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31/01/2014

LGBT et Université : la question qui "n'existe pas" (selon Vincent Peillon)

Il y en a pourtant des signes... Je reproduis ici les notes prises par deux participants au colloque de l'IRIS à l'EHESS en avril 2013 (publiées par notre blog en mai dernier) :

lgbt,peillon

 


À la journée d’études IRIS (CNRS) à l’EHESS, 8 avril 2013

 

"Au-delà du mariage :

de l’égalité des droits à la critique des normes"

 

 

<<  Les 3 intervenants majeurs :

 

Didier Eribon (1953), professeur à la faculté de philosophie, sciences humaines et sociales de l'université d'Amiens, chercheur au CURAPP-ESS (Centre de recherches sur l'action publique et le politique - Épistémologie et sciences sociales). Biographe et ami du philosophe Michel Foucault (1926-1984), l’un des penseurs de la French theory et source principale d’inspiration de Judith Butler, Eribon contribue à différents contenus de LigneAzur, et a dirigé pour Larousse la rédaction du Dictionnaire des cultures gay et lesbienne. Ce philosophe qui « repense la famille » révèle dans son livre Retour à Reims l'hostilité qu'il voue à la sienne.

Daniel Borillo (1961) anime deux séminaires de recherche, l’un sur le droit de la sexualité dans le cadre de Paris X -Nanterre1 et l’autre sur les politiques publiques de l’égalité des chances et la lutte contre les discriminations dans un laboratoire du CNRS à Paris2. Il enseigne également le droit privé, le droit pénal et le droit civil espagnol.Il a été à l'origine en 2004, avec Didier Eribon, du Manifeste pour l'égalité des droits qui a conduit au premier mariage entre personnes du même sexe en France, célébré illégalement à Bègles par le député-maire Noël Mamère.  Le 5 décembre 2012, Daniel Borillo participe à une conférence à Sciences Po Paris organisée par le MJS, Amnesty International, le Front de gauche et des associations de gauche et d'extrême gauche. Au cours de la conférence, ses propos comparant les opposants au mariage homosexuel à des nazis font polémique.Il fait néanmoins partie des «juristes de référence » que le Comité national consultatif d’éthique a audités pour élaborer le projet de loi du « mariage pour tous ».

Eric Fassin (1959) : Ancien élève de l’ENS, agrégé d'anglais,chercheur à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (sciences sociales, politique, santé), unité mixte de recherche associant le CNRS, l’Inserm, l’EHESS et l’université de Paris XIII2. Sociologue engagé dans le débat public, il travaille sur la politisation des questions sexuelles et raciales, en France et aux États-Unis.(Wikipedia) : intervenant dans la controverse qui fait suite à la publication de l'essai d'Hugues Lagrange Le déni des cultures(2010), Éric Fassin conteste les chiffres de cet ouvrage en parlant « d'approximation » et « d'une volonté de grossir le problème ». Sébastien Fath, se rangeant du côté d'Hugues Lagrange dénonce « la tentative de lynchage médiatique » par Fassin, qu'il oppose à la « réflexion nuancée, étayée, éclairante, pragmatique, dépourvue de toute idéologie péremptoire » de Lagrange. Il juge le propos de Fassin « particulièrement nauséabond, à la fois dans ses caricatures de la pensée de Lagrange, ses amalgames douteux... et dans ses sous-entendus politiciens.»

  

 

Extraits commentés des interventions du 8 avril

 

<<  Nous avons choisi quelques extraits courts, pour donner un aperçu du caractère idéologique et totalitaire du propos.…

 

DIDIER ERIBON : "pour une éthique intellectuelle"

1. Eribon livre un programme étonnamment subversif pour une «journée d’études » du CNRS : « La subversion des normes est intrinsèquement liée à la transformation du droit, car c'est par le droit que les normes sont imposées à tous. »

2. Remise en cause de l’ensemble des institutions, primauté de la critique des normes du genre : «  La critique des normes du genre et de la sexualité ne saurait s'opérer réellement sans passer par une critique tout aussi radicale des normes académiques intellectuelles tout autant qu'institutionnelles, et même (…) elle constitue un préalable à tout effort pour desserrer le réseau étroitement tissé des mailles du pouvoir, de la domination et de l'assujettissement. »

