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03/04/2018

SNCF : les vrais chiffres, pas ceux de Matignon

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Blitzkrieg officiel contre la SNCF, à coups de slogans, d'amalgames et d'injustices flagrantes de la part de l'Etat :


 

Pour faire passer en force son plan de déstructuration (prélude à la privatisation), le gouvernement prend des libertés avec le réel sur au moins six points-clés :

Selon Edouard Philippe, les Français paient le train "plus cher" que les autres Européens ? C'est inexact. Selon le rigoureux rapport Spinetta, pour une même distance le passager français paie 7,8 euros là où le danois paie 29,7 euros et l'autrichien 24 euros.

Selon la ministre Elisabeth Borne, la qualité de service des trains français "ne s'améliore pas" ? Selon le rapport Spinetta, les Français se déclarent plus satisfaits que les Allemands.

La SNCF "est en faillite" ? Ce n'est pas ce qu'indiquent ses résultats financiers du 27 février : + 4,2% de chiffre d'affaires (33,5 milliards d'euros), et un bénéfice net triplé en deux ans (679 millions d'euros).

►  La SNCF fait "5000 euros de dette par minute" selon la ministre de la Santé (qui ferait mieux de s'occuper des hôpitaux) ? L'endettement de la SNCF n'a qu'un coupable : l'Etat, avec ses délires TGV coûtant des dizaines de milliards  - qui forcent la SNCF à s'endetter.

  Les trains français "n'arrivent pas à l'heure" et les incidents se multiplient ? Si le réseau ferré se détériore faute de maintenance et si les réseaux régionaux et locaux sont menacés, c'est que les délires TGV ont asséché les budgets.

Quant aux vertus de la privatisation, un quart d'heure de conversation avec des Britanniques suffit à nous instruire : ils demandent massivement la re-nationalisation... Mais de cela on ne peut pas discuter avec les ministres français, puisqu'il est "hors de question" (bien entendu) de privatiser le ferroviaire dans notre pays.

 

Deux questions subsidiaires :

>  L'Etat allemand a épongé la dette de la Deutsche Bahn (35 milliards d'euros). Qu'est-ce qui empêche l'Etat français d'en faire autant ?

>  L'Etat français a pris l'engagement d'appliquer les accords climatiques de Paris. Leur première application en France pourrait être de re-nationaliser les autoroutes : pactole qui permettrait de refonder la SNCF... Pourquoi ce coup d'éclat est-il inenvisageable ?

 

sncf

 

17:27 Publié dans Social | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : sncf

Commentaires

DIEU ET MACRON

> Dieu: "Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides."Lc 1,53
Macron: "Il supprime l'ISF,
il rabote l'APL de 5€."
6 premiers mois de mandat
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Écrit par : ND / | 03/04/2018

IDÉES

> Mais y a-t-il en France une réflexion sur la complémentarité des modes de transport: avion, rail, route, voies navigables, en comparant les caractéristiques: maillage du territoire, vitesse, consommation (donc pollution)? On n'en n'a pas l'impression.
-On pourrait prendre exemple sur la route pour délimiter ce qui est intouchable. Ce n'est pas parce qu'une route départementale ou communale a peu de trafic qu'on la ferme: elle EST le service public de base et n'appartient pas à ses utilisateurs. Idem pour l'aérien, les compagnies ne possèdent ni les aéroports ni le contrôle aérien. Ainsi il serait bon que l'Etat et les collectivités locales prennent directement en charge le réseau.
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Écrit par : Pierre Huet / | 03/04/2018

AUTOROUTES

> Cher Patrice,
Bien d'accord avec votre analyse, sauf sur un point: la renationalisation des autoroutes ne rapporterait pas un pactole mais coûterait fort cher à l'Etat dans un premier temps, en augmentant sa dette ! En effet, il faudrait probablement payer aux actuels actionnaires un prix très élevé, vu les bénéfices somptueux actuellement réalisés. Ce n'est que plus tard que l'Etat bénéficierait lui-même des bénéfices de l'exploitation. L'Etat français peut-il s'endetter davantage aujourd’hui ? L'erreur initiale commise (la privatisation) est désormais difficile à réparer, sauf à spolier en partie les actionnaires...
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Écrit par : Philippe Chidaine / | 03/04/2018

RAILWAYS

> Ce matin j'ai écouté avec intérêt François Lenglet sur RTL. Alors que la réforme des chemins de fer anglais est donnée en exemple par les "libéraux-réformateurs", la situation est devenue tellement catastrophique que l'Angleterre renationalise...
"Grève SNCF : le Royaume-Uni, un modèle de réforme ferroviaire ?
http://www.rtl.fr/actu/debats-societe/greve-sncf-le-royaume-uni-un-modele-de-reforme-ferroviaire-7792874390
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Écrit par : Patrick Pique / | 03/04/2018

