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22/01/2014

Fin de vie : la position des protestants évangéliques


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Commentaires

ÇA VEUT DIRE TROIS CHOSES

> J'aime bien Najat Vallaud Belkacem quand elle nous explique que ce "dépoussiérage" législatif tend à rapprocher la loi de Veil de la réalité, à savoir qu'aujourd'hui il n'y a plus guère de femmes pour avorter dans la détresse mais simplement par choix.
Ca veut dire trois choses:
1- le PS a le meme discours que Marine Le Pen sur l'avortement érigé en outil de contraception comme les autres (mais aux frais des contributeurss sociaux)
2 - les discours pro avortement nous parlent à longueur d'antenne de la détresse de ces femmes pour justifier l'acte d'avortement plutot qu'une politique d'aide et le réveil aussi des solidarités familiales (on nous explique aussi volontiers que c'est pour toutes ces petites filles violées)
3 - à l'heure ou jamais il n'y a eu autant de moyens contraceptifs et d'éducation sexuelle, de communication, de lieux d'échanges, de distributeurs de préservatifs chez les pharmaciens ou les rayons des supermarchés, c'est quand meme dommage d'envisager comme naturelle l'avortement médicamenteux ou a fortiori chirurgical, parce que dans le meme temps ça veut dire des rapports non protégés avec le risque des MST, y compris donc avec risque létal: hépatites, sida... ou biologique: stérilité notamment. Comme pédagogie ou protection des libertés, on peut sans doute faire mieux.
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Écrit par : christophe b / | 22/01/2014

CHRETIENS

> Bon, tous les chrétiens croyants (orthodoxes aussi bien sûr) sont d'accord ! Mais où en est-on avec les autres ? Est-ce qu'on n'en est pas rendus au stade annoncé par Dostoïevski : "si Dieu n'existe pas, tout est possible ?"
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Écrit par : Trofim / | 22/01/2014

QUESTIONS

@ christophe b. :

> Rapports protégés ? Je vous ai bien lu ? Mais où va t-on ?

@ trofim :

> "Mais où en est-on avec les autres ? "
ÇA c'est la bonne question ! Elle est terrible à poser. Parce qu'elle oblige à faire un constat effrayant. Et là, il faut bien interroger les 30 années qui viennent de s'écouler. La "crise des années 70", c'est quand même bien loin, et au fond peu de choses à côté de la crise qui a suivi et qui continue.

Haglund


[ PP à H. - Tiens tiens. Et qu'appelez-vous aujourd'hui "la crise", puisque le système économique est - à vous entendre - innocent ? ]
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Écrit par : Haglund / | 22/01/2014

DISCUSSION

> Haglund, moi aussi je vous aime bien, surtout si vous voulez etre constructive; mais là comme souvent vous raillez pour mieux éviter de "répondre vraiment".
C'est un fait qu'en revanche, l'Eglise au sens de l'ensemble des croyants demeure trop dans le moralisme; l'institution propose un chemin, elle épaule avec ses moyens les actions collectives des paroisses et associations, mais le croyant lui, quand François lui demande de sortir de sa bulle, ça veut bien dire qu'il faut AGIR.

Agir c'est aussi proposer des solutions techniques et financières. Un problème demeure avec l'engagement bénévole par exemple: le statut du bénévole doit lui aussi etre étudié. Un moine ne touche pas de salaire mais son abbaye cotise au régime de sécu correspondant à son activité: RSI si responsable du magasin, msa si fromager, etc... Un bénévole laic lui ne bénéficie pas de droits à la retraite malgré un engagement qui peut etre à temps plein...

Elever un enfant, aujourd'hui, c'est pour partie du secteur public. On dépense énormément pourle prendre en charge tout petits, maman essaye de trouver du boulot pour gagner sa vie, sa sécu et sa retraite... mais on paye quelqu'un pour garder se enfants, on investit dans des locaux qu'on construit, rénove, entretient, qu'on visite pour controler....
En fait, on dépense dans de l'administratif au lieu de verser une alloc digne à une maman qui élèvera son enfant, ses enfants.

