15/01/2014
Le bon sens du Dr Sax
Le médecin qui fait remarquer que les filles ne sont pas des garçons (et que les "nouvelles valeurs" marchent sur la tête) : ici
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19:03 Publié dans Idées, Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : sexe, genre, gender, éducation nationale
Commentaires
ENFANTS
> Article intéressant, qui rejoint, oui, ce que nous vivons dans l'Education Nationale. Le nombre de filles qui se tailladent les bras et s'abandonnent à la spirale de l'anorexie est encore sous-évalué, on se rassure en parlant de phénomène de mode, sans voir ce que cela a justement d'alertant. La crise d'adolescence a alors bon dos!
De même la dévaluation des garçons, que l'on va taxer d'hyper actifs, fainéants, brouillons, violents... est une catastrophe pour la construction de leur identité.
Si ce n'est que pour une fille sage-discrète- qui a des résultats médiocres, on a tendance à mettre dans les bulletins "fait ce qu'elle peut" (sous entendu, cette expression horrible : "petit moteur"), quand pour un garçon on mettra: "peut faire mieux" (sous-entendu: "il a de la réserve le bonhomme, c'est un malin!"). Les garçons non-scolaires gardent ainsi cette assurance qu'ils s'en sortiront professionnellement, même s'ils ne sont pas fait pour le système, avec lequel ils prennent des libertés, quand les filles partent alors avec un réel handicap, qui en font des proies faciles pour les employeurs sans scrupule et des variables d'ajustement de premier choix en cas de chômage. Seule leur plastique et leurs aventures semblent alors avoir une valeur sociale voire marchande. Il y a beaucoup de souffrance des deux côtés, que le Docteur Sax a raison de dénoncer.
Ceci dit, personnellement je me sens autant prise au piège dans les moules classiques que dans la théorie du gender: dans tous les cas on cherche à imposer des stéréotypes, quand chaque personne est aussi mystère, avec son propre cheminement, rythme de croissance et ses caractéristiques uniques, non réductibles à des natures ou tendances (pré-définies ou construites a posteriori selon les écoles, cela reste enfermant).
Je crois que le seul véritable progrès dans ce domaine ô combien sensible et profond, est dans l'éducation à l'émerveillement et au non-jugement. Si "tout étant est beau", alors que dire de la personne humaine, chef d'oeuvre de la Création! Quand je dis à mes élèves que les Asiatiques se trompent en faisant la queue devant le tableau de la Joconde, qu'ils devraient faire la queue devant chacun d'eux, parce qu'à côté de vous, oui, et vous, et vous aussi, la toile de Léonard de Vinci, c'est pipi de chat, ils sont estomaqués.
D'où nous vient cette pudibonderie, nous générations soi-disant libérées, qui nous rend incapables du moindre compliment, plus encore à l'égard de nos jeunes, (qui vont mendier sur le net ces compliments dont ils ont un besoin vital!Ne voyez-vous pas leur coeur rachitique qui crie famine?), quand nous nous faisons un devoir de ne rien leur passer des défauts que nous répertorions scrupuleusement, (pour leur bien!!)?
Pour un compliment qui nous échappe ou pire, que l'on dit par devoir ("mais si, tu es belle!"), combien de remarques sibyllines, de remontrances et de discours moralisateurs qui écrasent et désespèrent! Saint Paul, reviens! C'en est à un point que dire à un(e) élève qu'elle(il) a un sourire magnifique, qui illumine la classe tout entière, devient suspect, que mettre une main amicale sur l'épaule d'un élève, pour le rassurer,féliciter ou soutenir, est aujourd'hui officiellement interdit dans de nombreux établissements. Se laisser toucher par la beauté de nos jeunes, dans ce monde fou,c'est aujourd'hui prendre le risque de passer pour pédophile. Et notre jeunesse est abandonnée, seule face aux démons d'une société ogresse qui l'attire irrépressiblement avec ses paradis artificiels en guise de sucres d'orge.
Se laisser émerveiller, apprendre à dire en simplicité et authenticité comme tu me touches, comme je suis fier(e) de toi, comme ta présence me réjouit (oh comme maman, et maman souvent défaillante, combien je sais que cela n'est pas évident, que j'ai tout à apprendre et tant à me faire pardonner, et pourtant oui, c'est bien ce que je ressens et que je souffre alors de ne pouvoir dire)
Ce qui découle de cet émerveillement, c'est l'effacement de tout esprit de jugement. Oui chacun est d'abord mystère à contempler, non individu à enfermer dans les limites de ma perception étroite, à l'aune de mon expérience limitée, des préjugés de ma caste et de mes peurs existentielles. Le meilleur moyen pour cela, sur le plan social, c'est bien de s'en tenir à l'identité biologique, sexe masculin, sexe féminin, sans chercher à extrapoler sur ce que cela cache ou révèle de déterminismes psychologiques, d'aptitudes ou de goûts. Cela ne regarde pas l'Etat (qui est aussi voyeur qu'impuissant en la matière), ni aucune institution publique. Qu'il cesse de se mêler de notre intimité! Mais qu'il imprime sur les frontons de ses bâtiments que chaque personne est chef d'oeuvre de la Création, merveille pour réjouir le monde, mystère qui invite au silence contemplatif, et pour les croyants, dont Dieu lui-même s'est voulu serviteur.
Et concrètement, comment se traduit ce renoncement au jugement? Quand une petite fille se retrouve seule avec sa petite voiture dans la cour de récréation, sous le regard moqueur de ses camarades, c'est le rôle de l'éducateur de dire que tout ce qui n'est pas interdit est autorisé, et d'apprendre à chacun à s'accueillir avec sa personnalité unique, sans en préjuger de son futur métier comme de son orientations sexuelle. Et quand deux petits garçons ont une relation fusionnelle, plongés dans le même univers imaginaire? C'est qu'ils ont besoin l'un de l'autre pour se construire, cela n'empêche pas chacun de son côté d'avoir son amoureuse secrète! ( oui, il y des amours d'enfance, et ce dès la crèche, très beaux et très forts, à protéger nous adultes de l'obscénité ambiante comme des cris d'orfraie des adultes immatures.
Personnellement je crois beaucoup, notamment pour la construction de la résilience, à ces toutes premières expériences entre enfants).
Souvent, devant cette nature si belle qui m'entoure avec un amour quasi palpable (il me suffit de tendre les mains pour me laisser caresser par les branches souples du chemin) monte en mon coeur ce cri vers le Père: "Dis-moi, comment de cette Création si belle, à m'en éclater le coeur de reconnaissance béate, les hommes ont fait un monde si compliqué et destructeur, où nous étouffons tous? Ce bonheur à portée de main, pourquoi le fuyons-nous sans cesse avec des raisonnements de fausses grandes personnes? Réconcilie-moi avec l'enfant en moi qui aspire à la Vie en Joie, en Toi!"
Oui, comme la simplicité manque à notre monde.
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Écrit par : Anne Josnin / | 16/01/2014
EN NORVÈGE
> Bonjour M de Plunkett
> Connaissez-vous ceci:
http://www.youtube.com/watch?v=CrsF7wyUxs8&list=PLIlw7LJxpboFLwZ0tyhOf9qWeoQuiRtiL
(en anglais!)
Bien à vous.
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Écrit par : Pascal / | 16/01/2014
INSTITUTEUR
> Magnifique, tout simplement,
mais révolutionnaire?
non un retour en arrière,
quand instituteur de la république aimait ses élèves
et vice versa.
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Écrit par : Fine / | 17/01/2014
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