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04/04/2020

L'entrée royale de Jésus dans Jérusalem : "Comme un phare lumineux de notre vie"

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Le sens christique du dimanche des Rameaux et de la Passion, développé dans l'homélie du pape François du 24 mars 2013 : 


<< Jésus entre à Jérusalem. La foule des disciples l’accompagne en fête, les manteaux sont étendus devant lui, on parle des prodiges qu’il a accomplis, un cri de louange s’élève : « Béni soit celui qui vient, lui, notre roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » (Lc, 19, 38).

Foule, fête, louange, bénédiction, paix : c’est un climat de joie que l’on respire. Jésus a réveillé dans le cœur tant d’espérances surtout chez les gens humbles, simples, pauvres, oubliés, ceux qui ne comptent pas aux yeux du monde. Lui a su comprendre les misères humaines, il a montré le visage de miséricorde de Dieu, il s’est baissé pour guérir le corps et l’âme. Ça, c’est Jésus. Ça, c’est son cœur qui nous regarde tous, qui regarde nos maladies, nos péchés. L’amour de Jésus est grand. Et ainsi il entre dans Jérusalem avec cet amour, et nous regarde tous. C’est une belle scène : pleine de lumière – la lumière de l’amour de Jésus, celui de son cœur –, de joie, de fête.

Au commencement de la Messe nous l’avons répété nous aussi. Nous avons agité nos palmes, nos rameaux d’olivier. Nous aussi nous avons accueilli Jésus ; nous aussi nous avons exprimé notre joie de l’accompagner, de le savoir proche, présent en nous et au milieu de nous, comme un ami, comme un frère, aussi comme un roi, c’est-à-dire comme un phare lumineux de notre vie. Jésus est Dieu, mais il s’est abaissé pour marcher avec nous. Il est notre ami, notre frère. En cela il illumine notre marche. Et ainsi nous l’avons accueilli aujourd’hui.

Et c’est la première parole que je voudrais vous dire : joie ! Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes : un chrétien ne peut jamais l’être ! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement ! Notre joie n’est pas une joie qui naît du fait de posséder de nombreuses choses, mais elle naît du fait d’avoir rencontré une Personne : Jésus, qui est parmi nous ; elle naît du fait de savoir qu’avec lui nous ne sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même quand le chemin de la vie se heurte à des problèmes et à des obstacles qui semblent insurmontables, et il y en a tant ! Et à ce moment-là vient l’ennemi, vient le diable, si souvent déguisé en ange, et insidieusement il nous dit sa parole. Ne l’écoutez pas ! Suivons Jésus ! Nous accompagnons, nous suivons Jésus, mais surtout nous savons que lui nous accompagne et nous met sur ses épaules : ici se trouve notre joie, l’espérance que nous devons porter dans notre monde. Et s’il vous plaît ! ne vous laissez pas voler l’espérance ! Ne vous laissez pas voler l’espérance ! Celle que Jésus nous donne.

Pourquoi Jésus entre-t-il à Jérusalem, ou peut-être mieux : comment Jésus entre-t-il à Jérusalem ? La foule l’acclame comme roi. Et lui ne s’oppose pas, il ne la fait pas taire (cf. Lc 19, 39-40). Mais quel type de roi est Jésus ? Regardons-le : il monte un petit âne, il n’a pas une cour qui le suit, il n’est pas entouré d’une armée symbole de force. Ceux qui l’accompagnent ce sont des gens humbles, simples, qui ont la capacité de voir en Jésus quelque chose de plus. Ils ont le sens de la foi qui dit : « c’est le Sauveur ».