C'est du meme ordre d'idée le projet d'ATD Quart Monde "zéro chomage". On dépense environ 2000 euros par mois pour prendre en charge et aider un chomeur, au lieu de dépenser 2000 pour le SMIC brut charges comprises en lui demandant en échange un travail d'utilité collective qui à terme lui rapportera en plus de la dignité du travail, des droits à la retraite plus dignes que le minimum vieillesse. Ses cotisations sociales quant à elles, abonderaient les caisses de sécu concernées donc le système de solidarité par répartition.
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Écrit par : christophe b / | 22/01/2014

@ PP :

> je parlais de la crise du catholicisme des années soixante dix dont on parle abondamment sur ce blog — et de la crise des années 80,90 et 2000 et plus… du même catholicisme dont on commence à peine à parler (pas de la crise économique ! sur celle ci d'ailleurs, je vois les choses comme vous; c'est sur le fait qu'elle explique tout, et surtout des choses qui à mes yeux sont des progrès, que je ne vous rejoins pas).
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Écrit par : Haglund / | 22/01/2014

LE PIÈGE

> Il faudrait cesser de tomber dans le piège tendu par la droite financière et la gauche libérale : se laisser enfermer dans un débat sur le début ou la fin de vie uniquement religieux.
La fin des cotisations familiales pour les entreprises, l'IVG sans frein, bientôt l'euthanasie servent les structures perverses du marché. Les socialistes devraient méditer les propos de Maurice Thorez "«le contrôle des naissances n’assure pas un logement aux jeunes ménages; il ne donne pas à la mère de famille les moyens d’élever convenablement ses enfants (…) le chemin de la libération de la femme (…) ne passe pas par les cliniques d’avortement.» (Maurice Thorez, dans la lettre qu’il écrivit le 1er mai 1956, reproduite le 2 mai dans 'l’Humanité', à Jacques Derogy, l’auteur de "Des enfants malgré nous" (Editions de Minuit, 1955).
Tout le monde sait bien qu'aux États-Unis l'exacerbation du débat sur l'avortement a pour but de diviser le parti démocrate où sont majoritairement et traditionnellement les catholiques, au profit de Wall Street, des républicains et du complexe militaro-industriel.
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Écrit par : Isabelle / | 22/01/2014

MA PETITE GRAND-MÈRE

> Je suis en ce moment confronté à l'hospitalisation de ma grand-mère en séjour long (en attendant un hypothétique retour à la maison...) et je la vois réduite, clouée sur un lit et pourtant dans ce corps desséché qu'elle maîtrise de moins en moins c'est toujours elle notre mère/ grand-mère !
Bien sûr que de temps en temps elle glisse qu'elle nous donne du mal, qu'on a notre vie, c'est vrai mais c'est toujours elle notre petite grand-mère et notre devoir est d'être là à ses côtés et de lui répondre "mais non nous sommes là parce que c'est (toujours) toi et parce qu'on t'aime".
Nous avons la chance d'être nombreux et beaucoup de membres de la famille sont sur place. Sans surprise je vois que la plupart des vieux sont seuls, sans aucune visite, quand la vie devient lourde tout le monde devrait avoir la chance d'avoir quelqu'un à son chevet, c'est là la solidarité entre générations que ce communiqué évoque.
Je serai tellement heureux que le gouvernement fasse progresser l'accompagnement social des personnes en fin de vie.
Une société solidaire quel progrès ça serait !
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Écrit par : DV / | 22/01/2014

LA PITIÉ

> Fin de vie du crucifié , pitié du légionnaire qui abrège des souffrances qui ont plus que duré, lance en plein cœur , âme transpercée de la Mère, abondance de la Miséricorde.

La pitié pour seule réponse possible.