3. Ambition affichée de réformer l’ensemble du système de pensée, via l’université et la recherche : « Je suis heureux de participer à (…) cette petite communauté alternative (…) attachée à penser autrement ce que peuvent, ce que doivent être la recherche, l’université, (…) pour promouvoir tout ce qui peut ressortir à la dissidence, à la différence, à la reformulation de la pensée critique »

4. Eribon transforme au détour d’une phrase un jugement personnel en fait incontesté (« la défaite des pensées de la transcendance »). Discours paré de termes empruntés au théologique : « Il me semble que si on a assisté àla défaite des pensées de la transcendance, c’est parce que l’immanence du monde social s’est réaffirmée (c’est-à-dire tout ce qui se produit dans le monde social), ce que toutes les invocations des transcendances symboliques (psychanalytiques, anthropologiques etc...) ne peuvent jamais endiguer, annuler et réduire au silence. »

5. Idéologie totalitaire : le corps social obéirait à une évolution propre, qu’il n’appartiendrait pas aux individus de contester : « [On constate] une transformation du social lui-même qui se produit indépendamment de ce que nous voulons ou ne voulons pas - et il ne nous appartient pas de dire que ce n’est pas bien, que ça ne doit pas avoir lieu. »

6.Le droit au mariage gay n’est qu’un début. Vision hyper-individualiste de la société : « Nous devons travailler (…) à l’élargissement jamais terminé des possibilités des droits auxquels peuvent aspirer les individus et les modes de vie qui sont les leurs. Ce qui implique de continuer à défaire la norme hétérosexuelle partout où elle était, partout où elle revient, et à combattre la brutalité des discours qui à nouveau, encore et encore, ont essayé de l’imposer et de la ré-imposer ! »

7.Remise en cause du mythe d’OEdipe ( !) et de la sociologie de la famille :« …C’était le même discours que l’on entendait du côté de la psychanalyse : " la folie guette la société si la norme est bafouée", "c’est OEdipe, ou la folie", "la différence des sexes, ou la folie". Et c’est [cette] violence discursive que les sous-produits et sous-produites ont fait circuler dans l’espace médiatico-politique sous l’habillage de la sociologie de la famille, étrangement investie de la mission de sauver l’ordre symbolique, c’est-à-dire "l’ordre hétérosexuel sur lequel repose la culture humaine", contre la "passion de désymbolisation" qui aurait animé "les ayatollahs de l’égalité" : Eric Fassin, Daniel Borillo, moi et quelques autres » (rires d’Eribon et de l’auditoire)

 

 

DANIEL BORILLO : "Biologie et filiation : les habits neufs de l’ordre naturel"

1. Décorrélation entre la nature sexuée des parents et leurs fonctions parentales :« La loi n’a pas pour mission de signifier la nature sexuée du parent, mais simplement sa fonction parentale. (…) Si les hommes et les femmes ont les mêmes droits et les mêmes obligations, et si ces fonctions sont interchangeables, pourquoi donc maintenir la distinction terminologique [père/mère] dans la loi ? Comment est-il réactualisé, ce discours d’évidence, qui fonde l’imaginaire de la filiation sur la biologie ? (…) »

2. La filiation père-mère-enfant est un montage idéologique qu’il faut donc «dé-construire »:« Alors que la reproduction est un fait biologique, la filiation apparaît comme une institution juridique et donc culturelle. Le droit peut certes tenir compte du biologique, mais en tant que dispositif d’agencement parental la filiation répond à des règles propres affranchies de la nature. »

3. Retour au droit romain…et mise à profit des concessions de la législation actuelle : « Le droit libéral reprend ainsi la tradition du droit romain pour qui la filiation permettait surtout d’organiser, pour les hommes libres, les successions ou les tutelles(..) , et non pas d’octroyer à l’enfant une quelconque identité psychologique.(...) Pour le modèle civiliste, nul besoin donc de la biologie pour inscrire l’enfant dans une lignée. L’adoption plénière ouverte aux célibataires, ou la possession d’état constituent tant d’exemples paradigmatiques. La différence des sexes comme condition sine qua non de l’établissement d’un droit à la filiation, apparaît (…) de façon explicite assez récemment, 1988 (…) »