Jésus n’entre pas dans la Ville sainte pour recevoir les honneurs réservés aux rois terrestres, à qui a le pouvoir, à qui domine ; il entre pour être flagellé, insulté et outragé, comme l’annonce Isaïe dans la première Lecture (cf. Is 50, 6) ; il entre pour recevoir une couronne d’épines, un bâton, un manteau de pourpre, sa royauté sera objet de dérision ; il entre pour monter au Calvaire chargé d’un bois. Et alors voici la deuxième parole : Croix. Jésus entre à Jérusalem pour mourir sur la Croix. Et c’est justement ici que resplendit son être de Roi selon Dieu : son trône royal est le bois de la Croix ! Je pense à ce que Benoît XVI disait aux cardinaux : vous êtes des princes, mais d’un Roi crucifié. Le bois de la croix est le trône de Jésus. Parce Jésus prend sur lui le mal, la saleté, le péché du monde, et aussi notre péché, de nous tous, et il le lave, il le lave avec son sang, avec la miséricorde, avec l’amour de Dieu.

Regardons autour de nous : combien de blessures le mal inflige-t-il à l’humanité ! Guerres, violences, conflits économiques qui frappent celui qui est plus faible, soif d’argent, que personne ne peut emporter avec soi, on doit le laisser. Ma grand-mère nous disait à nous enfants : le linceul n’a pas de poches. Amour de l’argent, pouvoir, corruption, divisions, crimes contre la vie humaine et contre la création ! Et aussi – chacun de nous le sait et le reconnaît – nos péchés personnels : les manques d’amour et de respect envers Dieu, envers le prochain et envers la création tout entière. Et sur la croix Jésus sent tout le poids du mal et avec la force de l’amour de Dieu le vainc, le défait dans sa résurrection. C’est le bien que Jésus fait à nous tous sur le trône de la Croix. La croix du Christ embrassée avec amour ne porte pas à la tristesse, mais à la joie, à la joie d’être sauvés et de faire un tout petit peu ce qu’Il a fait le jour de sa mort ! >>

 

 

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Commentaires

MESSES DES RAMEAUX EN AUDIOVISUEL, 05/04/ 2020

► TV Lourdes :
10h Messe en direct depuis la grotte de Lourdes

► KTO :
A 10h depuis la grotte de Lourdes
A 11h depuis Rome avec la messe présidée par le pape François
A 18h30 depuis l’église Saint-Germain l’Auxerrois à Paris, présidée par
Mgr Michel Aupetit (archevêque de Paris)

► France 2 (Le Jour du Seigneur) :
A 10h45 depuis les studios du Jour du Seigneur avec la messe présidée par Mgr Patrick Chauvet (recteur de Notre-Dame)

► RCF :
A 18h15 depuis la chapelle de l'archevêché de Lyon, présidée par Mgr Emmanuel Gobilliard (évêque auxiliaire de Lyon)
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Écrit par : Messes des Rameaux | 04/04/2020

ASTRES

> Un peu de beauté dans un monde de brutes :
ces jours-ci il y a une très belle conjonction de Vénus et des Pléiades.
Le soir vers 9h30/10h regardez à l'ouest.
L'énorme étoile c'est Vénus. Si vous prenez de simples jumelles, vous verrez très bien à côté plein de petites étoiles en carré : les Pléiades.
Il semblerait que les hommes préhistoriques les aient représentées sur les parois des grottes en Dordogne.
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Écrit par : E Levavasseur / | 05/04/2020

SACREMENTS ET SACRAMENTAUX

> https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Coronavirus-celebrer-Rameaux-sans-rameaux-2020-04-03-1201087609
Sans vouloir jouer au rabat-joie de service, il me semble qu'on peut tout à fait méditer l'entrée du Christ à Jérusalem et la trahison du peuple qui L'avait acclamé sans nécessairement ramener chez soi quelques branches de buis bénit.
« Est-ce que le prêtre peut bénir les branches de buis par téléphone ? Et comment protéger notre maison ? » : n'est-ce pas là un héritage du vieux fond païen, qui verrait en ce branchage bénit une sorte de talisman destiné à éloigner la foudre et autres calamités ? Non, le buis bénit n'a rien de magique : il n'est en aucune manière comparable au gui coupé par les druides, l'accrocher aux crucifix ne protégera pas davantage les maisons que s'en abstenir. Par contre, ce buis peut aider le chrétien à se souvenir, dans sa prière, de ce long évangile des Rameaux et, par ce biais, à fortifier la foi en Christ, seul Seigneur et Sauveur.
Ceci vaut pour tous les sacramentaux : l'eau de Lourdes sans la foi ne guérit pas, c'est la foi en Christ qui sauve. Il en est de même pour les sacrements : le Corps du Christ sous l'espèce du pain eucharistique n'est pas magique : s'il l'était, les non-croyants pourraient le recevoir. Non, il faut la foi et, dans le cas de l'Eucharistie, ne pas être en état de péché mortel sans quoi on ne communierait pas au Christ mais à son propre péché.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 06/04/2020

