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22/09/2014

La campagne de rumeurs avant le synode sur la famille – Ne lâchons rien à "l'ennemi très insidieux"

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  Ce qu'il y a sous le buzz orchestré :


 

Notre note du 19/09 (sur la rumeur de « rébellion au Vatican ») suscite nombre de commentaires, montrant que cette rumeur, parasitage du synode, préoccupe les catholiques français.

Rappelons les faits :

Le synode est voulu par le pape François.

Il a pour objectif d'actualiser la pastorale familiale en fonction des problèmes, inédits et très complexes, qui se posent aux familles dans le monde d'aujourd'hui  (notamment sous la pression du modèle économique).

On peut comparer cela avec l'objectif du deuxième concile du Vatican (1962-1965), qui était d'actualiser la présence et le témoignage de l'Eglise catholique dans un monde nouveau.

La réception du concile fut parasitée par deux déviances chez des catholiques, laïcs ou non : celle qui voulait (alliée aux médias commerciaux) substituer des idéologies séculières à la pensée de l'Eglise ; et celle qui aurait voulu faire de l'Eglise un musée-bunker, fermé à toute réalité extérieure.

Le même brouillage (en beaucoup plus petit) se reproduit aujourd'hui au sujet du synode.

Ce brouillage instrumentalise les habituelles controverses pré-synodales entre théologiens. L'opération, orchestrée, consiste à exagérer la portée de ces controverses pour faire croire à une fracture au sein de l'Eglise sous le pape François.

Le véritable but des orchestrateurs est d'ébranler la confiance des catholiques envers le pape. Cela pour des raisons dont certaines (voir notre note du 19/09) n'ont rien à voir avec la théologie...

...ni avec l'ecclésiologie. Car les controverses entre spécialistes, arbitrées par le pape, finissent toujours par se fondre (à la lumière de l'Esprit Saint) dans des résolutions finales qui éclairent la route de l'Eglise entière. Il suffit de lire les constitutions de Vatican II pour le constater* !

C'est ce qui se passera au synode. Ceux qui veulent faire croire à une fracture irréductible entre deux clans de cardinaux ne connaissent ni l'histoire de l'Eglise, ni même le catéchisme.

La guerre, c'est eux (et eux seulement) qui la veulent, pour faire comme papa et papy après Vatican II. Les cathophobes et les ultra-catholiques confondent religion et guerre : parce que la guerre dispense de se mettre en question.

Ainsi croit régner « l'ennemi très insidieux », comme disait hier le pape en Albanie. Mais chaque fois l'ennemi est rejeté dans l'abîme.

 

__________ 

* CQFD : ceux qui actionnent en ce moment le brouillage présynodal, n'ont jamais lu les constitutions de Vatican II. Ils rêvent encore d'une abolition du concile... En ce domaine comme dans les autres, ils en sont restés aux polémiques des années 1970.

 

 

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