VOEU

> Le voeu pieux de l'année (émanant cependant de quelqu'un de très bien) : "La droite doit soutenir les syndicats qui s'opposent à la réforme de la SNCF". Là, je crois que l'on peut attendre longtemps !
http://www.bvoltaire.fr/droite-soutenir-syndicats-sopposent-a-reforme-de-sncf/
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Écrit par : Feld / | 03/04/2018

TOUT

> Au reste, tout était dit sur les mœurs de la Macronie, au mois d'octobre déjà, avec cette info sortie par ‘Marianne’ :
https://www.marianne.net/politique/salaire-mirobolant-la-sncf-pour-florence-parly-circulez-y-rien-voir
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Écrit par : Denis / | 04/04/2018

CATASTROPHIQUES

> Je suis 100% d’accord qu’une privatisation est catastrophique : c’est deja discutable pour des’ services publics comme l’eau, mais pour le train c’est inadapté car on morcèle le réseau et donc cela complique les voyages et les infrastructures lourdes sont mal adaptées au secteur privé très gourmand à rentabiliser le capital.
J’ai aussi été toujours très énervé de penser qu’il fallait une infrastructure ferroviaire rentable : est-ce que l’on demande si les routes sont rentables ?
En revanche le problème est que les syndicats cheminots sont gravement responsables de la situation du train en France. En effet on ne peut que reconnaître que La Défense du service public n’est pas leur objectif car leurs actions les plus fortes restent pour défendre les statuts des cheminots ce qui est bien autre chose
Un simple paradoxe : peut on affirmer défendre le service public en le détériorant ainsi pendant plusieurs semaines ?
Le principal résultat de la grève sera d’éloigner plus de voyageurs et de transporteurs du train considéré non fiable au profit de la route.
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Écrit par : Ludovic / | 04/04/2018

DROIT DE GRÈVE

> Excusez-moi Ludovic, mais votre argument est vraiment mauvais, le même qui tourne en boucle dans la bouche de la droite à chaque grève de la sncf, de l'éducation nationale, des enseignants-chercheurs, etc.
Si l'on est conducteur, ou enseignant, faire grève revient à cesser de servir les usagers pendant un certain temps. Cela ne veut évidemment pas dire qu'on méprise les usagers, ou qu'on méprise le service public. Cela veut dire qu'on fait grève pour telle ou telle raison. C'est une grève faite par des agents du service public, et qui peut être faite pour défendre le service public, ce qui implique de rompre le service pendant quelques temps.
Comment voudriez-vous qu'ils fassent? La grève est un droit, et le meilleur moyen d'obtenir gain de cause dans un rapport de force politique.
Autre argument très mauvais : ils se fichent du service public, mais ne s'intéressent qu'à leur statut. Mais les deux questions sont liées. Encore une contradiction des libéraux-conservateurs : le service public oui, le fonctionnariat des cheminots, non.

Maud


[ PP à Maud - D'autant que les gouvernements (dont dépend la direction de la SNCF) s'éloignent de plus en plus de la notion de "service public", et poussent l'ensemble vers l'univers du privé. Le service public ferroviaire a été divisé en "marques" et les usagers sont désormais appelés "clients", pour les habituer à ce qui va se passer. On n'exhume le mot "usagers" qu'en cas de grève et pour donner tort aux grévistes - ce qui est d'une grande mauvaise foi... ]

réponse au commentaire

Écrit par : Maud / | 07/04/2018

NÉFASTES

> En tant qu'usager bien usagé, il me semble que les grèves ont été extrêmement néfastes aux cheminots.
Une grève est un moyen de pression sur un employeur, en lui faisant perdre de l'argent. Mais que signifie l'interruption d'un service déficitaire? Et défend-on ce service en éduquant ses utilisateurs à trouver les moyens de s'en passer?
Et comme, en cas de grève, une des principales revendications est... de se faire payer les journées d'arrêt, c'est désastreux comme communication.
Il y a d'autres moyen de protester: manifs, pétitions,grève administratives etc, mais surtout pas l'arrêt du service!
Du reste, l'évolution sur ces dernières années en montre l'inutilité.
Et n'oublions pas que le train est DEJA en concurrence: avec l'avion et surtout avec la route, qui assure, elle, le porte à porte. Les cheminots n'ont qu'un atout, surtout pour les marchandise: la régularité. Chaque fois qu'il y a eu des grèves longues, le fer a perdu du trafic fret au profit de la route et mis des années à le récupérer.
C'est malin.
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Écrit par : Pierre Huet / | 07/04/2018

