qui ne voient qu'eux-mêmes et se victimisent tout le temps. Ce qui les empêche de voir leur responsabilité car c'est leur façon de détourner le motu proprio de Benoit XVI qui a tout déclenché. Dans mon diocèse les "tradis Ecclesia Dei" sont un groupe à part, étanche et en autarcie. Leur attitude est le mépris.
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Écrit par : Marie-Françoise Etchart / | 04/09/2021

ENVERS ET CONTRE TOUT

> Les tradis que je connais sont persuadés d'être l'"avenir de l'Eglise", le "coeur battant de l'Eglise", etc. Ils sont fermés à toute discussion : ils ont raison envers et contre tout, ils n'acceptent aucune critique (alors qu'eux-mêmes ont la dent bien dure à la moindre "incartade" à leur rubricisme liturgique). Ce n'est pas très étonnant que les mêmes milieux soient farouchement anti-vaccin et anti-pass sanitaire : le thème est différent, mais le type de raisonnement est identique.
Aleteia publie n'importe quoi, on ne peut en tirer aucune conclusion. On envoie un mail avec un texte contenant n'importe quoi, et c'est publié. Il y a donc de tout sur aleteia.
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Écrit par : Maud / | 04/09/2021

RESTRICTION MENTALE

> Il y a quelque chose d'assez paradoxal - et de plutôt comique - dans la lettre en question : le foisonnement de références à Vatican II et aux encycliques du pape François. On croirait lire un document jésuite mais non, les signataires sont tous tradis. Sont en effet cités 'Lumen Gentium', 'Amoris Laetitia', 'Sacrosanctum Concilium' et, pour ceux qui n'avaient pas compris le message, re-'Amoris Laetitia'.
Il y a de quoi sourire : nos tradis jusqu'à peu n'avaient pas de mots assez durs contre ce dernier texte, allant jusqu'à envoyer au pape une "Correction fraternelle" et avant cela une liste de "Dubia", envisageant une destitution du pape pour hérésie, fomentant le coup Vigano, etc. Les voici maintenant ardents soutiens de l'action d'un homme qu'ils appelaient jusqu'à peu (et sans doute encore 'in petto') "Bergoglio".
Cet enthousiasme ne doit évidemment tromper personne. Il démontre que la décision estivale du pape fut la bonne, authentiquement inspirée par l'Esprit qui guide l’Église. Si une visitation apostolique devait avoir lieu, elle irait dans le même sens.

P.S. On comprend mieux pourquoi la région Bourgogne-Franche-Comté décida récemment de vendre l'abbaye de Pontigny (hors abbatiale) non à la fraternité sacerdotale Saint-Pierre mais à la fondation Schneider. La présidente de région avait alors affirmé que Rome s'était montrée circonspecte, arguant que l'autorisation nécessaire à l'ouverture d'un séminaire FSSP à Pontigny prendrait des mois voire des années, etc. La région préféra le projet Schneider : on comprend mieux aujourd'hui les raisons de ce choix.

PV


[ PP à PV – Les références à Vatican II etc : ces leaders tradis-là sont capables de restriction mentale et plus "obliques" que leurs frères séparés de la FSSPX... dont néanmoins ils partagent, peu ou prou, l'allergie au concile.]

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Écrit par : Philippe de Visieux / | 05/09/2021

Mgr de KERIMEL

> https://www.la-croix.com/Religion/Motu-proprio-leveque-Grenoble-faut-cesser-relativiser-Concile-Vatican-II-2021-09-03-1201173628
Les évêques sortent (enfin) du bois !

PV


[ PP à PV – Certains d'entre eux, du moins. Ce n'est pas le cas de Mgr Lebrun, cf ci-dessous... Mais le texte de Mgr de Kerimel (Grenoble) est excellent. ]

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Écrit par : Philippe de Visieux / | 05/09/2021

PORTE À FAUX ?

> D'après vous, Mgr Lebrun se mettra donc en porte-à-faux, puisqu'il déclare:
« Cette lettre sonne juste par rapport à ce que j’entends des fidèles, elle est sincère, elle arrive au bon moment. L’épiscopat est attentif à cet appel, commente Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, l’un des deux évêques plus particulièrement chargé de ce dossier pour l’épiscopat. On comprend qu’ils expriment le besoin d’un interlocuteur et je n’imagine pas que cette question ne soit pas abordée à Rome pendant les visites ad limina.» ?