4. Pour Borillo la PMA pour les couples hétérosexuels inféconds est une manoeuvre calculée pour bâtir un « schéma symbolique hétérosexuel» dans l’unique but d’en priver les homosexuels : « Anticipant la revendication des futurs parents gays et lesbiens, et afin d’en empêcher sa réalisation politique, les lois bioéthiques ont construit l’Assistance médicale à la procréation (PMA) comme un supposé remède à l’infécondité sur la base de la simulation de l’acte hétérosexuel procréatif. Celui-ci apparaît désormais comme le point de départ permettant la mise en place d’un schéma symbolique : la "vraisemblance biologique". La PMA n’a PAS été pensée politiquement ni construite juridiquement sur la base d’un droit ou d’une liberté comme ce fut le cas pour la contraception ou l’IVG. »

 

 

 

ERIC FASSIN : "Mariage, filiation, race et nation"

1. Gommage du caractère explicitement aconfessionnel et apolitique des manifestations, par un amalgame volontaire avec les individus manifestant (de fait, souvent chrétiens et plutôt à droite) :«On a vu combien les mobilisations pouvaient se faire explicitement au nom de la religion, avec des manifestations où on voyait côte à côte, des partis politiques et des Eglises représentées »

2.Pseudo-connaissance de l’Eglise :« …Même si les références à l’Eglise sont beaucoup plus explicites, l’anthropologie qui est mobilisée est de plus en plus explicitement biologisante. (…) Le retour de la loi naturelle est en fait une transformation dans la théologie du Vatican, comme le montrait la célèbre intervention du pape sur les forêts tropicales du mariage hétérosexuel qu’il fallait préserver par une écologie humaine. »

3.L’orateur dévoile explicitement ce qu’il a le plus en horreur : la participation des catholiques à la vie de la cité, ressentie comme un complot favorisé par la droite au gouvernement depuis 2002 :« … Au lieu d’avoir des arguments sur la culture, on a de plus en plus des arguments sur "notre" culture. Et ça, ça coïncide avec cette irruption de la religion, ça coïncide avec quelque chose qui a été décisif dans les années 2000, c’est-à-dire la mobilisation pour l’identité nationale, d’un discours qui était à la fois celui de la laïcité, et celui de la catholicité. Les deux ensembles sont en quelque sorte les deux mamelles de la République… »

 

 

 

Commentaire des deux lecteurs ayant participé au colloque

 

 <<  Comme on le pressent, l’adoption du "mariage pour tous" et son cortège d’inconséquences (adoption plénière et PMA pour les personnes de même sexe, gestation pour autrui) ne sont en réalité que la partie émergée de ce qui apparaît de plus en plus clairement comme un projet subversif aux velléités totalitaires, dont les relais, les financements et l'emprise sur les consciences sont déjà extrêmement bien implantés en Amérique du Nord, en Europe et particulièrement en France.

Depuis trois mois, avec quelques amis nous avons assisté à des conférences promouvant plus ou moins explicitement les "études de genre" en France, et souhaitons partager ce que nous y avons vu et entendu. Vous trouvez ici deux éléments :

- Ci-dessus, des extraits d'interventions données lors de la "journée d'études" organisée par l'IRIS (CNRS) à l'EHESS le 8 avril, à laquelle nous avons assisté. C'est l'occasion de découvrir à travers leurs discours trois ténors français du gender que sont Didier Eribon, Eric Fassin et Daniel Borillo, que nous présentons brièvement dans le document.

- Ci-dessous, une synthèse en 5 points  de ce que l'on perçoit à ce stade des "études de genre":

 

1. Un projet de société protéiforme porté - et financé - par le milieu universitaire et les fonds publics

Le vocable "Théorie du genre" qui désigne ce projet doit être utilisé avec prudence, car il laisse imaginer un socle théorique unique, bien défini et figé (et donc dénonçable et attaquable); bien au contraire, ce projet multiforme est une masse grossissante d’études et de postulats intellectuels, sociologiques, psychologiques et scientifiques en constante évolution depuis les années 1970, universellement auto-désignés comme "les études de genre" (voir l’article fourni et orienté de Wikipedia).  

