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26/11/2017

"J'avais faim, et vous m'avez donné à manger..."

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Lire et relire l'évangile du Christ Roi de l'univers... C'est sur ce que nous aurons fait (ou non) au plus faibles et aux plus pauvres - et seulement sur cela - que nous serons jugés :


 

<<  "J'avais faim, et vous m'avez donné à manger". L'année liturgique s'achève par la grande peinture du Jugement dernier du Christ. Celui-ci apparaît comme le Roi de l'humanité, siégeant "sur son trône de gloire". Deux motifs traversent le grand tableau : le premier et le motif central est que tout ce que nous faisons ou ne faisons pas au plus petit de ses frères, lui est fait ou ne lui est pas fait à Lui-même. Ce qui contient déjà le second motif : si le premier vaut comme critère absolu, il doit se produire une division absolue aussi de ceux qui sont à juger, un côté droit et un côté gauche, une récompense éternelle et un éternel châtiment. Le second motif dépend donc du premier qui forme l'enseignement décisif se dégageant de toute cette scène dramatique: le Roi glorieux, qui juge, est solidaire des plus petits de ses frères qui ne sont rien moins que respectables, les affamés, assoiffés, étrangers et sans-abri, nus, malades et prisonniers. Ce n'est que dans cette solidarité qu'Il est Roi, comme celui qui, de ce fait, est descendu dans les situations humaines les plus basses et les plus humiliantes et qui les a connues. C'est cela que tout homme dont la vie sera un jour examinée par le Juge, doit constamment méditer : dans son prochain le plus misérable, il rencontre toujours déjà son Juge. Nous tous sommes, en tant qu'hommes, membres d'un seul corps, par essence solidaires, donc devant l'être aussi consciemment et moralement. Tu as le devoir de "partager ton pain avec l'affamé, héberger les pauvres sans abri, vêtir ceux que tu vois nu et ne pas te dérober devant celui qui est ta propre chair" (Isaïe 58,7). >>

 

Hans-Urs von Balthasar

 

Photo : Jugement dernier de Pietro Cavallini (1293), église Ste Cécile in Trastevere à Rome.

 

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