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06/12/2014

2014, année la plus chaude jamais enregistrée

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...selon l'Organisation météorologique mondiale :


Le rapport préliminaire de l'OMM publié le 3 décembre constate que 2014 s'annonce comme l'année la plus chaude jamais enregistrée, et que « quatorze des quinze années les plus chaudes jamais mesurées appartiennent au XXIe siècle. » Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud souligne : « Il n'y a pas de pause dans le réchauffement. Ce que nous avons vu en 2014 est cohérent avec ce que nous attendons du changement climatique en cours : des canicules records, combinées avec des pluies torrentielles et des inondations, ont détruit des ressources et ruiné des vies. » Les relevés météorologiques de 2014 sont d'autant plus nets, souligne l'OMM, que deux facteurs naturels de réchauffement étaient absents : El Niño et l'activité solaire.

 

Commentaire de Stéphane Foucart* :  

« Des records de chaleur ont frappé l'Argentine, le Paraguay, la Bolivie et le Brésil. A l'inverse, des vagues de froid se sont abattues sur le nord des Etats-Unis et le Canada. En janvier et février, douze tempêtes ont frappé le Royaume-Uni, qui a subi des inondations records, de même que la façade atlantique de la France. D'autres inondations d'ampleur ont frappé au printemps la Sibérie, la Turquie et les Balkans, où plus de 2 millions de personnes ont été affectées par les intempéries. L'Hexagone n'a pas été épargné, avec les mois de juillet et d'août les plus arrosés de l'histoire récente ; les pluies y sont demeurées exceptionnelles sur l'arc méditerranéen tout au long de l'automne, trois à quatre fois supérieures à la moyenne. Des records de pluie ont également été battus en août au Japon, dans le nord du Bangladesh et du Pakistan, ainsi qu'en Inde. Au contraire, le nord-est de la Chine, des secteurs entiers d'Amérique centrale et le centre du Brésil ont souffert de sécheresses sévères, comme celle qui dure depuis plusieurs années sur le Grand Ouest des Etats-Unis. La ville de Sao Paulo, note l'OMM, a été affectée par des pénuries sévères d'approvisionnement d'eau. »

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* Le Monde, 5/12.

 

> Et pourtant il y a encore des négationnistes climatiques... Pour connaître leur état mental, consulter ce site-symptôme : http://les2temoinsdelapocalypse.info/le-desordre-climatique-et-ecologique-en-questions/ (Aller jusqu'au passage sur le logo de l'OMM).

Commentaires

LA QUESTION NUCLÉAIRE

> Je discutais récemment avec quelqu'un qui m'assurait que le nucléaire était la source d'énergie la moins polluante. C'est peut-être vrai en ce qui concerne l'atmosphère donc le réchauffement, mais je ne suis pas compétente. En tout cas reste le problème des déchets qui est effrayant quoi qu'on en dise.
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Écrit par : Marina / | 06/12/2014

> J'ai aussi des doutes sur le nucléaire..
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Écrit par : Merci90s / | 08/12/2014

@ Marina , @ Merci90s ...

> Le nucléaire n'est peut être pas LA solution, en l'état actuel, tout simplement car il nécessite [encore] de l'uranium fissible, 235, dont les réserves actuelles se situent entre celles du pétrole et du gaz. Mais il a 2 avantage majeurs : nous maitrisons sa technologie, avec peu (en volume) de stock, on constitue des réserves d'énergie pour de grande durée. Il a plusieurs inconvénients. Pour être utilisé il doit être enrichi en 235 et que ce procédé peut mener à une bombe. Ainsi les accidents sont fortement médiatisés, mais les 2 seuls accidents importants sont dus soit à un test volontaire de suppression de plusieurs éléments dnas la chaîne de sécurité, à Tchernobyl, soit à des travaux de sureté non faits dans un pays où l'exploitant était aussi celui qui veillait à la sécurité (Japon). En terme de victimes l'énergie nucléaire à un ratio largement meilleur que toutes les autres. Les déchets sont nombreux mais recouvrent aussi bien les bottes usagées des technicines (bien que non radioactives) jusqu'aux résidus combustiles (eux hautement radioactifs), avec multitude d'intermédiaires. Certes cetains ont durée de vie parfois qualifiée d'inifnie à notre échelle, mais les seuls déchets nucléaires sont la radioactivté qui décroit naturellement de moitié chaque période ; mais il faut lui opposer que tous les déchets chimiques ne se dégradent pas naturellement. Les accidents dans la chimie peuvent être plus mortels et avece une nocivité sur une durée également très longue (cf Bhopal en Inde).
Le problème des déchets nucléaire est leur méthode de stockage en attendant qu'ils deviennent naturellement inoffensifs à une échelle plusieurs millénaires, quele garantie peut-on donner aujourd'hui ? Celui des énergie carbonées sont [entre autre] le réchauffement climatique dont les accidents climatologiques actuels ne sont rien à l'échelle de ce qui nous attend sur la pente actuelle au terme de moins de 100 ans c'est dire demain (vos enfants, au mieux vos petit enfants).
Alors le nucléaire en l'état actuel n'est pas LA solution mais le remplacer par des énergies carbonées me semble bien être une hérésie (surtout quand on fait comme Me Merkel, sous pression des verts allemands, qui le remplace par de la lignite qui le charbon le plus "pourri" , et qui pour expoliter ses gisements en est amenée à deplacer des villages !).
Sur les impacts de réchauffement climatique, regardez les courbes de montée des eaux, des incidences croissantes des tempêtes et ionndations, puis regardez la carte de denssité de populations mondiale. Il y a certe le problème de certains états, îles de Pacifique notemment qui vont disparaître mais qui ne sont rien à l'échelle des inondations à venir sur des régions comme le Bangladesh...
Donc oui des doutes sur le nucléaire mais opposables aux certitudes par ailleurs !
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Écrit par : franz / | 08/12/2014

GREENPEACE

> On s'étonne que beaucoup perçoivent mal l'écologie? Ils ont des excuses:
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/12/11/laction-contre-productive-de-greenpeace-au-sommet-pour-le-climat-au-perou/


@ franz

Oui, et un scénario allemand (Frauhoffer Institut) de suppression à terme des combustibles fossile ET du nucléaire aboutit à un cauchemard d'éolien, de photovoltaïque et de systèmes de stockage même en réduisant la consommation d'électricité de 25%. Il faut à terme la réduire la consommation mondiale d'énergie de beaucoup plus et cela prendra du temps car c'est aussi lié à une "désurbanisation" en douceur. Les mégalopoles sont énergievores. Le plus difficile est le "en douceur". Les deux exemples récents bien connus de baisse de population urbaine sont peu alléchants: Détroit et Phnom-Penh.
Le nucléaire reste un relai inévitable.
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Écrit par : Pierre Huet / | 11/12/2014

Une étude qui regarde la difficulté en face:

> http://www.lefigaro.fr/sciences/2015/01/08/01008-20150108ARTFIG00295-climat-petrole-gaz-et-charbon-doivent-rester-sous-terre.php
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Écrit par : Pierre Huet / | 09/01/2015

Les commentaires sont fermés.