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03/01/2017

Le bienheureux Pier Giorgio Frassati, catholique de choc

catholiques

L'étudiant et alpiniste italien (mort à 24 ans d'une poliomyélite contractée en visitant les pauvres de Turin) incarnait une résistance catholique au fascisme. C'est sa spiritualité que Parole et Prière prend pour fil conducteur de ce premier mois de 2017 :


 

www.paroleetpriere.fr

 

 

 

Parole et Prière, 01/2016 :

<< "Un catholique ne peut qu'être heureux", disait Pier Giorgio Frassati ! Il meurt à vingt-quatre ans, après avoir vécu dans une liberté joyeuse malgré le régime fasciste ("qui croit couvrir ses méfaits en rétablissant le crucifix dans les écoles", dit-il). Le bonheur de Pier Giorgio, c'est la prière et la charité concrète en action : "tout est lié", pourrait-il dire comme un pape près de cent ans plus tard. Pendant sept ans il se voue à la solidarité active avec les pauvres, les sans-abri et les malades des taudis : c'est ainsi qu'il contractera le poliovirus dont il mourra. Dans un pays qui se voue aux idoles de la guerre et de l'identité, Pier Giorgio témoigne pour une charité sans frontières inséparable de la foi chrétienne... En 1923, il écrit à des militants de la Jeunesse catholique : "Le vrai bonheur consiste dans la paix de la conscience, et nous l'avons si notre coeur est simple." C'est le premier pas vers le Royaume : "verso l'Alto" ("vers le haut"), selon ses propres mots d'alpiniste. >>

 

Constatant que la Fédération universitaire catholique italienne [*] ne parvenait pas à empêcher une partie des étudiants catholiques de déraper dans le fascisme, Frassati écrivait, précisément le 30 octobre 1922 pendant la "marche sur Rome" : 

<< Les étudiants n'ont malheureusement pas répondu au généreux appel de la Fédération, prouvant ainsi qu'ils n'étaient pas conscients de la haute mission qui leur a été confiée par la Providence divine. En ces heures difficiles que traverse notre pays, nous avons d'autant plus, nous catholiques et nous surtout étudiants, un grand devoir à remplir : nous former !  >>

 

Cet impératif de formation culturelle, sociale et théologique sera assurée au sein de la FUCI par Giovanni Battista Montini (futur pape Paul VI) : face à l'étau du régime et de ses groupes universitaires, ce sera une tâche difficile à laquelle Frassati, mort en 1925, ne pourra participer.

 

Commentaire de Parole et Prière :

<< Déception de Frassati quand il verra [après 1922] le parti démocrate-chrétien pactiser avec le parti fasciste... Déterminé, opposé à toute compromission, il quitte alors ce parti. Mais il encourage ses condisciples à "se former" : formation chrétienne, connaître et vivre sa foi, apprendre à discerner le bien et le mal, se laisser éclairer par la doctrine sociale de l'Eglise, et mettre vérité et charité en oeuvre autour de soi... >>

Une boussole pour 2017.

 

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[*]  La FUCI est la seule alternative aux fascistes dans les universités.

 

 

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16:57 Publié dans Histoire | Lien permanent | Tags : catholiques