Philippe S.


[ PP à PS – Oui. Il se met en porte-à-faux en acceptant la vision idyllique proposée par la lettre, vision qui nie objectivement la pertinence du motu proprio !
Rappelons par aiilleurs que le pape a pris sa décision en lien avec l'épiscopat français. Si des évêques aujourd'hui arrondissent les angles, c'est un effet du langage ecclésiastique...]

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Écrit par : Philippe S. / | 05/09/2021

à Philippe S. :

> Le "besoin d'un interlocuteur" ? Le Motu proprio est pourtant clair : l'interlocuteur, c'est lui, tout du moins dans son archidiocèse de Rouen. Il y a autant d'interlocuteurs qu'il y a d'évêques : à l'ordinaire revient l'autorité sur la liturgie dans son diocèse. Le texte de juillet est précis, les évêques ont à présent à le recevoir et à l'appliquer.

P.S. J'étais la semaine dernière dans le diocèse de Hualien, à l'Est de Taïwan, qui comprend une importante population catholique aborigène. Deux prêtres français âgés, que je connais de longue date, m'ont fait part avec regret et incompréhension du changement de paradigme qui touche les nouveaux desservants envoyés par les Missions étrangères de Paris : soutane (par 35 degrés et moiteur insoutenable), messe en latin ad orientem, retournement des autels, etc. Sitôt le Motu proprio publié, l'évêque de Hualien imposa le retour aux messes en mandarin : soulagement des deux pères devant cette décision de l'ordinaire. À leurs yeux, les initiatives de leurs confrères n'aidaient en rien une évangélisation suffisamment difficile pour ne pas y ajouter un fossé linguistique. Initiatives dictées sans doute par un certain milieu auquel appartiennent les jeunes prêtres français, mais qui perdent toute raison d'être dans des villages aborigènes perdus en montagne. Mgr Lebrun pourra constater que même à dix mille kilomètres de Rome, son frère dans l'épiscopat sut se montrer être un "interlocuteur" fort efficace !

PV


[ PP à PV – Tant que nos évêques craindront les intégristes, rien n'avancera dans ce domaine... ]

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Écrit par : Philippe de Visieux / | 06/09/2021

MONSEIGNEUR SE TROMPE

> https://www.la-croix.com/Religion/eveques-francais-Rome-Nous-ninteressons-pas-beaucoup-contemporains-2021-09-06-1201173993

Curieuse prise de position épiscopale : « nous n’intéressons pas beaucoup nos contemporains ». Quand on voit le succès que connaissent les évangéliques en France et partout dans le monde, on ne peut pas dire que l'homme moderne se désintéresse de la transcendance. Le problème porte davantage sur la manière de porter le message que sur le message lui-même, qui porte sur ce dont manque le plus la société post-moderne balkanisée : l'amour. Des évêques de terrain, non des administrateurs : voilà ce que l'on aimerait voir.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 07/09/2021

JÉSUITE

> Les fils spirituels d'Ignace sortent du bois !

https://twitter.com/GaelGiraud_CNRS/status/1434762518459731968?s=20

https://twitter.com/GaelGiraud_CNRS/status/1434764248027127814?s=20
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 07/09/2021

à Patrice :

> "Tant que nos évêques craindront les intégristes" : dans l'Éducation nationale face à un élève rebelle ou des parents difficiles, le mot d'ordre, c'est "pas de vagues !". On en est un peu là dans les diocèses mais les choses changeront nécessairement avec le Motu proprio : les évêques ne peuvent plus faire comme s'il n'y avait pas de problème de communion ecclésiale.

PV


[ PP à PV – Si, hélas, certains le peuvent encore. Mgr Lebrun nous explique qu'à sa connaissance il n'y a aucun problème... Il est vrai qu'une partie des bourgeois cathos rouennais croit que l'organe d'information catholique en France est le Salon Beige. (J'ai été personnellement témoin de cet intégrisme inconscient à Rouen il y a quelques années).]

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Écrit par : Philippe de Visieux / | 08/09/2021

LA LITURGIE EST UN PRÉTEXTE

> Cela me rappelle, bien sûr en adaptant les faits, la tentative de séparer le clergé constitutionnel de l'" Église de Rome sous la Révolution.Je crains que sous prétexte de défendre les valeurs traditionnelles il y ait un risque grave de schisme.
Dommage que la liturgie soit un prétexte pour désobéir . Nous devons une obéissance absolue aux Évêques et au Pape.
Certains catholiques traditionalistes l' oublient. Dans leurs propos où est la charité et l' amour du prochain? Ne nous laissons pas prendre aux pièges de l' esprit de division. Seigneur délivrez nous du Mal.

