30/12/2018
"Benalla rendait compte à l'Elysée"
L'homme d'affaires Pilippe Hababou-Solomon vend la mèche au Point, et "l'entourage" (?) de M. Benalla confirme :
https://www.lepoint.fr/politique/alexandre-benalla-rendai...
<< Lorsque Philippe Hababou Solomon et Alexandre Benalla se sont connus avenue Gabriel, près des Champs-Élysées, en septembre 2018 pour les uns, en novembre selon Solomon, l'ex-garde du corps du président de la République avait lancé : « J'ai le Président avec moi. » « Il a même voulu montrer des textos qui le prouvent, raconte un témoin, et Philippe n'a pas souhaité prêter attention. Il avait besoin de quelqu'un qui l'introduise en Afrique de l'Ouest. Alexandre avait participé à la tournée africaine d'Emmanuel Macron en 2017. » « J'ouvre mes portes tout seul, rétorque Solomon, je n'ai besoin de personne pour rencontrer un chef d'État.» « J'ai été conseiller de Jacob Zuma, le président sud-africain. Benalla n'est pas un sésame, mais c'est vrai qu'il rend des comptes à l'Élysée sur ses déplacements », précise Philippe Hababou Solomon. Interrogé par Le Point, Alexandre Benalla a préféré renvoyer vers son entourage proche : « Alexandre rendait compte de ses déplacements à l'Élysée. » À qui ? « Au plus haut niveau. » >>
09:52 Publié dans Macron | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
BENALLA EN RAJOUTE
> Non seulement il "rendait compte à l'Elysée" mais c'était à Macron lui-même et sur des sujets importants, depuis six mois ! En tout cac c'est ce que Benalla raconte maintenant.
Avec des amis pareils Macron n'a pas besoin d'ennemis.
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Écrit par : Servoz / | 02/01/2019
CROISILLON
> Rude année pour notre Président, qui a accumulé en 2018 les maladresses de communication, se laissant déborder et chutant de Caraïbe (la photo avec deux jeunes de Saint-Martin qui fit tant jaser) en Benalla…
Il fallait rétablir une image aussi écornée. Aussi me suis-je demandé, l’autre soir, si la communication de l’Elysée n’avait pas trouvé, depuis quelque temps déjà, « l’image », que dis-je, « l’icône » qui tue toutes les autres images, tant elle puise profondément dans l’inconscient collectif.
Ainsi avons-nous vu, depuis l’Elysée, le Président Macron s’adresser au peuple coiffé d’un croisillon de fenêtre derrière la tête. Non devant une bibliothèque ou l’un des murs augustes du palais mis à sa disposition… mais devant un simple vitrage. S’agirait-il de nous indiquer…
1/ que sa présidence est en même temps verticale et horizontale, comme cette croisée qui lui tient lieu de chapeau ;
2/qu’il n’est pas enfermé entre quatre murs et qu’il lui arrive de mettre le nez au carreau pour contempler le (bas) monde qui l’entoure ;
3/ que si vous le cherchez, courez… vous ne le trouverez pas car il aura déjà été exfiltré par le jardin présenté en perspective ?
Mais non, cette mise en scène, à l’évidence, répond parfaitement à l’ambition « jupitérienne » du chef de l’Etat. Elle n’a rien de vulgaire et prosaïque.
Ce que nous a montré l’Elysée à la veille du Nouvel An est tout uniment un Emmanuel Macron en gloire, à la tête auréolée d’une croix… Ce que sa prestation transmet à notre inconscient, c’est la comparaison d’un Président « autocrator », debout et droit dans ses bottes, au 31 décembre 2018, avec les nombreuses représentations du Christ en gloire, et par exemple celle du souverain modèle, le Christ « pantocrator » de la Basilique Sainte-Sophie…
« Macron au croisillon », vidéo-vitrail de notre Nouvel An, aura-il une suite ? Nous devrions savoir assez vite si le « génie » dont a fait preuve en l’occurrence la com’ élyséenne mérite d’entrer dans l’histoire…
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Écrit par : Denis / | 03/01/2019
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