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22/11/2018

Le libéralisme n'est pas l'économie : c'est... une religion

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“Je crois fondamentalement dans le marché, mais nous devons admettre qu’il ne fonctionne pas” :  cette phrase extraordinaire a été prononcée le 18 novembre par Timothy D. Cook, successeur de Steve Jobs au poste de directeur général d’Apple…


 

► Chaque mot de sa phrase mérite examen. Elle pose que le marché est “fondamentalement” objet de foi : Tim Cook croit dans le marché” tout-puissant (comme le Credo dit : “I believe in God the Father Almighty”) ; attitude propre à la religion, non à l’analyse économique. Le libéralisme n'est pas une science, c'est un culte... Mais Tim Cook constate aussi que le marché “ne fonctionne pas”. En conclura-t-il, comme les théologiens chrétiens, que la toute-puissance de ce dieu Marché – comme celle du Père (almighty) au sein de la Trinité –  s’exprime non en termes de fonctionnel utilitaire mais de don gratuit ?  Impossible, puisque le dieu Marché est celui de l’échange vénal !  Première impasse.

Deuxième impasse : c’est précisément dans le domaine de l’échange vénal, son exclusif domaine, que ce dieu objet de foi – le Marché – “ne fonctionne pas” selon Tim Cook. Du coup, la foi de ce patron dans le Marché paraît vouée à l’avis méprisant du prophète (1 Samuel 12 :21) sur les idoles :   “Ces choses de néant…”

Le patron d’Apple a en effet de quoi s’inquiéter. Sur les marchés, les valeurs technologiques étaient en déroute au début de la semaine ; Apple a perdu un quart de sa valeur depuis le 3 octobre ; Tim Cook constate que les ventes d’iPhone piétinent et que la croissance a des limites, ce qui est une contradiction intenable – le concept néolibéral de Croissance impliquant que celle-ci soit illimitée.

Pour sa défense, il dira que sa phrase parle d’un dysfonctionnement du Marché non pas en général, mais en ce qui concerne les seuls GAFA. Mauvais argument. Car les GAFA étaient justement le stade suprême du néobéralisme ! Le business du virtuel numérique – censé croître de façon désormais illimitée – devait démoder l’économie réelle et ses limites : c’est en cela qu’il implémentait une disruption, comme on dit chez les commerciaux de La République en marche [*]. Or c'est cette utopie, censée résumer l'avenir, qui flageole devant les affres boursières d’Apple, d’Amazon (moins 27% depuis le début septembre), de Facebook  (moins 40% depuis juillet) et d’Alphabet-Google (moins 1/5e), les quatre GAFA cumulant une perte de 979 milliards de dollars... On ne peut plus seriner aux citoyens que des réalités comme le chômage, ou l’asphyxie des villes moyennes, ne sont que transition vers un bonheur omniconnecté garanti par l’admirable puissance de géants d’outre-Atlantique, auxquels l’Elysée déroule des tapis rouges.

Pour nous chrétiens, c’est l’occasion de se souvenir des paroles concrètes et radicales de Jésus contre Mammon, et de prendre au sérieux ce que l’Eglise (notamment par les papes successifs) dit de l’idole Argent :  en particulier Laudato Si', quand elle parle du mirage du tout-technologie.

 

 

__________

[*]  En utilisant “implémenter” dans tous les domaines, les commerciaux participent activement à la dislocation de la langue française par l’invasion du globish. L’Académie française résiste et rectifie : “Le nom anglais implement signifie « outil, ustensile », et le verbe to implement, « rendre effectif » et « augmenter ». Ce verbe a pris deux autres sens dans le domaine de l’informatique. Il signifie, en parlant d’un logiciel, « l’installer en réalisant les adaptations nécessaires à son fonctionnement ». On le traduit dans ce cas par implanter (implanter un logiciel). Il signifie d’autre part « effectuer l’ensemble des opérations informatiques qui permettent de définir un projet et de le réaliser ». On le traduit alors par implémenter (implémenter un système d’exploitation). On se gardera de confondre ces deux verbes dans le domaine informatique, et l’on évitera surtout, dans la langue courante, d’user du terme implémenter pour des réalités ne relevant pas de ce domaine.” (Académie-française.fr, 7/05/2013).

