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18/03/2021

Vaccins, politique : l'U.E. à la merci du marché mondial

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...comme il fallait s'y attendre selon la philosophie de Bruxelles, dont Paris participe. Ma chronique à Radio Présence (Toulouse Midi-Pyrénées) et Radio Fidélité Mayenne :


<< Incroyable pagaille à propos des vaccins ! Tout se mélange : la science, la politique, les peurs collectives, pour aboutir à une morosité ambiante – les derniers sondages indiquent que 70 % des Français ne croient plus à un retour à la vie normale.

La déprime et le fatalisme risquent donc d’avoir le dernier mot. Alors que les événements pourraient nous pousser, au contraire, à réfléchir et tirer des leçons…

Par exemple : à quoi rime une Europe sanitaire où les Etats attendent le verdict d’une agence bruxelloise… qui elle-même ne sait pas où elle va, enquêtant cette semaine sur l’AstraZeneca alors qu'elle le trouve bienfaisant ?  Autre exemple : comment juger un exécutif bruxellois qui a autorisé le départ de 30 % de vaccins européens vers des pays riches comme les Etats-Unis ou le Japon, alors que Bruxelles n’arrive pas à obtenir que les laboratoires nous livrent, à nous, le nombre de doses promises ?

Mais ces paradoxes échappent à nos médias : comme s’il était admis que la vocation de l’Europe (et d’elle seule) soit de se subordonner au marché mondial… alors que toutes les autres puissances utilisent l’économie comme une arme politique.

Rappelons que, dans ce domaine, M. Biden, à qui nous faisons les yeux doux, maintient en partie la politique de M. Trump… Je ne dis pas que le conflit économique soit une bonne chose : mais que Bruxelles devrait quitter ses dogmes et ouvrir les yeux !

Tout ça montre le désaccord entre le monde d’aujourd’hui et les idées d’hier, dont la philosophie de l’exécutif européen semble être le seul vestige en 2021.

L’utopie de la “mondialisation heureuse” par le règne du marché n’a pourtant rien à voir avec la nécessité d’une solidarité internationale dans le monde actuel : ces réseaux internationaux (qu’il faut faire exister) auraient pour but de sauvegarder et de promouvoir, comme dit Jean-Paul II dans Centesimus annus, “des biens humains trop précieux et fragiles pour être laissés à la merci du marché”.

Parmi les biens précieux et fragiles, il y a la santé humaine. Constatons qu’au bout de trente ans de dogmatisme ultralibéral, notre santé est à la merci des stratégies commerciales de géants de l'industrie pharmaceutique, et que les pouvoirs publics européens se sont placés vis-à-vis de ces groupes privés dans une position d’impuissance. C’était entre les lignes dans certains des traités européens de la fin du XXe siècle. C’est encore aujourd’hui la règle du jeu qu’invoquent nos dirigeants. Les Etats renvoient ainsi la balle à Bruxelles, qui elle-même renvoie la balle aux Etats… Ce cercle vicieux explique les malaises de l’Union européenne ; il faut y remédier. Ne nous étonnons pas que les papes demandent un changement de système économique.  >>

 

 

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10:15 Publié dans Europe, Santé | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vaccins, europe

Commentaires

> Toutes les images d'illustration de votre blog ont sauté. Il reste un carré vide.

Bergil


[ PP à Bergil – Encore maintenant ? Avez-vous ré-initialisé ? Sur mon ordinateur ce problème ne se manifeste pas... ]

réponse au commentaire

Écrit par : bergil / | 22/03/2021

TOUT VA BIEN

> Effectivement, hier toutes les illustrations avaient sauté. Mais tout est de nouveau opérationnel aujourd'hui. Je craignais une opération montée contre ce blog.
______

Écrit par : Bernadette / | 23/03/2021

Les commentaires sont fermés.