2.   Les points de convergence des études de genre

L'abondante littérature, la diversité des domaines de "recherche" concernés (sciences humaines, anthropologie, psychologie, sociologie, philosophie, droit...) et leur constante évolution nécessitent un effort d'appréhension titanesque. Néanmoins, ces études semblent converger sur les points suivants:

- Le genre de l'être humain n'est pas déterminé biologiquement, mais est le fruit d'une construction culturelle et idéologique dont le sexe biologique n'est qu'un élément. 

- Les sociétés occidentales sont "hétérocentrées" et la cause désignée en sont la culture judéo-chrétienne et ses philosophes précurseurs grecs comme Aristote; les mythes fondateurs comme celui d’Oedipe sont remis en question, vingt siècles de droit sont frontalement remis en cause.

- L'objectif principal est de "dé-construire" tous les éléments constitutifs ou symboliques de notre société (ils n'utilisent pas le terme "détruire", qui supposerait une légitimité naturelle ou immanente de l'organisation sociale classique). C'est pourquoi on retrouve une sémantique de la destruction, de l'éradication, de l'épuration, auto-justifiée par une diabolisation primaire de tout ce qui pense autrement.

Remarque 1: la question de la sexualité est omniprésente, l'assouvissement sexuel sous toutes ses formes prime sur la raison et apparaît comme le seul principe fondateur de la société. ("idolâtrie" stricto sensu)

- Remarque 2: contrairement aux idéologies totalitaires du siècle passé, la destruction ("dé-construction") est ici la finalité du projet: il n'y a aucune volonté de "reconstruction" d'une société alternative. Non seulement "la fin justifie les moyens", mais plutôt "les moyens constituent une fin".  Pour convaincre, les promoteurs du genderutilisent de façon très perverse l'aspiration naturelle de l'homme à agir en vue d'une finalité, en l'occurrence ici à désirer une société plus égale et (illusoirement) moins contraignante; mais ils prennent bien garde de ne pas expliciter ce à quoi pourrait ressembler cette société pour le moins totalitaire.

3.  La France, mère... et fille du Gender

Bref historique de cette « production intellectuelle » exclusivement occidentale et dont la France a fourni les maîtres à penser:

- 1960-1980 : les « philosophes » de la  « French Theory » (Jacques DerridaGilles DeleuzeMichel FoucaultJacques LacanJean-Francois Lyotard)

- 1960-2010 : des universitaires américains et franco-américains (Monique Wittig (60s), Judith Butler (2000s)) approfondissent la « French theory » et donnent aux thèses de genre une renommée internationale

- Depuis 1980 : des universitaires et sociologues locaux (en France notamment) poursuivent leurs « recherches », produisent une littérature abondante et travaillent activement à l’endoctrinement des milieux scolaires, associatifs et estudiantins (LigneAzur, CNRS, etc...) ainsi qu’à un lobbying intense au niveau des institutions du pays. Parmi les promoteurs actifs nous citerons Didier Eribon, Eric Fassin et Daniel Borillo que nous avons vus à l'œuvre (voir PJ). On ne présente plus Caroline Fourest, Najat Vallaud-Belkacem ou Pierre Bergé.

On remarque que la France porte une responsabilité.

Paradoxalement, on peut donc penser que la France est appelée à jouer un rôle de premier plan dans la nécessaire prise de conscience des nations et dans la défense de la liberté ontologique de la personne. Les initiatives spontanées du peuple français depuis cinq mois sont clairement porteuses d'espérance sur ce point.

4.   Totalitarisme

L'aspect protéiforme de ce courant de pensée le rend difficile à combattre, car extérieurement il n'est pas ouvertement politisé ni incarné par un leader; c'est un levier majeur pour ses promoteurs, qui n'hésitent pas à affirmer le caractère scientifique, universel et de bonne foi de ces "études", ce qui les place de factohors d'atteinte d'une critique d'ensemble: la lutte doit être menée au cas par cas, par un travail de vérité sur chaque étude et sur chaque promoteur.

En revanche, nous pouvons témoigner que "de l'intérieur" (dans des cercles fermés ou acquis à la cause), les lignes de force sont lumineuses. Les promoteurs du gender expriment ouvertement une haine viscérale des trois religions monothéistes et de leurs fidèles, et particulièrement de l'Eglise catholique. Le mécanisme de diabolisation fonctionne à plein régime, il y a une volonté explicite de nier la multiplicité des visages et des opinions de ceux qui osent s'opposer à l'idéologie imposée, et de les enfermer dans des stéréotypes affligeants. Cette haine s'étend à l'ensemble de notre héritage culturel et social, et particulièrement aux Institutions et à la vérité historique.