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Écrit par : Béber / | 22/01/2014

LES PARE?NTS D'HERVÉ PIERRA

> Nous sommes les parents d’Hervé Pierra. Notre fils est resté plongé pendant 8 ans ½ dans un coma végétatif chronique irréversible, à l’âge de 20 ans, suite à une tentative de suicide par pendaison.
Nous vous soumettons avec humilité et respect, quelques questionnements ou quelques pistes de réflexions pour aider à cheminer dans le débat sociétal sur la fin de vie qui va, prochainement s'instaurer.
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez lire la lettre que nous avons envoyée à nos parlementaires :
http://parents-herve-pierra-fin-de-vie-loi-leonetti-euthanasie.over-blog.com/article-lettre-que-nous-adressons-a-tous-nos-deputes-et-senateurs-concernant-les-etats-vegetatifs-chronique-115497390.html
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Écrit par : Paul et Danièle Pierra / | 23/01/2014

@ DV

> vous trouverez ici de quoi créer une chaîne de prière pour votre grand mère
http://www.cathofamilink.com/Home/chaines-de-priere/creer

les cathos doivent commencer la société solidaire.
personne ne doit rester seul.
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Écrit par : E Levavasseur / | 23/01/2014

REVIVRE SA VIE

> Ça, c'est bien, Levavasseur…vraiment.

> Moi, pour y être passée récemment, je vous dirais, DV, qu'évoquer devant votre grand-mère des souvenirs du temps passé avec elle jadis pourrait l'aider beaucoup. Ils en feront surgir d'autres, d'avant vous. Revivre sa vie, et mesurer à quel point elle a aidé à constituer les autres, ça aide à partir en paix — à une heure que ni vous ni elle ne connaissez encore.

LES PARENTS D'HERVÉ PIERRA :
> si cette intervention pouvait mettre un frein aux accusations (immondes) d'eugénisme d'une loi sur la fin de vie, avec complicité du personnel médical…ou à la certitude que la douleur est toujours susceptible d'être apaisée autrement…ou que la demande de partir à son heure ne peut jamais surgir, sauf si on pousse quelqu'un au désespoir…Pour fréquenter le milieu des soignants et des soignés (comme soignée) je peux dire qu'il demande à l'unanimité une chose : la décence.
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Écrit par : Haglund / | 23/01/2014

LEURS PROCHES

> On parle de soins palliatifs pour les malades mais il faudrait aussi développer des modes d’entourage des proches des malades car ceux-ci sont trop seuls, laissés à eux-mêmes.
Cela ne gommera pas la lenteur, la lourdeur administrative, les gaffes, le fait que les couloirs d’hôpitaux soient désespérément cafardeux, la tristesse en elle-même.
Pour avoir été plongé dans un cas de malade en fin de vie, l’année dernière, je l’ai bien vu.
Accepter d’avoir à souffrir, nous, l’entourage est à distinguer de ne pas vouloir prolonger des souffrances du malade.
On peut être confronté à l’envie de ne pas souffrir en refusant de prendre la moindre décision ou au contraire en en prenant une pourvu que tout se termine.
Je considère comme une chance d’avoir été confronté à un cas où il n’y avait pas d’espoir (même si, évidemment, on ne l’a pas su tout de suite).
Dans le cas contraire, il y a un vertige à se demander combien de temps cela va-t-il durer. On pense à soi et à la vie qu’on va avoir et cette pensée est naturelle.
Je ne crois pas que la société qui prône le droit au bonheur et voit donc le malheur comme un échec, nous prépare à accepter de vivre avec le poids d’un espoir sans cesse remis au lendemain.
Le malheur et la mort font partie de la vie. Le refus d’y être confronté que prône la société d’aujourd’hui n’a pas de sens.
Ces questions, je crois qu’il faut se les poser avant, bien avant , bien avant d’y être confronté, car en fait, c’est plus qu’un raisonnement, c’est une formation de l’âme.
Je me permets de dire cela parce que j’ai eu la chance d’avoir été confronté à la souffrance dès 2/3 ans et à la mort dès l’âge de 5 ans. Ça peut choquer, mais c’est une chance parce que ça donne une autre vision de la vie, suffisamment tôt pour vous modeler. J’en ai pris conscience en voyant des réactions d’adultes qui n’avaient jamais été confrontés à la mort de près. Je suis donc convaincu qu’il faut développer certes un accompagnement des malades en fin de vie mais aussi un accompagnement de leur entourage. Le temps qu’il faut.

