Le Vatican évince le journaliste Sandro Magister

 

 Fin de ce troll bergogliophobe : 

Par note officielle du P. Lombardi, l'accréditation à la salle de presse du Vatican est retirée au « vaticanologue » Sandro Magister. Motif : avoir divulgué lundi sur son blog (puis dans L'Espresso) des extraits de l'encyclique écologique Laudato Si, qui est sous embargo jusqu'à jeudi 12 h.

Divulguer un document sous embargo est aberrant de la part d'un journaliste ; mais M. Magister n'agissait plus tout à fait comme un journaliste depuis plusieurs années. On se souvient de son rôle dans les troubles et remous qui empoisonnèrent la fin du pontificat de Benoît XVI. On connaît aussi la haine qu'il porte au pape François, et qui l'a poussé à devenir le principal désinformateur romain depuis 2013.

Ce que l'on sait moins, c'est que les ires bergogliophobes des conservateurs américains (et les articles de la presse parisienne de droite à l'encontre de ce pape) étaient inspirés des enfumages de M. Magister... Il y a trois semaines, par exemple, ce personnage affirmait que l'encyclique n'allait pas paraître parce que la Congrégation pour la doctrine de la foi l'avait désavouée.

M. Magister a cru pouvoir aller plus loin en transgressant une règle déontologique élémentaire (le respect d'un embargo), afin de prendre de vitesse – et dévaloriser ainsi – le lancement de l'encyclique : document que les libéraux-conservateurs redoutent à juste titre.

Le pape François n'est pas un homme à qui l'on marche sur les pieds. Voilà M. Magister privé de ce qui faisait son fonds de commerce. « Vaticanologue » désormais sans Vatican, il va devoir prendre des vacances.