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21/04/2021

La forêt, le virus, l'économie (...et ses idiots utiles)

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Ce qui ravage le monde. Et les fêlés qui le nient, ou nient ses causes économiques et écologiques... Ma chronique à Radio Présence (Toulouse Midi-Pyrénées) et Radio Fidélité Mayenne :


https://www.radiopresence.com/IMG/mp3/21042021_chroeco_airtemps.mp3

 

<<   Un virologue brésilien interviewé par une radio française disait il y a quelques jours : “Vous ne vous en rendez pas compte, mais le Brésil sous Bolsonaro est devenu une bombe sanitaire qui va exploser sur le monde, et après le coronavirus il y aura les virus des animaux de l’Amazonie, que la déforestation va répandre partout.”  Oui : la “déforestation”, la promiscuité du monde humain avec le monde animal des forêts dévastées…. C’était la cause probable du Covid-19. Or la déforestation continue à travers le monde, sous la pression des intérêts économiques. Le lien entre ceux-ci et le ravage de l’Amazonie est flagrant en la personne de M. Bolsonaro, très fort pour pérorer contre une subversion communiste inexistante, mais très faible devant les multinationales et l’agro-industrie qui, elles, existent... et sont liées entre autres à la déforestation.

Cette fureur bolsonarienne contre des moulins à vent, et cette connivence avec le système économique mondial, on les retrouve en Europe et en France dans des courants d’opinion qui font du bruit sur Twitter ou Facebook. Comme M. Bolsonaro, ils vitupèrent des moulins à vent, de mystérieux complots d’on ne sait pas qui pour on ne sait pas quoi ; et comme M. Bolsonaro, ils font silence sur le rôle-clé du système économique, même quand ils en sont victimes (ce qui montre de leur part une sorte de masochisme). Longtemps ils ont nié l'existence de la pandémie, mais ça devient difficile en France après cent mille morts. Alors ils l’expliquent par des hypothèses délirantes : tout pour ne pas relier ce virus à la destruction des milieux naturels par le système économique. De la part de gens qui se posent en rebelles, c’est une attitude bizarre…

Aujourd’hui, ce qu’on entend le plus, ce sont des minorités irresponsables qui tournent le dos à toutes les réalités. Mais les réalités seront les plus fortes. Elles finiront toujours par s’imposer, malgré les retards causés par le tapage des irresponsables agitant leurs faux problèmes. Pour que cette perte de temps soit la plus brève possible, pour que cessent les faux débats, il faut aider les attitudes responsables à se faire entendre.  Penser de façon responsable, c’est remonter des effets aux causes sans partir dans les fantasmes.  Puisque les épidémies (il y en a beaucoup) sont l’effet sanitaire d’une cause économique et sociétale, l’attitude responsable est, primo, d’assumer le combat sanitaire, parce qu’il est incontournable et qu’il sert le bien commun ; secundo, de constater lucidement, avec les trois derniers papes, que le système économique doit changer : car pour l’instant il viole ce que Jean-Paul II appelait “des biens trop précieux pour être laissés à la merci du marché”.   >> 

 

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Commentaires

LE JEU

> De fait, les réseaux sociaux ont installé des bulles d'hystérie collective, ce qui fait le jeu de ce que les hystériques croient combattre.
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Écrit par : Paul Bérard / | 22/04/2021

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