Pour nous croyants, l’acharnement thérapeutique c’est d’une part prolonger une vie de souffrances qui sont sans la moindre « utilité » et au plan spirituel, c’est empêcher artificiellement une créature de rejoindre son Créateur : cela n’a pas de sens.

Mais quand il y a un espoir ? alors il nous faut accepter de voir un poids entrer dans notre vie. Mais sans qu’il la résume. Le poids de la durée, interminable, on espère toujours, dois-je passer à l’hôpital ? est-ce que ça a un sens de passer le voir à l’hôpital ? est-ce que j’ai le droit de me protéger ? (réponse oui mais pas de fuir : prendre un bouclier ou du repos n’est pas abandonner son poste) accepter de vivre une souffrance est une chose, l’accepter sans conditions de durée en est vraiment une autre.

Quand il n’y a pas d’espoir, l’’obstination déraisonnable" visée par la loi Léonetti c’est administrer des traitements destinés à amener la guérison alors que celle-ci est impossible ou complètement hypothétique et que l’administration de ces traitements ne fait que prolonger une souffrance ; souffrance du coup, sans aucun sens.
L’arrêt des soins est dans ce cas-là en quelque sorte, un arrêt d’agonie prolongée.
C’est donc un geste humain et donc chrétien. « Mon Dieu j’ai fait ce que j’ai pu. Toute vie vient de vous, toute vie est à vous. La médecine s’arrête, la possibilité du miracle commence. Comme vous voudrez. »
Il n’y a pas à se poser la question « est-ce que je ne suis pas en train de mettre Dieu au défi de faire un miracle ? » non, on a fait ce qu’il était raisonnable de faire.

La nutrition et l'hydratation ne sont pas des traitements médicaux car la faim et la soif ne sont pas des maladies.
Ils ne sont donc pas concernés par l'arrêt des soins en cas d'état irrémédiable, continuer à nourrir et hydrater n'est pas une "obstination déraisonnable".
Le malade est nourri le temps que la mort arrive ; l’arrêt de la nutrition et de l’hydratation entraîneraient d’ailleurs des souffrances.
Cependant, si au contraire, la non-assimilation des nutriments par l’organisme entraîne une souffrance disproportionnée, si hydratation et nutrition entraînent la mise en danger de la vie du malade (risques d’infections ou de régurgitation) , dans ce cas, on peut légitimement limiter ou suspendre l’alimentation et l’hydratation. Le but est d’éviter des souffrances, pas d’abréger la vie.

L'arrêt de soins qui évite « l’obstination déraisonnable » peut entraîner une souffrance : le médecin a donc le droit de donner au malade des doses médicamenteuses destinées à diminuer la douleur même si celle-ci est hâtée par l’octroi de ces doses. Ces doses n’ont pas pour but de faire mourir mais d’accompagner sans souffrance ou plutôt avec le moins de souffrance possible.
L’année dernière la personne que nous accompagnions est morte, nourrie et hydratée, étouffée par ses glaires, cela a été très long et comme toujours, on ressent un soulagement qui n’est pas qu’égoïste.

Comment aurions-nous réagi sans la foi ? c’est-à-dire sans que Dieu puisse agir en nous ?
La résignation douloureuse mais pacifique (ou plutôt pacifiée car tout vient de Dieu) aurait-elle fait place à un stoïcisme, à une incompréhension, à une révolte , à une fuite ou à un enfermement ?
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Écrit par : reste anonyme / | 23/01/2014

SOINS PALLIATIFS

> Les soins palliatifs bien conduits peuvent conserver à des malades, selon leur état, une vie relationnelle et affective et de prière.
Après 37 jours dans un service spécialisé, mais en fait, après 3 mois de phase terminale sans perspective de guérison, et quelques heures avant sa mort d'épuisement, ma femme a encore pu voir un de nos petits-enfants avec ses parents. Pourtant, la tumeur avait fait des ravages épouvantables. Personne, ni elle, ni nous, n'avait envie que la séparation vienne plus vite!