Pire encore, les auditoires que nous avons côtoyés sont au mieux, privés de tout sens critique, au pire galvanisés devant un discours pseudo-éloquent aux ficelles grossières. Ambiance "tribunal révolutionnaire" ou "procès stalinien" garantie pour celui qui pose une question pertinente aux intervenants.

5. Le gender pour tous, c'est ici et maintenant

Nous avançons à marche forcée, avec une complicité explicite de l'Etat et super-étatique (Europe), vers l'avènement d'une société digne du "meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, où règneront inévitablement la délation, l'emprise sur les consciences, les détresses individuelles et la persécution des justes. Aujourd'hui en Espagne, en Allemagne, des pères de famille qui ont soustrait leurs enfants de cours d'éducation sexuelle obligatoires ont été soumis à l'amende, et les récalcitrants ont été condamnés à de la prison ferme! (Lire absolument l'édifiante tribune de Gregor Puppinck: http://www.zenit.org/fr/articles/le-gender pour-tous-et-les-droits-des-parents).

Patrice André nous offre aussi une projection des plus stupéfiantes dans la video suivante: 

http://www.youtube.com/watch?v=bQg-8bsPVHY.

Enfin, il est bon de savoir que Thomas Hollande, fils de l'actuel président, a créé en 2012 le think tank Laboratoire politiquequi a pour objectif de repenser l'ensemble des problématiques de l'espace public selon les concepts "queer": 

http://www.theoriedugenre.fr/spip.php?article34.

On ne peut plus douter de l'implication directe du chef de l'Etat lui-même dans ce projet subversif...

La prise de conscience collective ne peut qu'émerger de prises de conscience individuelles : la paresse intellectuelle et le court-termisme sont probablement deux catalyseurs majeurs des dérives totalitaires. Il devient donc impératif de s'informer, de se former, et de dénoncer les projets funestes qui se préparent sous couvert d'une bien-pensance bon marché et de discours faussement compassionnels.

Quant aux moyens d'action à engager dans ce combat d'une autre nature, l'expérience des derniers mois et finalement l'histoire nous indiquent clairement l'arme absolue: faire émerger une vaste contestation pacifique mais audacieuse, en recherchant individuellement cette paix intérieure que seul procure le service d'une cause éminemment juste, cette paix indestructible et contagieuse qui a animé Lech Walesa, Gandhi et bien d'autres, et qui a sonné le glas de tant de régimes dictatoriaux. >>

 

 

19:02 Publié dans Idées, Société | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : lgbt, peillon

Commentaires

PIÈCE À CONVICTION

> Une pièce à conviction peu discutable.
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Écrit par : sébastien / | 31/01/2014

FANÉ ?

> Mais qui commence à se faner. Si le gender ne se renouvelle pas plus souvent, il va être difficile de plaider le tsunami idéologique.
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Écrit par : Haglund / | 31/01/2014

PAS FINI

> Très intéressant.
Et ce n'est pas fini. À l'université, si vous voulez avoir la chance d'obtenir un jour un poste, mettez du gender dans votre thèse. L'avenir n'est ouvert qu'aux libéraux dans l'économique et le social.
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Écrit par : Guadet / | 31/01/2014

> La leçon essentielle à retenir de cette synthèse remarquable :« Nous avançons à marche forcée, avec une complicité explicite de l'Etat et super-étatique (Europe), vers l'avènement d'une société digne du "meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, où règneront inévitablement la délation, l'emprise sur les consciences, les détresses individuelles et la persécution des justes. »

C’est très exactement ce que je pense depuis maintenant 18 mois que je me suis engagé contre la loi Taubira. Cette folie qui se prépare sous nos yeux est le moteur de mon engagement. Je voudrais que chacun essaie de comprendre la portée de ces mots qui sont prononcés ici par nos décrypteurs du Gender. Un tel projet doit être combattu, sans répit. Voilà pourquoi je n’accepte plus les leçons de morale des commentateurs à la Miclo, des bons chrétiens qui donnent des leçons de morale pour dire « bien » ou « pas bien ». Miclo & Co peuvent commenter, ils n’engagent rien, sinon leur plume satisfaite dans un encrier virtuel. Ils peuvent trouver les manifs trop ceci ou pas assez cela, ils ont toujours raison, ils ont toujours tout compris, eux. Que Miclo soit contre les manifs, très bien, c’est son opinion, mais qu’il nous épargne d’avoir l’audace de citer l’Evangile. On ne cite pas l’Evangile à l’appui d’une opinion. Et qu’il nous épargne sa morale de bon chrétien.