JMJ


[ PP à JMJ – La forme du rite n'est en effet qu'un prétexte pour le milieu intégriste. Sa rupture avec l'Eglise réelle tient surtout à des causes sociologiques, dont fait partie la divergence entre ce milieu et le magistère de l'Eglise sur les questions de société contemporaines.
Qu'ils l'admettent ou non, les "traditionalistes" sont aussi un clan politique : ce qui rend impure leur prétendue croisade pour "l'Eglise de toujours" (en fait : une Eglise fantasmée). ]

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Écrit par : Joffres Jean Michel / | 10/09/2021

> Merci cher Monsieur de Plunkett pour vos prises de position courageuses.
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Écrit par : Joffres Jean Michel / | 10/09/2021

TAIWAN

> Remarque sur l'exemple de Taïwan
je ne suis pas sûr que la messe en latin soit une bonne idée là bas, mais quel rapport avec le motu proprio ? celui ci concerne le missel de 1962, et rien ne saurait interdire de célébrer la messe de Paul VI en latin, c'est un abus de pouvoir de l'évêque.
"L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins" §36.1 Sacrosanctum Concilium (même si le § suivant permet une certaine utilisation des autres langues)
Visiblement il n'y a pas que les tradis qui n'acceptent pas l'intégralité de Vatican II ...
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Écrit par : Tryphon Tournesol / | 10/09/2021

à Tryphon Tournesol :

1. Je n'ai jamais affirmé que l'usage de la langue latine était inapproprié en général ; dans d'autres commentaires, je me réjouissais par exemple du fait que le latin est utilisé à la basilique Saint-Epvre de Nancy dans la célébration selon le missel de 1969. Célébrer en latin devant une assemblée aborigène vieillissante maîtrisant difficilement la langue nationale et ne parlant habituellement que le langage aborigène ne me semble pas particulièrement adéquat. De la à sous-entendre que je n'accepte pas le Concile, je ne vois pas le rapport.
2. Les prêtres auxquels il était fait référence célébraient (occasionnellement, m'a-t-on dit, mais tout de même assez souvent) selon le missel de 1962, d'où l'intervention de l'ordinaire. Le lien avec le Motu proprio est établi.
3. J'accepte l'enseignement de tous les conciles de l’Église, y compris le dernier, dans l'intégralité de leurs textes. Ce que l’Église croit, je le crois également. Nul besoin d'user de formules aussi désobligeantes qu'inexactes pour jeter la suspicion sur ce que l'on ignore.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 12/09/2021

CEUX QUI DIVISENT VRAIMENT LES CATHOLIQUES

> https://twitter.com/LB2S/status/1455227985250951175?s=20

Tout ce que la catholicité compte de bergogliophobes est à l'unisson dans ce brûlot publié outre-Atlantique il y a quelques jours.
Des noms hélas trop connus sauf... celui du pape émérite qui ne s'est pas laissé embarquer dans cette nouvelle attaque : Ratzinger aime trop l'Église pour se livrer à de telles bassesses.
La liste des signataires a ceci de comique qu'elle place l'inénarrable Michel Onfray aux côtés des cardinaux Burke, Zen, Müller, Brandmüller, Sarah, des archevêques Viganò, Gullickson (ancien nonce en Suisse de triste mémoire), de l'évêque des steppes Schneider, de l'ancien prêtre lefebvriste Claude Barthe, des laïcs Christophe Geffroy, Jean-Pierre Maugendre (Renaissance catholique), etc.
Beaucoup de fiel qui se dégage des intitulés mêmes des articles, sans évoquer un titre d'ouvrage aussi fallacieux que scandaleux, 'De la paix de Benoît à la guerre de François'.
Prions l'Esprit saint devant cet énième coup de boutoir donné à l'unité ecclésiale.

PV


[ PP à PV – Mais si vous critiquiez ces gens sur Facebook, vous seriez, comme moi, agressé suavement par des dames qui vous accuseraient de "diviser les catholiques". Combe de l'aveuglement,; ou parfaite hypocrisie ?
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 03/11/2021

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