 

 

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Commentaires

GAFAM

> La notion de GAFA m'insupporte !!! En effet beaucoup de monde oublie le M de Microsoft. Il est ainsi beaucoup plus convenable de dire GAFAM.
Et un peu de saine lecture : http://www.dicosmo.org/HoldUp/
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Écrit par : Pierre O. / | 22/11/2018

"GRRRR"

> Le libéralisme est une foi; il a aussi une morale. En l'occurrence, il s'agit de la morale épicurienne. John Stuart Mill, par exemple est explicite sur ce sujet. Inutile de dire que cette morale est incompatible avec la foi catholique.
Il me paraît important ici, de signaler ce qui semble être l'un des mensonges du libéralisme contemporain. On nous apprend sans cesse que le travail n'est pas assez valorisé (ces derniers jours encore, Mme Amélie de Montchalin sur les ondes). Il semblerait que les chômeurs soient au fond mieux rémunérés que les travailleurs. On sait que saint Jean-Paul II s'est élevé contre l'état de l'assistance dans lequel peut sombrer l'état du bien-être: il est évident qu'il convient de veiller à ce qu'il n'en soit pas ainsi. Mais on sait par ailleurs que Jean-Paul II ne portait pas le libéralisme dans son coeur.
Pour le reste, il ne faut pas chercher beaucoup pour apprendre que dans les pays libéraux, on trouve nombre de travailleurs pauvres. Ainsi, par exemple 'Le Monde' nous apprenait, il y a quelques semaines, que 2/3 des salariés d'Amazon en Arizona sont à l'aide alimentaire (https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/02/amazon-fixe-son-salaire-minimal-a-15-dollars-aux-etats-unis_5363549_3234.html ).
On trouvera une quantité d'informations sur ce sujet des travailleurs pauvres dans moult pays gangrénés par les idées libérales. Or, on nous vend sans cesse que le problème, c'est le chômage. On vient de l'apprendre, ces dernières semaines, le chômage n'a jamais été aussi faible en Allemagne, aux Etats-Unis, ou encore aux Pays-Bas. Mais on l'apprend dans le même temps, les inégalités n'ont jamais été aussi élevés dans ces pays et dans d'autres où le chômage est faible.
Aussi le baratin libéral qui nous vante des réformes pour faire baisser le chômage nous promet au fond la pauvreté: pas très glamour. Je ne suis pas sûr que le chômage soit le seul problème.
J'ai surtout l'impression qu'il est un argument que des gens aisés bouffis d'égoïsme ont trouvé pour ne pas dépenser un sous pour aider des gens dans la difficulté. Et c'est à peu près tout. Le libéralisme ne résout pas le problème de la pauvreté, il l'aggrave. Quand on songe à Carlos Ghosn... grrrr. Et quand on songe que nos hommes politiques sont des fans de ce genre de personnages (j'aimerais bien voir la liste des invités lors de son mariage à Versailles).
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Écrit par : ND / | 22/11/2018

ACQUITTÉ

> C'est une des deux faces complémentaires de la religion de l'individualisme. L'autre face est le multiculturalisme, qui dégage la route en détruisant tout repère moral:
https://www.lamanchelibre.fr/actualite-620903-normandie-juge-pour-le-viol-d-une-lyceenne-il-est-acquitte
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Écrit par : Pierre Huet / | 22/11/2018

PAS D'ACCORD

> à Pierre Huet - Pas d'accord du tout pour qu'on s'en prenne aux immigrés dans ce cas. A en juger par les considérations du juge le fait n'a pas dû ressembler à un viol caractérisé mais à un rapport sexuel "pas totalement consenti". Et pourquoi ces deux jeunes en étaient-ils venus aux environs de l'acte sexuel ? Il y a un fossé entre les codes de comportement de la jeune Occidentale 2018 et du jeune venu d'Afrique ou d'un pays musulman. Une façon d'agir et de montrer son corps, normales et n'engageant à rien pour des Occidentaux, serait un appel direct à l'acte sexuel dans d'autres sociétés. Il faut du temps à l'immigré pour s'habituer à notre merveilleuse civilisation occidentale où le porno est devenu le climat normal et où des comportements féminins qui auraient scandalisé nos grands-parents sont devenus "l'expression du bien-être", mais où la femme appelle les flics si un homme se laisse tromper par les apparences. Un homme né en France est censé savoir faire attention. Mais un homme né à des milliers de kilomètres ?
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Écrit par : Dona Kamin / | 23/11/2018