Qu’avons-nous fait depuis 18 mois bigre ? Nous avons donné l’occasion à une masse de gens de résister à ce projet totalitaire. Et nous continuons. Nous aurions pu tous rentrer chez nous et reprendre une vie normale. Eh bien non, nous ne rentrerons pas chez nous. Ah bien sûr ce n’est pas toujours comme il faut, ah bien sûr cette foule peut être raillée, ramenée à sa condition sociale ou autres infamies supposées et largement caricaturées. Mais elle là, elle dit non, et – désolé pour les yeux Miclo – mi-ouverts -, elle ne lâche pas. Faut-il parler aussi de ceux qui font semblant de croire que l’on vit encore dans une société ouverte où l’on peut débattre et dialoguer sur ces sujets ? Mais non, nous vivons un temps de terreur sur les cerveaux, une terreur intellectuelle maintenant doublée de la dérive autoritaire de ce gouvernement qui est devenu un pouvoir et deviendra demain un régime si nous le laissons faire.
Vous comprendrez peut-être pourquoi, chers camarades et amis, je suis plutôt de mauvaise humeur en ce moment.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 02/02/2014

ETRANGE EMANCIPATION

> "L'homme sans stéréotype, l'homme qui se croit affranchi de sa biologie, c'est l'homme biologique à l'état brut, l'homme dont le désir est une pulsion de mort, l'homme libéral qui n'est plus qu'un « producteur », l'homme dont l'expression féminine est jugée inaccomplie tant qu'elle n'est pas engloutie à son tour dans la compétition et dans l'aliénation sociales – d'où cette forme étrange d'émancipation qui passe par le salariat, l'avortement et le crédit bancaire."
http://www.alecoledelarepublique.org/2013/11/l-homme-sans-st%C3%A9r%C3%A9otype.html
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Écrit par : Benoît Girard / | 02/02/2014

SLIMANI

> Laura Slimani MJS :

"oui le genre ça existe et nous allons l'enseigner"

www.youtube.com/watch?v=ldAX_2Tps9I

quand on sait ce qu'ils donnent au genre le sens que lui donne LGBT ...
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Écrit par : E Levavasseur / | 06/02/2014

SIHEM SOUID

> Un étalage de mépris de Sihem Souid dans une tribune du Point
www.lepoint.fr/invites-du-point/sihem-souid/sihem-souid-qui-a-peur-de-l-egalite-06-02-2014-1788783_421.php

"qui a peur de l'égalité ?"
"partisans de la Manif pour tous qui sont hostiles au progrès juridique"
"battre le pavé à Paris et à Lyon contre le fantasme d'une loi sur la famille dont, en réalité, ils ne connaissaient pas le contenu."

Le meilleur pour la fin :
-"une famille est avant tout de l'amour et de la chaleur humaine. De cela, tout le monde est capable..., même les réacs. "

-détail intéressant ( aveu ?) : "l'État libéral post-68 "

Les attaques, les procès d'intention,etc qui truffent cette tribune rappellent que S Souid
-a été condamnée pour diffamation en octobre 2013
-a été suspendue pour manquement au devoir de réserve en 2010 pendant ... 18 mois (dont 6 avec sursis) !
en mars dernier elle écrivait dans le Point sur Valls et sa "cohorte d'islamophobes"
Ceci est public.

Sihem Souid N'EST PAS journaliste Elle est collaboratrice de Ch Taubira...
Il ne s'agit donc pas d'un article neutre,informatif, mais d'une tribune, une attaque écrite par un membre du gouvernement et qui devrait donner lieu à un droit de réponse ?
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Écrit par : E Levavasseur / | 06/02/2014

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