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21/01/2014

Les élites françaises ont "honte de la France"

libéralisme

 

 

...mais la France

a honte de ses élites :

à lire  ici 

 


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10:04 Publié dans Idées, Société | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : libéralisme

Commentaires

BIEN ENVOYÉ

> Bien envoyé, madame. Epingler ces prédateurs nomades si on arrive à les attraper au vol.
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Écrit par : Quiniou / | 21/01/2014

ELLE-MÊME

> "Je pense aussi que nous avons des bases solides. Nous sommes un très grand pays. Nous sommes encore la sixième puissance mondiale. Nous sommes encore une grande puissance économique, une grande puissance exportatrice, malgré notre déficit commercial. Je pense que tout cela est très mal enseigné. On devrait apprendre à nos élites le respect de cette histoire, de cette nation, et on leur apprend l'arrogance et la morgue."

Ce brave dame a raison. Mais pas tout à fait cependant. Car la France est une grande nation par héritage religieux, avant d'être une grande nation par son économie ! Mais que reste-il de cet héritage chez nos élites ? Pratiquement rien et par sa fonction hautement placée presque au sommet de l'état (Conseil d'Etat) et son influence sur la formation des élites du pays (directrice de l'Ena), n'a-t-elle pas contribué à cette dégradation ?
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Écrit par : Antoine / | 21/01/2014

LE DROIT DE CHANGER

> à Antoine. Et si Mme Bechtel avait changé ?
On n'a pas le droit d'empêcher les gens de changer !
Je suis mal impressionnée par ces catholiques comme vous qui enferment les gens dans des stéréotypes sans les connaître.
D'ailleurs l'idée de la conversion est la base de la religion chrétienne, et voilà des catholiques
qui veulent interdire aux gens de changer dans aucun domaine ?
Ça n'est pas de la religion mais de l'esprit de secte, de la chasse aux sorcières.
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Écrit par : marie-claude / | 21/01/2014

PROFESSEUR

> Avec mon passé de professeur de lycée je ne peux qu'approuver la ligne générale du propos et y ajouter ma modeste réflexion pour avoir vu en oeuvre dans les 'changements'(?) fréquents de programmes une sorte de déracinement plus ou moins perceptible mais parfaitement à l'encontre de l'enracinement fertile car fondé sur un vrai socle de pratiques et de traditions, oui même s'il s'agit de mathématiques...
Voir les propos de Laurent Lafforgue qui seront beaucoup plus denses et convaincant que les miens... Ou se plonger dans la lecture du dernier Finkielkraut...
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Écrit par : Gérald / | 21/01/2014

MERCI À CETTE DAME

> C'est le noyau dur du Mal Français, et il est intéressant qu'elle rejoigne sur cette question du divorce entre les élites et le peuple français l'analyse d'un autre énarque, donc également membre de l'élite, François Asselineau.
Il faut ajouter que ce mal n'a pas épargné le monde ecclésiastique dans les années de plomb, où on méprisait ouvertement les formes populaires de dévotion et imposait aux paroisses réputées ouvrières toutes sortes de vulgarités, le populo ne pouvant être que vulgaire, par étymologie.
Ce mal est donc une composante non négligeable de notre crise spirituelle et de notre surconsommation hallucinante de tranquillisants. Merci à cette dame.
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Écrit par : Pierre Huet / | 21/01/2014

> Bonne analyse, bien sûr. Merci à madame Bechtel.
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Écrit par : BCM / | 21/01/2014

PASCAL LAMY

> Puisque Serge Lellouche, à la suite de Ziegler, parle de ce grand chrétien qu'est Pascal Lamy, voici comment celui-ci veut liquider le politique et liquider la France avec:

http://paris-international.blogs.la-croix.com/pascal-lamy-expose-sans-fard-la-rudesse-du-monde-globalise/2013/12/02/
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Écrit par : Pierre Huet / | 21/01/2014

"RICHESSE" ET "REALISME"

> Et vous remarquerez Pierre, l'innommable complaisance de "La Croix" dans sa présentation de Pascal Lamy ; pas l'once d'un recul critique, et d'emblée on flatte "la richesse de son expérience", son "réalisme", qu'il s'agit bien entendu d'opposer aux "rêveurs" qui n'ont pas compris que la mondialisation néolibérale est inéluctable.
Et à la page suivante, ce journal tentera de se donner bonne conscience et de nous arracher quelques larmes en évoquant ces SDF qui ont très très froid en hiver.
Ca pue.
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Écrit par : Serge Lellouche / | 22/01/2014