LIBÉRALISME : INCOMPATIBLE AVEC LE CATHOLICISME

> Cela explique pourquoi certains "prétendus catholique" contestent au pape le droit de parler d'économie ! car, comme leur religion c'est le libéralisme, qu'ils croient en leurs "dogmes", toute personne qui conteste leur "dogme" est dans l'erreur. Et comme ils n'ont pas compris qu'ils sont de "religion libéraliste", et qu'ils se croient "catholiques", ils confondent leur "étiquette sociale" avec leur "religion" et leur "religion" avec leur "pratique économique".
D'où le dialogue de sourd.
Et l'on peut alors comprendre la "vendetta religieuse" face au pape (le "grand hérétique" économique) car il conteste leur religion, et qu'ils voudraient bien "brûler sur le bucher de l'inquisition" qui est FaceBouc, Twiteur, YouTube, Internet & co. Le libéralisme a ses temples (de la consommation), ses grands prêtres (économistes et experts divers), et ses buchers (Fesse de Bouc, Twitueur ...).
Cdt,

Bergil


[ PP à Bergil - Exactement ! Bravo. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Bergil / | 23/11/2018

ÉVANGÉLIQUES ET DISSOCIÉTÉ NÉOLIBÉRALE

> Je discutais hier avec un jésuite belge, par ailleurs connaisseur du dossier chinois, qui me confirmait que la différence majeure entre catholiques et évangéliques, en particulier dans les contextes sud-américain et africain, réside dans le traitement théologique profondément divergent de la relation entre Dieu et la personne humaine.
Il me disait que le discours de certains pasteurs évangéliques s'ancre dans la double prédestination jusqu'à la caricature : si vous avez de l'argent, si vous faites fortune, c'est que Dieu est avec vous ; si vous être pauvre, c'est parce que Dieu souhaite vous punir.
Or ce discours est remarquablement en phase avec le libéralisme et l'individualisme exacerbés de notre époque, d'où l'impression pour les masses que cette théologie ne heurte pas l'air du temps.
Ce jésuite m'expliquait que le catholicisme, mais aussi le protestantisme non évangélique (les luthériens et les réformés 'canal historique'), parce qu'il a mis en exergue une doctrine sociale bien plus en phase avec l'Évangile, se heurte au culte du marché et de l'individu, ce qui le place en opposition systématique avec la société actuelle.
À ses yeux, les dubia et autres filiales suppliques ne sont que le prétexte de milieux américains refusant le discours papal en matière économique, le but de ces milieux étant de faire en sorte que le catholicisme accepte le dogme libéral et ne se présente plus comme un contre-pouvoir, à l'inverse des évangéliques perçus comme inoffensifs.

PV


[ PP à PV- Ce jésuite est remarquable. Ecrit-il quelque part ? ]

réponse au commentaire

Écrit par : Philippe de Visieux / | 23/11/2018

@ Dona Kamin

> Plusieurs choses dans cette affaire.
-Quand on arrive dans un pays inconnu, la moindre des choses est de rester sur une réserve face à des moeurs inconnues.
-Dans quelles cultures saute-t-on comme ça sur les premières fille venue?
-Qu'un jury d'assises, en majorité issu d'un tirage au sort, puisse faire preuve d'un tel RELATIVISME est le résultat effrayant d'un lavage des cerveaux. C'est la porte ouverte à toutes les violences et toutes les sauvageries.
- Euh... question annexe: les féministes s'insurgeront-elles?
______

Écrit par : Pierre Huet / | 23/11/2018

à Pierre Huet

> Je maintiens ce que je disais précédemment. J'ai une certaine expérience sociale des primo-arrivants. Pour eux ce n'est pas "la première venue" : c'est une certaine fille ayant à l'égard d'un certain jeune homme un comportement tellement direct (à ses yeux à lui) qu'il ne peut attirer qu'une seule réponse en acte. La question que je pose au jury normand et aux féministes, c'est : vous rendez-vous compte que l'ambiance ici et les tenues des filles sont vues par le jeune homme primo-arrivant comme un pousse-à-l'acte ? Ou êtes-vous tellement contents de vos moeurs érotomanes que vous n'y voyez plus clair ?
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Écrit par : Dona Kamin / | 23/11/2018

RELATIVISME

> Gag : contre le méchant immigré, la droite d'ordre moral se retrouve à défendre l'Occident porno qu'elle combattait hier.
Euh... c'est quoi "nos valeurs" ? En voilà un relativisme !
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Écrit par : Diognète / | 23/11/2018

à Dora Kamin

> Bien sûr que non, les féministes ne se rendront pas compte. En tout cas pas celles des médias. Elles sont tout à fait OK avec le consumérisme pour dire qu'une fille s'habille en pute non pour provoquer mais "pour elle-même" : ça ne veut rien dire, mais dire autre chose vous vaudrait d'être accusé de "justifier les violeurs".
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Écrit par : Amicie Terray / | 23/11/2018