CONGO

> Espérance en Christ Miséricordieux
https://www.makanisi.org/lutte-contre-le-covid-19-et-si-la-solution-venait-de-la-rd-congo/
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Écrit par : Bernard B. / | 06/04/2020

Espérance

> https://lejournal.cnrs.fr/articles/masques-de-protection-la-piste-prometteuse-du-recyclage
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Écrit par : Bernard B. / | 06/04/2020

PELL ACQUITTÉ

> https://www.lefigaro.fr/flash-actu/australie-le-cardinal-pell-va-sortir-de-prison-apres-sa-victoire-en-appel-20200407

Grande sagesse que le pape François a eue de ne pas sanctionner le cardinal Pell ab initio. S'il l'avait défroqué dès la condamnation de première instance, il aurait fallu justifier a posteriori l'imposition de sanctions canoniques alors que l'homme vient d'être acquitté par la juridiction suprême australienne. Ceci ne signifie aucunement que le cardinal Pell retrouvera des fonctions de direction au sein de l'Église : peut-être le prélat australien suivra-t-il l'exemple du cardinal Barbarin qui, en se retirant, souhaite à son ancien archidiocèse de pouvoir tourner une page douloureuse de son histoire.

PV


[ PP à PV – Souhaitons que la bonté du pape aide le cardinal Pell à cesser de démolir 'Laudato Si' dans les clubs trumpistes... ]

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Écrit par : Philippe de Visieux / | 07/04/2020

ROME ET CANBERRA

> http://www.rfi.fr/fr/europe/20200408-vatican-soulagement-acquittement-cardinal-pell-pedophilie

Désinformation sur RFI : le Saint-Siège ne s’est pas "félicité du jugement des sept juges" australiens, n'a pas "salué l'acquittement du cardinal australien George Pell" et n'a pas "accueilli avec soulagement" cette mesure : si l'on s'en tient à l'article publié sur vaticannews.va, le Siège apostolique réaffirme sa "confiance dans l'autorité judiciaire australienne", accueillant "avec faveur la sentence unanime prononcée par la Haute Cour".
En d'autres termes, le Vatican a simplement pris acte de l'acquittement, sans se porter sur le fond du dossier (qui n'est pas de son ressort mais de celui de la justice australienne).
RFI ne devrait pas davantage chercher à interpréter l'homélie papale d'hier : le pontife n'a pas "jeté le trouble en rappelant la persécution de Jésus et en demandant de prier pour ceux qui subissent des injustices". Tous les matins, en effet, le pape François célèbre l'Eucharistie à l'intention des victimes directes ou indirectes de la pandémie ; il aurait été bon que le journaliste de RFI le signale au lieu d'écrire à charge comme il l'a fait.

PV


[ PP à PV – Ce que nombre de journalistes voudraient de l'Eglise catholique, c'est qu'elle laisse tomber "toutes ces bondieuseries" pour se consacrer à promouvoir les nouvelles moeurs. ]

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Écrit par : Philippe de Visieux / | 08/04/2020

QUEL "ESSENTIEL" ?

> https://www.lefigaro.fr/sciences/confinement-une-occasion-de-retrouver-le-sens-de-l-essentiel-20200408

... et d'autres journalistes pour qui "retrouver le sens de l'essentiel", c'est participer à une méditation 'Nouvel Âge' à 4 heures du matin, avec photo pseudo-'zen' à l'appui.
Non : l'essentiel, c'est Dieu bien sûr, et c'est à nous de le rappeler devant cette promotion faite sans relâche des religiosités d'inspiration orientale.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 09/04/2020

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