> Pour bien comprendre ce qui se joue derrière la lutte sociale services publics/gouvernement libéral, je vous conseille la lecture de "L'entraide, l'autre loi de la jungle."
En effet on y voit en creux la nécessité pour l'espèce humaine d'éduquer au bien commun universel si l'on veut faire s'épanouir dans un sens constructif les vertus naturelles de l'empathie et de l'entraide.
Ainsi la main invisible semble à l’œuvre chez les espèces eusociales comme les fourmilières, chaque fourmi vaquant d’elle-même à son activité concourt inconsciemment au bien de la fourmilière, mais c’est précisément parce qu’on ne trouve chez ces espèces aucun comportement égoïste. Au contraire chez les animaux où l’on observe des comportements égoïstes, on trouve aussi des stratagèmes de concurrence et de contraintes pour qu’au final le bien de la communauté soit réalisé. Transposé à l’homme, plus il a intégré les vertus altruistes, moins il est besoin d’institutions et d’Etat, (ce que prêche l’anarchisme), au contraire plus il se comporte en individu égocentré et plus il lui faut de contraintes coercitives pour l’empêcher de nuire et le pousser dans le sens du bien commun, parfois à son caprice défendant.
Or en l'état actuel, après plusieurs siècles de déconstruction de la nature humaine par l'idolâtrie du plus fort et du plus narcissique, fondement d'un économisme absolu de droit divin, il s'est avéré nécessaire, conjointement à un travail d'éducation, d'organiser des services publics en contre-pouvoirs face à ce système scientifiquement, industriellement pensé et construit.
Voilà je pense ce qu'ont voulu faire au sortir de 45 nos gouvernants d'alors: penser, organiser, réaliser des machines de solidarité et de paix universelle à la hauteur des machines de haine et de guerre des totalitarismes modernes. Et conjointement éduquer les peuples à cette nécessaire solidarité.
Ils n'ont pas vu alors que la machine en elle-même est violence faite à la nature. Fascinés par l'horreur humaine des camps, usines de la mort, nous n'avons pas entendu le cri silencieux d'une nature elle aussi massacrée par nos machines d'exploitation/destruction massive.
Nous avons donc aujourd'hui deux modèles qui s'affrontent: les partisans d'une organisation étatique de la société qui oblige au service de tous, les croyants de la main invisible qui cherchent à libérer celle-ci des prisons étatiques pour qu'elle puisse assurer efficacement le bien de chacun, bien relatif et immanent, dans un contexte de refus idéologique d’un bien commun transcendant. (Ce qui revient à laisse le champ libre au plus fort et au plus violent).
Le modèle d’organisation étatique ne pouvait fonctionner que dans le cadre d'une éducation vertueuse du citoyen. Or cette éducation a failli, et sa défaite a été rendue publique (et non provoquée) en mai 68.
D'où vient cette défaite?
Je crois fondamentalement de ce que nous n'avons pas tiré la véritable leçon de notre histoire, aveuglés que nous sommes par notre supériorité technologique (que nous confondons avec supériorité culturelle).
Nous étions grands dans la résistance, nous étions héroïques dans les camps, parce que nous étions politiquement inexistants, économiquement en faillite, numériquement dérisoires, techniquement impuissants, physiquement débiles, nos âmes à nues replongeant alors dans les eaux premières du mystère de la vie, cette vulnérabilité aux mains jointes, qui appelle et se donne.
La vie depuis les origines est appel de l'autre, elle est ce cri: "j'ai besoin de toi", et cette réponse folle de qui sait qu’il n’est rien : « Me voici ». De la première amibe jusqu’au saint, elle est cet échange bouleversant de deux mendicités.
Passant à côté du sens réel de la résistance, cette petite fille aux mains nues qui en nous appelle, nous avons agit par mimétisme avec l’ennemi : nous avons construit des machines étatiques, certes nécessaires dans le contexte d’alors, et sans doute aujourd’hui encore, mais ce faisant nous avons délégué notre vocation personnelle d’entraide à une organisation toute puissante qui ne pouvait garder visage humain que par un travail permanent d’éducation de tous, fonctionnaires et usagers, à un bien commun devenu lointain, difficilement représentable. Dans un monde en croissance économique, ces machineries à hauteur de nos ennemis par leur complexité et leur démesure nous ont rendu invisibles les uns aux autres, et tandis que la machine étatique nous déchargeait du souci du lendemain, de la peur de la maladie et de la hantise de la vieillesse, au lieu de construire une société fraternelle, nous sommes devenus des myopes focalisés sur les choses que la publicité nous met sous les yeux, aveugles à nos concitoyens.
Au sein de ces machines construites à la démesure de nos ennemis, à leurs guichets, on a vu succéder aux pionniers de la solidarité moderne des enfants gâtés ne songeant qu’à leur petit bonheur individualiste, défendant pour cela des intérêts catégoriels contre le Bien Commun.
Pendant ce temps les entreprises privées, n’ayant plus pour mission de reconstruire le pays, n’ont plus eu pour autre but que d’accroître sans limite leurs bénéfices, sans plus aucune finalité supérieure.
Dans cette perspective, toute entrave aux bénéfices devient insupportable, tout ce qui ne dégage pas de profit est perte pure, et la gratuité devient hors la loi. La dictature du profit maximum s’étend à tous les champs du social et du politique, à tous les domaines de la vie.
Ainsi rongés de l’intérieur par des égoïsmes antagonistes, attaqués de l’extérieur par un libéralisme rapteur qui a mis ses agents à leur tête, nos services publics sont à l’agonie.