Dona,

> j'ai failli intervenir dans ce débat, qui me paraît important au regard du monde tel qu'il est aujourd'hui, mais je vois que ce n'est pas possible. On est d'accord avec vous, ou on est un érotomane qui n'y voit pas clair. Si votre argumentaire se réduit aux insultes dès le 2e message, mieux vaut laisser tomber...
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Écrit par : Lucas / | 23/11/2018

À Patrice :

> Il s'agit du père Lardinois, spécialiste des minorités aborigènes du monde chinois. Un homme remarquable, comme beaucoup de disciples d'Ignace.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 23/11/2018

À Dona Kamin :

> les "moeurs érotomanes" sont le fruit du libéralisme, les différents posts de ce blog l'expliquent bien. Comme le multiculturalisme, bras ravageur du libéralisme destiné à détruire les nations en balayant leur cultures et leur souverainetés, en transformant les peuples en étrangers sur leurs propres terres... Les entreprises ne veulent pas de la France, ni d'autres pays, elles veulent des masses de consommateurs atomisés.
Il est donc parfaitement logique de refuser à la fois les "moeurs érotomanes" et le multiculturalisme.
Quand au discours archi-usité : "ce n'est pas de leur faute, c'est de la faute à la France qui ne fait pas ce qu'il faut", quand bien même contient-il une part de vrai, il est complètement déplacé...
______

Écrit par : Gilles Texier / | 23/11/2018

@ Dona Kamin

> Votre vision est relativiste.
Et complètement folle.
Donc pour vous un petit blanc colon arrivant dans un village africain où les femmes étaient à demi nues percevait cela comme un pousse-à-l'acte comme vous dites et n'était pas coupable de viol ?
Le tourisme sexuel n'est pas profiter de la misère mais une réponse au pousse-à-l'acte d'une femme/d'un homme pauvre ?
Vous ne vous rendez pas compte que vous êtes en train de dire qu'il n'y a pas de violeurs mais il n'y a que des "inconsciemment salopes" ?
face à "un pousse-à-l'acte", "on fait comme on le pense" : vision relativiste, typiquement libérale : on fait comme on pense, comme on le sent, la société n'a pas à juger.
Le renard est libre d'être violeur dans le poulailler libre.
Votre désir de défendre les migrants à n'importe quel prix vous fait perdre la tête et portera/porte déjà tort aux migrants.
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Écrit par : E Levavasseur / | 23/11/2018

@ Dona Kamin

> et pour les pédophiles c'est pareil ?
les enfants avaient aussi un comportement tellement direct à leurs yeux qu'ils pouvaient attirer qu'une seule réponse en acte?
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Écrit par : jeff / | 23/11/2018

à Jeff

> Facile de faire le malin quand on change de sujet. L'abus sexuel d'adulte sur enfant n'a rien à voir avec les relations entre adultes même quand elles sont litigieuses.
D'autre part vous n'êtes pas une femme. On ne vous demande pas de vous faire notre avocat. Occupez-vous de vos... affaires.
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Écrit par : Dona Kamin / | 23/11/2018

EN SOCIÉTÉ

> l'agressivité de la mauvaise conscience
d'ailleurs en quoi c'est différent ?
Et parler de différence culturelle quand on parle de viol, c'est pas changer de sujet ?
les hommes doivent pas s'en mêler ? ils doivent rien faire et regarder alors ?
les hommes ont des femmes, des soeurs, des mères des cousines des tantes
On est en société
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Écrit par : jeff / | 23/11/2018

@ Dona Kamin et à tous ceux qui lui ont répondu.

> Nous nageons depuis trop longtemps dans un relativisme mortifère. Cette décision de justice délirante est malheureusement, d'une certaine façon, bien dans l'air du temps. Et est représentative du délitement de notre civilisation.
Ce Monsieur "n'avait pas les codes culturels" pour comprendre qu'une femme doit être respectée en toute circonstance. Je veux bien comprendre que, dans certaines contrées, l'attitude trop "libre" d'une femme soit assimilée à une invite sexuelle. Dans certains pays, c'est même la victime qui aurait été condamnée au pénal ! Mais en venant en France, on s'engage à respecter les usages du pays, même si on ne les comprend pas encore. Point barre. Sur ce coup-là, je suis un affreux identitaire.
Malgré la déchristianisation, nous sommes encore marqués en Europe, par l'idée selon laquelle ce qui est impur, c'est avant tout ce qui vient du coeur de l'homme. Et que l'on peut être éduqué (et s'éduquer ! ) à la maîtrise de soi. Une tenue légère ou une attitude jugée provocante ne peuvent JAMAIS justifier le défoulement des instincts. Encore heureux... Je me marre (amèrement), quand j'entends que les pays où les femmes sont les plus "tenues" sont ceux où l'on constate la plus grosse consommation de X, via internet...
Le réfugié qui est sorti libre du palais de justice de Coutances, il ne faudrait pas qu'il se retrouve sur une plage ou dans un centre naturiste. Son "ignorance des codes" pourrait lui coûter la vie (par arrêt du coeur ? ).
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Écrit par : Feld / | 23/11/2018

