25/06/2014
Bonnemaison acquitté ! (il avait fait passer sept vieillards de vie à trépas par injection létale)
18:42 Publié dans Idées, Société | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : euthanasie
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Commentaires
LE SERMENT D"HIPPOCRATE
> Un rappel nécessaire ?
Cet extrait du serment d’Hippocrate (IVe siècle avant J.-C.), longtemps prêté par les médecins :
« Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. »
Cet extrait du serment de l’Ordre des médecins français depuis 1996 – serment d’Hypocrite ?
« Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
« J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. (…)
« Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. (…)
« Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque. »
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Écrit par : Denis / | 25/06/2014
LA PORTE OUVERTE
> "Il ne faudrait pas croire que parce que le Dr Bonnemaison a été acquitté, tous les médecins ont désormais le droit d'abréger la vie de leurs patients sans qu'on le leur demande."
Certes, mais cela ouvre des portes et une série d'arguments de justification pour les années à venir.
"Après tout, si Bonnemaison a été acquitté pourquoi pas nous?"
"Ce que j'ai fait n'est pas pire que ce qu'a fait Bonnemaison".
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Écrit par : Arnaud Le Bour / | 25/06/2014
BIENTÔT
> Ah, il ne faut pas croire ?
On nous aurait dit, il a disjoncté par surcharge de travail, il ne faut pas être trop dur avec lui mais on veillera à le tenir à l'écart des malades, j'aurais pu comprendre.
Mais là, le message est plutôt : il ne faut pas le condamner car ses actes ne seront bientôt plus considérés comme délictueux vu que la législation va changer.
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Écrit par : Barbara / | 25/06/2014
FIN DE LA CONFIANCE
> Plus de justice. C'est la loi de la jungle.
Quelle confiance puis-je accorder au corps médical, puisqu'il peut à son aise décider de ma vie ou de ma mort? jouir de mon agonie?
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Écrit par : Blaise / | 25/06/2014
EPOQUE
> À rapprocher de "l'homme n'est pas une marchandise comme les autres" proclamé par Sarkozy : triste époque.
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Écrit par : Guadet / | 26/06/2014
75 ANS
> Jacques Attali l'avait dit dans les années 70: la question de l'euthanasie viendrait au centre de l'économie.
Notez que depuis, sa position s'est adoucie: il a passé les 75 ans et c'est au pied du mur qu'on voit le maçon, franc ou pas.
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Écrit par : Pierre Huet / | 26/06/2014
SIDÉRANT
> Ce qui est absolument sidérant dans ce "procès", c'est le réquisitoire de l'avocat général (supposé défendre la loi, donc) :
« Non, vous n'êtes pas un assassin... [...] Vous n’êtes pas un être déterminé et froid », dit-il en reconnaissant que le médecin a certainement agi de manière « sincère » dans une démarche « d’hyper-identification » mais sans le discernement nécessaire face à ces patients qui, pensait-il, étaient en souffrance.
« Pour avoir voulu faire le bien, vous avez, au regard de la loi, fait le mal. Vous avez agi en médecin mais en médecin qui s’est trompé », conclut l’avocat général en réclamant une peine de cinq ans de prison avec sursis.
http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2014/06/24/vous-avez-agi-en-medecin-mais-en-medecin-qui-sest-trompe-dit-lavocat-general-a-nicolas-bonnemaison/
Quand l'avocat général est aussi clément, il ne faut pas s'étonner que les jurés acquittent l'accusé... Mais le signal est clair : le meurtre "par compassion" est maintenant légal en France, quoiqu'en dise Léonetti.
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Écrit par : Isabelle Lagrange / | 26/06/2014
LA PEUR S'INSTALLE
> Je ne vais plus oser aller chez mon médecin, et encore moins à l’hôpital : pour peu qu'ils me considèrent "bon pour la réforme", hop une injection et le problème est réglé !
Je me rappelle une citation (cynique) dans la BD des tuniques bleues où un médecin militaire déclarait s'être engagé "histoire de se faire la main après ses études", car dans les hôpitaux militaires il mourait tellement de monde qu'un ou 2 en plus ça ne se voyait pas s'il faisait une boulette.
Maintenant ce n'est plus de l'humour de BD, ni même une question de se "faire la main", juste une question de "faire le ménage".
Himmler serait fier d'eux!
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Écrit par : Bergil / | 26/06/2014
INVERSION DE LA CULPABILITÉ
> Plus de justice selon Blaise?
Si ce n'était que cela...
c'est pire, il y a inversion de la justice, car il y a inversion de la culpabilité.
Innocents poursuivis: garde à vue pour des Veilleurs, prison pour des manifestants, mort pour Vincent Lambert.
Les coupables déclenchent la compassion: inexécution de nombreuses peine pour petite crapulerie ou grands délits financiers ou urbanistiques, remises de peine pour les violeurs et assassins en série (cf affaire Schmidt, tueur en série d'Alsace il y a quelques année), acquittement pour Bonnemaison.
C'est l'air du temps. Aboutissement du culte de l'Individu. L'Homme est naturellement bon, c'est la société qui est coupable, il faut donc absoudre l'auteur de l'infraction et en punir la société, c'est à dire les autres.
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Écrit par : Pierre Huet / | 26/06/2014
COMPARAISON
> Un assassin de 7 vieillards acquitté, un prêtre qui héberge des sans abri qui écope 12000 euros d'amende ? Qui a agi par humanité ?
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Écrit par : Cyril B / | 26/06/2014
L'ANGOISSE QUI MONTE
> Un de mes proches est resté plusieurs semaines en soins intensifs sous respirateur. Il était terrifié à l'idée qu'on le débranche, et dormait mal, craignant toujours ce qu'on lui injectait. C'était évidemment rêves et fantasmes, engendrés par un stress intense et l'angoisse.
À l'époque (il y a 3 ans), je lui disais qu'il ne devait pas s'inquiéter, qu'il pouvait dormir tranquille.
Aujourd'hui je serais moi-même terrifiée. Faut-il imaginer des hôpitaux "amis des handicapés et des mourants", comme il existe des maternités "amies des bébés"?
J'ajoute que cette personne est restée de facto paralysée pendant de longs mois, et a dû être nourrie par sonde gastrique. À l'époque, c'était la moindre des choses. À partir de quel stade considèrera-t-on qu'il s'agit d'acharnement thérapeutique?
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Écrit par : Maud / | 26/06/2014
BONNES NOUVELLES
> 2 bonnes nouvelles à venir :
Voila qui va permettre de réduire la facture des hôpitaux : plus personne ne voudra y aller ou voudra s'en extirper au plus vite !
Et faute de travail les praticiens en reviendront à chérir leurs trop rares "clients" !
Enfin une bonne nouvelle sur le front des déficits !
(humour noir bien sûr)
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Écrit par : franz / | 27/06/2014
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