> La Croix suit la ligne Pontier.
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Écrit par : E Levavasseur / | 22/01/2014

FRANCE ET ÉLITES

> C’est d’elles-mêmes dont les élites doivent avoir honte!
(mais après tout, de dire qu'elles ont honte de la France revient au même, car actuellement, «… la France, ce sont les élites! »
« Les élites ont honte de la France » nous dit Marie-Françoise BECHTEL, mais la France (pour l’instant du moins) n’est plus la France. Cette France fille ainée de l’Eglise n’est plus qu’au second plan, au placard. Celle qui est au devant de la scène, c’est une France malmenée par les « élites » . Les élites sont la France et la France, ce sont les élites.

Regardons que c’en est là; d’ailleurs quand les élites se réconcilient entre elles, les unes disent, sans que les autres bronches, la France va bien! Et quand ces élites disent (ouvertement ou de façon déguisée par leurs mines déconfites) que la France va mal, par exemple à l’approche d’une élection comme là avec les municipales et les européennes, c’est là qu’elles se chamaillent, que le jeu des chaises musicales reprend ses droits.

S’il est bien vrai que ce sont bien d’elles dont il s’agit quand elles disent la France, c’est donc d’elles-mêmes donc elles doivent avoir honte. Honte doivent-elles avoir de ne pas être les élites qu’elles prétendent être. Parce que pour pouvoir s’en attribuer la dénomination, il faut savoir se faire écouter du peuple et pas dans n‘importe quelle conditions. Sinon rien n’est plus facile de se faire écouter du peuple quand elles y parviennent, quand on a tous les pouvoirs qu‘ont ces prétendues élites, et que malgré ça les élites ne savent que pousser le peuple à l’adhésion par la peur, ceux qui n’ont pas d’emploi, de toit, d’éducation qui leur revient; par la résignation, quand on est plus de taille à affronter son bourreau; par l’enthousiasme, quand ceux qui nous doivent l’information, la vérité, ne couvre plus la réalité, ou trop certains événements et insuffisamment d’autres. Une longue histoire de mauvais rapports entre quelques trop bien couverts et une myriade de trop mal couverts, pas seulement vestimentairement, écolo économiquement et matériellement… c’est l’avenir de tout un peuple qui a besoin de savoir aussi d’où il vient, où il va et où il doit aller. Et là mieux vaut ne pas compter sur les élites, elles ne savent même pas où elles crèchent les trois quart du temps…

Non! Se faire écouter de la sorte par un peuple montré comme devant obéir comme un veau, ne suffit pas pour être une élite! Pour se faire écouter et se prétendre digne d’être une élite, il faut que celui qui vous obéit ne puisse pas du fond du cœur dire, qu’il n’est pas satisfait de celui qui le commande. Qu’en est-il exactement alors de la France actuellement dans son ensemble? La vérité, c’est que ceux qui sont satisfaits des élites, ne sont pas ceux qui leur obéissent; et ceux qui leur obéissent ne sont pas satisfait d’eux. Au fond, pourquoi donc en est-il ainsi?

Il manque aux « élites » d’être seulement capable de comprendre tout ce qu’est la France, de reconnaître que c’est d’elles-mêmes dont elles doivent avoir honte, il faut qu’on leur arrache, qu’elles doivent avoir honte d‘elles-mêmes, alors que tout le sort de la France ne dépend plus que d‘elles, de leur aveu d’inefficacité. Tant qu’elles ne se le prendront pas en pleine figure, rien ne changera d‘autre ou presque que le nom de la nouvelle dame de France, c‘est à croire. C’est entre leurs mains incapables que la France est, chaque jour un peu plus, livrée à la misère!
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Écrit par : michel Baude / | 22/01/2014

@ Serge Lellouche

> Les derniers restes de mon respect pour La Croix se sont dissipés quand il a fait une pleine première page sur la retraite (pas spirituelle) de Guy Bedos.
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Écrit par : Pierre Huet / | 22/01/2014

LES LOIS ET LES COEURS

> Si cela ne touchait pas aussi notre petit monde très catholique!! Oui Pierre Huet je suis d'accord avec vous. Pour plagier Pasteur:" un peu de science éloigne du peuple, beaucoup en rapproche."

