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09/07/2018

Poissons en danger : halte à "l'océan de plastique"

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Des consommateurs et des commerçants réagissent :


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Il s'appelle Bertrand Lodetti, il est poissonnier dans un supermarché d'Agen, et il agit concrètement face au danger des déchets de plastique qui s'agglutinent dans les océans : objets et morceaux d'objet flottant à la surface sur des kilomètres carrés, fragments minuscules dérivant dans les profondeurs et avalés par les poissons et autres animaux marins - qui en meurent... Le poissonnier Lodetti fait la une de Sud-Ouest (Lot-et-Garonne) ce matin avec son étal fermé et occupé par  une installation militante, où les poissons sont remplacés par des sacs plastiques accompagnés de pancartes explicatives. "Ça fait quinze jours que je prépare cette opération, déclare-t-il au quotidien : l'océan devient un véritable dépotoir. Je voulais réagir."  Plus de 150 millions de tonnes de déchets plastiques occupent les océans aujourd'hui ; 8 millions de tonnes supplémentaires chaque année. Le fléau prend de telles proportions que les consommateurs eux-mêmes commencent, ici et là, à souhaiter y mettre fin. Ce qui veut dire changer d'habitudes quotidiennes et s'imposer d'autres usages : "avant que les dégâts ne deviennent irréversibles", comme disait Benoît XVI à Lorette aux jeunes catholiques italiens.

 

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12:46 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : plastique océans

Commentaires

AVEC LUI

> Une telle réaction fait chaud au cœur car quand même, cette opération demande de la préparation et représente un manque à gagner. Je suis de tout cœur avec ce poissonnier.
Outre le "continent de plastique", il ne faut pas oublier la pêche électrique et les chaluts qui ravagent les fonds marins, deux autres causes de raréfaction de la vie marine.
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Écrit par : Bernadette / | 09/07/2018

SACS EN PAPIER FORT

> Il me semblerait intéressant de savoir ce qui est proposé à la place du sac plastique du poissonnier? Venir avec son récipient? Comment emportions-nous les poissons avant l'arrivée des sacs plastiques? Je n'étais pas né...
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Écrit par : Pedro / | 10/07/2018

RECUL

> Une illustration d'autant plus intéressante qu'elle est un peu décalée, en raison sûrement de l'angle sociologique, franchement ça écarte encore un peu plus les œillères si besoin est, et offre un recul qui ne saurait être négligé envers l'homo détritus, à l'heure de l'anthropocène:
https://rcf.fr/culture/critique-de-la-societe-du-dechet-c
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Écrit par : Aventin / | 10/07/2018



> Bravo à ce poissonnier. Mais.... sur les 10 fleuves qui rejettent le plus de matière plastique, 2 sont africains, 1 ou 2 indiens les autres chinois.
Notre action dit donc passer donc par du boycott de certaines importations.

PH


[ PP à PH :
- Plusieurs mégapoles indiennes ont déclenché la "chasse au plastique".
- Là où les "Occidentaux" sont insurpassables, c'est dans le chalutage industriel fraclant les fonds, et maintenant la pêche électrique avec la bénédiction de Bruxelles. ]

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Écrit par : Pierre Huet / | 11/07/2018

@ Pedro

> Dans du papier journal. Si si!

PH


[ PP à PH - Glorious tradition du fish-and-chips. ]

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Écrit par : Pierre Huet / | 12/07/2018

Pour Pedro et Pierre :

> le poisson était mis dans une feuille de papier sulfurisé (hygiène) et le tout dans un journal périmé (pour éviter les suintements dans le cabas de la ménagère). Le journal servait ensuite à emballer les épluchures, et les pages pas trop maculées étaient même parfois lues avec intérêt avant usage.
Pour l'utilisation du journal seul, il faut remonter encore une génération en arrière.
A noter que le papier journal servait aussi à emballer les légumes sales (les fruits et légumes nobles, plus fragiles, avaient droit à la poche en papier - on ne disait pas encore sac) et les chaussures qu'on récupérait ressemelées chez le cordonnier.
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Écrit par : Bernadette / | 12/07/2018

Les commentaires sont fermés.