AVIS

> Chers amis qui savez ce qu'un primo-arrivant devrait être ou ne pas être, et comment peut ou ne peut, doit ou ne doit, se comporter une jeune fille chez nous: les associations d'aide aux migrants, les associations d'éducation populaire, les centres sociaux, les mouvements de jeunesse... n'attendent que vous! Je vous laisse, mon gilet jaune attend.
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Écrit par : Anne Josnin / | 24/11/2018

@ Dona Kamin

> Je n'approuve pas l'érotomanie de notre société, mais elle n'excuse pas tout. Je n'ai bien sur pas d'expérience du sujet, mais on peut supposer que dans un viol, il y quand même des symptômes clairs du refus de la victime !
Vous voudriez démontrer l’impossibilité et même la nocivité du multiculturalisme que vous ne vous ne vous y prendriez pas autrement.

PS: Puisque des femmes défendent les violeurs, pourquoi des hommes ne se feraient-ils pas les avocats des femmes?
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Écrit par : Pierre Huet | 24/11/2018

à Pierre Huet :

> Cette décision de cour d'assises est effectivement aberrante : il y a viol en toutes circonstances si la victime n'est pas consentante. Sur la question de l'érotomanie, je dois avouer être parfois choqué par la tenue vestimentaire de certaines femmes qui sont à la limite de l'exhibitionnisme : j'ai vu cet été dans le métro une jeune adulte dont le micro-short était tellement court qu'il laissait à la vue de tous un bon tiers du fessier. J'ai du mal à comprendre !...
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 25/11/2018

DÉSHUMANISATION

> Cela me rappelle un épisode assez anecdotique mais tout de même révélateur. Il y a dix ans, dans un bus de ville, j'entends derrière moi deux jeunes filles, sans doute étudiantes, évoquer leur vie intime sans aucune pudeur, à haute voix et à bâtons rompus. Pendant un bon quart d'heure, nous avons eu droit à tous les détails anatomiques, positions favorites et bons conseils sous l'œil gêné de personnes, dont certaines fort âgées. Cette conversation révélait une marchandisation des rapports humains fondée sur le seul plaisir de l'instant, un hédonisme sec et autocentré. Je me souviens de cette réplique, glaçante, d'une des deux femmes : "j'ai pas besoin d'un fil à la patte, les plans c... ça me suffit".
Aucun besoin d'amour, de tendresse dans tout cela ; je ne peux m'empêcher de penser que le porno, gratuit et omniprésent sur la toile, est l'un des principaux responsables de cette déshumanisation.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 25/11/2018

à Philippe de Visieux:

> porno et narcissisme. Pourquoi vouloir de l'amour, qui implique de donner aussi, si je ne m'intéresse qu'à ma personne?
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Écrit par : VF / | 25/11/2018

@ Anne Josnin, Dona Kamin

> Analyse du verdict de Coutances par Régis de Castelnau:
http://www.vududroit.com/2018/11/acquittement-de-coutances-raison-tenaille/?fbclid=IwAR1D1Vxt-ny93qiY4vq_Ki487G1UPvnabMOOm8QVurByAqIWWJ1Lu_y9mKc

Le blogueur est étrangement contradictoire en défendant l'idée que l'accusé n'avait pas conscience de commettre une infraction mais que la question des "codes culturels n'est pas la cause de l'acquittement.
Mais de fait, il apparaît que la cour assimile la différence culturelle à une irresponsabilité, comme le serait une incapacité mentale. Etrange et inquiétant.
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Écrit par : Pierre Huet / | 25/11/2018

@ Ph. de Visieux

> Quelque part, du même ordre que la conversation que vous avez surprise, mais en beaucoup plus élégant :

https://fr.news.yahoo.com/jean-dormesson-veuve-raconte-drôle-couple-132600305.html
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Écrit par : Feld / | 26/11/2018

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