Je considère aussi tout savoir, de quelque nature qu'il soit, naturel ou révélé, scientifique, littéraire,..., tant qu'il nous coupe de nos contemporains, incomplet, inabouti, non satisfaisant. A retravailler. Il nous faut avancer davantage, encore,et encore, jusqu'à ce qu'enfin nous retrouvions en l'autre notre proche, frère et ami. C'est en l'autre que se trouve le fondement solide comme la fin de tous nos savoirs. Rester confortablement dans notre tour de certitudes hautaines fait notre malheur et emprisonne indûment ces trésors de vérité. Ils ne sont pas nôtres mais pour le monde, aussi cette privatisation du Bien Commun que sont vérité et foi,détournées au profit d'un petit club de gens "fréquentables", est objectivement révoltante.
C'est ce qui se passe dans l'évangile de ce jour, où même le trésor d'une loi sainte, le respect du Sabbat, rendu inapplicable par une caste qui de fait l'a privatisée, devient instrument de condamnation à mort, et du Christ lui-même, source et fin de toute loi, alpha et omega.

Que cela au passage console parmi nous ceux qui désespèrent des lois anti-vie: une bonne loi ne servirait à rien, si les coeurs sont viciés. Ce n'est d'ailleurs pas par des manifestations ni du lobbying que les premiers chrétiens ont fait tomber l'esclavage, mais il est devenu caduque parce que les coeurs s'étaient laissé transformer par le seul combat véritablement victorieux:celui de la charité. Par contagion. Il nous reste donc à rivaliser de cette charité brûlante.
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Écrit par : Anne Josnin / | 22/01/2014

DU PROGRÈS

> Il y a tout de même de gros progrès dans la grisaille car toutes ces choses, il était quais impossible de les dire il y a ne serait-ce que deux ans sans passer pour un vieux con.

De moins en moins il est nécessaire d'expliquer pourquoi il faut prier pour la France, en quoi ça consiste, que le mal vient du rejet de Dieu qui entraîne automatiquement le rejet ou le désintérêt de l'amour du prochain (pas de Père, pas de fraternité humaine possible), que le patriotisme (littéralement "l'attachement à ce qui vient du Père" : la vie, la vérité, les frères et sœurs humains, les animaux, la nature en commençant par ceux qui caractérisent la terre où l'on est né, la culture au sein de laquelle on est né, c'est-à-dire la manière de dire la Beauté qui est le visage de Dieu) c'est ni plus ni moins le catholicisme social**

Si l'art est la recherche du Beau et comme le Beau est le visage de Dieu alors le désintérêt pour le Beau au profit de la recherche de ce qui choque, de l'originalité à tous prix est une sorte d'apostasie.

Si la culture (commune) est comme le disait Jean Paul II ce qui unit des gens et donc fonde les nations, la désintégration de la culture au profit de la recherche individualiste de la célébrité de la part de l'artiste, désunit les peuples.
On a rejeté Dieu, il n'y a plus rien qui nous tire vers le haut.

On a rejeté le Père, il n'y a donc plus de fraternité possible, et ce qu'il en reste devient un boulet qui gêne la réussite individuelle.
La force, l'intellect doivent servir aux plus faibles.
Il faut ressusciter, moderniser l'esprit chevaleresque, ressusciter le vrai patriotisme : charité de proximité, aide scolaire, soupe populaire, les visites aux malades aux vieux aux prostitués.
Voilà les nouveaux dragons.
Sobriété heureuse et charité joyeuse.

**et certainement pas brandir un drapeau sur un champ de bataille façon romantisme niaiseux -et coûteux en vies humaines- issu de la Révolution.
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Écrit par : E Levavasseur / | 23/01/2014

ARCHITECTURE

> Merci à Eric Levavasseur de nous réconforter!

Un domaine ou la coupure entre élites (autoproclamées?) et population est l'architecture. Quand les gens ont les moyen choisir dans quoi ils vont habiter, le p;lus souvent ils achètent ou font construire des maisons tout à fait traditionnelles d'aspect sinon de matériauc et d'équipement, ou des appartement dans du collectif qui ne l'est pas moins.
Par contre, les bâtiments publics ou ceux où siègent de grandes entreprises rivalisent d'agressivité par rapport à leur environnement architectural, et ce, au mépris même de la fonctionnalité des édifices.
Cas extrême: la conservation du fond de la bibliothèque Mitterrand dans des tours en plein soleil qu'il a fallu équiper ensuite de volets. Ou encore des porte-à-faux inutiles destinés à montrer les possibilité des matériaux, mais extrêmement dispendieux.
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Écrit par : Pierre Huet / | 26/01/2014

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