Certes, cela a du coûter très cher à la sécu.
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Écrit par : Pierre Huet / | 23/01/2014

@ Pierre Huet :

> Pierre, si votre femme désirait vivre, tout est dit. On aurait doublé la dette pour la garder en vie que je n'aurais pas considéré cela déraisonnable.

Atteinte du même mal qu'elle, mais pour l'instant (je touche du bois) en bonne rémission, moi, je ne demande qu'une chose : si je dois suivre le même chemin qu'elle, à la fin, qu'on me donne le choix. Quitte à faire le même choix qu'elle.
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Écrit par : Haglund / | 23/01/2014

@ Haglund

> Justement ! La loi Leonetti permet au malade de refuser les traitements.

Mais je m'interroge : qu'est-ce qu'un choix libre dans un pays où les soins palliatifs sont à peine développés? Et il n'y a pas de raison que l'état des choses s'améliore, si l'euthanasie est légalisée : une telle solution est bien plus économe et pratique.
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Écrit par : Blaise / | 24/01/2014

APPEL A PROCÉDURE

> Refuser les traitements est loin s'assurer une agonie paisible…
Et vous considérez comme évident que médecins et infirmières vont s'employer à vider ainsi les lits… je m'étonne qu'aucune plainte de leur part n'aie jamais été déposée.
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Écrit par : Haglund / | 24/01/2014

Chère Haglund,

> Je ne m'étendrai pas sur la description de sa maladie, je n'en tire que l'enseignement que si on veut réellement soulager des patients aussi atteints, on peut.

Autre remarque, l'incontestable supériorité de la démocratie sur les régimes totalitaires, c'est qu'elle sait fabriquer le consentement:
http://www.7lameslamer.net/euthanasier-les-enfants-et-les.html
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Écrit par : Pierre Huet / | 27/01/2014

BOULEVERSANT

> Ce témoignage que vous évoquez PP en réponse à Barbara (sur le fil « pas une raison »), est bouleversant. Il renvoie à ce qu'il faut bien appeler un obscurantisme médical face au mystère de la mort et du mourant.
J'ai été très directement renvoyé à cette réalité il y a une quinzaine d'années, lorsque je parlais doucement à ma mère, qui était allongée sur son «lit de mort». C'était le jour de Noël 1997.
Le contraste entre le discours médical, et la réalité de ce qu'elle vivait intimement en ces instants, était tout simplement vertigineux.
Les blouses blanches n'avaient que le mot «coma» à la bouche, et les yeux seulement rivés sur l'encéphalogramme, censé dire la «vérité scientifique» au sujet du malade. Le verdict de la technique tombe : «encéphalogramme plat». Traduction : zéro, rien, le vide, le néant, «l'état de légume».
J'ai pu mesurer la portée de l'ignorance et de l'aveuglement médical, en voyant que dans son inertie apparente, le mourant est infiniment plus en vie que le bien-portant.
Quelques heures avant sa mort, j'étais alors seul avec elle dans sa chambre, et, pris de stupéfaction par ce qui se manifestait surnaturellement sous mes yeux, j'ai vu ma mère saisie corps et âme par le Seigneur, lui ouvrant en cet instant les voies éternelles vers le Père.
Ce que j'ai vu de ce qu'elle a vécu dans le Christ était à la fois d'une force et d'une délicatesse que mes mots ne peuvent exprimer. Je crois pouvoir dire qu'en cet instant, elle était prête, libre et je veux le croire, sauvée.
Ce grand signe constitua une étape décisive vers ma conversion.
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Écrit par : Serge Lellouche / | 29/01/2014

ND DES VICTOIRES

> En attendant, vous étiez tous dans mes prières hier à ND des Victoires. Des messes seront dites aux intentions de ma femme et moi-même parmi lesquelles les lecteurs / contributeurs de ce blog.
Il faut se soutenir, que le "règne vienne".
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Écrit par : E Levavasseur / | 29/01/2014

> Merci pour ce beau témoignage Serge.
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Écrit par : Barbara / | 29/01/2014

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