Face à cela, que faire ?
Dans une société aux lendemains toujours plus incertains pour les plus vulnérables d’entre-nous, dont la nature, ce n’est pas le moment je crois d’achever ces machines d’orgueil. Il nous faut les rétablir dans leur mission originelle de service de tous et les raffermir pour leur permettre de l’accomplir pleinement, et dans le même temps soutenir toutes les initiatives d’auto-organisation participatives en recherche d’un mode de vivre ensemble en harmonie avec la nature, où « small is beautiful ». (Je pense à la ZAD de Notre-Dame des Landes en passe d’être militairement « nettoyée »).
Ainsi, concrètement, nous avons plus que jamais besoin d’une SNCF qui soit au service de tous les habitants, de tous nos territoires, instrument indispensable d’une transition écologique efficace, avec un retour au juste prix, celui qui permet au travailleur et à l’étudiant de se déplacer, aux familles de se retrouver, aux entreprises de trouver intérêt à passer par le ferroviaire. Avec un remaillage du territoire qui déleste nos routes des voitures et des camions. Mais ces missions ne sont réalisables que dans une politique globale de décroissance, où l’on décide de faire ralentir les élites économiques qui profitent de nos ruineux TGV, (élites qui gagneraient à prendre le temps de se poser et rencontrer les vrais gens), de relocaliser nos productions, de privilégier la convivialité au record technologique, la fiabilité au luxe, le vivre ensemble à l’acharnement concurrentiel.
Et de même pour nos hôpitaux, où la proximité doit être priorisée sur une excellence réservée à une minorité, la fiabilité à une course à l’innovation où les populations deviennent cobaye, l’humain à la technologie. Où le bien-être des malades passe par celui des soignants. Ce qui n’est possible que dans une politique globale de prévention par la réduction des sources de pollution et la promotion d’une alimentation moins carnée et moins transformée.
L’Education pour tout cela a une mission charnière : c’est en son sein que peuvent se cultiver les vertus naturelle d’empathie et d’entraide, le sens de la gratuité et du don, au fondement du vivant. L’excellence ne peut aussi y être envisagée qu’au service de tous, les Humanités au sens large (nature et culture réconciliées : SVT, histoire, arts, littérature, philosophie) au service de la recherche du Bien Commun et du Bien Vivre. Humanités donc prérequis indispensables à l’étude des sciences dites « dures ».
Il est urgent de ré-humaniser la technologie, à l’heure où des bidouilleurs multimilliardaires à la conscience d’un petit pois (pardon Mendel) sont en train de nous fabriquer « l’Homme augmenté ».
L’Education Nationale a donc pour mission spécifique d’être le creuset de générations futures réconciliées avec une nature où l’entraide est loi première, la concurrence loi seconde subordonnée à la première, générations cherchant comment donner toujours plus visage humain aux vertus naturelles du vivant afin de les élever au rang de liberté spirituelle, pour le bien de la totalité des vivants. Nous saurons alors quelle forme donner à la solidarité universelle, la distinction même de service public/ entreprises privées deviendra seconde voire disparaîtra, la concurrence ne se jouera plus dans le champ du profit mais du service, on comparera les sociétés selon les critère du bien vivre et non plus de la rentabilité.
Les Services Publics sont nés d’un grand idéal qui nous a fait et nous fait toujours avancer, il s’agit aujourd’hui d’en garder le meilleur tout en nous délestant des scories résultant d’ une méconnaissance du vivant en général, de l’homme en particuliers.
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Écrit par : Anne Josnin / | 07/04/2018

MANIPULATION DES MOTS

> "Service public", "usagers"... On repère les mêmes manipulations sémantiques dans l'abandon (déjà ancien) de la notion de 'bien commun' au seul profit de celle, plus liquide et soluble dans le néolib-monde, d'"intérêt général" qui veut tout et rien dire.
De même, il est très frappant d'entendre Macron Ier toujours nous interpeller comme ses "chers concitoyens", et jamais comme ses "chers compatriotes"... Il a abandonné, erreur stratégique voire faute lourde, la notion de patrie, la mémoire de nos pères, aux nationalistes et aux populistes. Il préfère la citoyenneté abstraite. Ce n'est pas incarné, pas enraciné. Nous ne sommes que des citoyens de nulle part. "Start-up nation" !
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Écrit par : Alex / | 08/04/2018

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