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03/07/2013

Manipulés par Washington, Paris, Rome et Lisbonne infligent un affront à la Bolivie

4212574267[1].jpgLes gesticulations de l'Elysée contre l'espionnage US dissimulaient la docilité. Hollande tient autant que Barroso à ce que les "négociations" de "libre-échange" commencent bel et bien la semaine prochaine. D'où l'outrage franco-italo-portugais à Evo Morales :

 


Ce qui s'est passé la nuit dernière ridiculise les fiers propos de M. Hollande face aux révélations du Spiegel et du Guardian (notre note d'hier). Quarante-huit heures après avoir feint l'indignation devant l'emprise américaine sur l'Europe, le président français « apprend » qu'Edward Snowden « pourrait » être à bord de l'avion du président bolivien (revenant d'une réunion gazière à Moscou). D'où vient cette rumeur ? du Département d'Etat à Washington. Aussitôt M. Hollande interdit à l'avion du président bolivien le survol du territoire français. L'Italie et le Portugal, autres gouvernements vassaux des Etats-Unis, prennent la même décision. Devant cette hostilité, l'avion doit se poser à Vienne et faire constater que Snowden n'est pas à son bord... Ainsi détourné, le président Morales est obligé de passer la nuit dans un hôtel viennois ! De leur côté, Paris, Rome et Lisbonne, ayant reçu le feu vert de Washington après inspection de l'avion (!), lèvent leur interdiction de survol.

Cette histoire est un affront ahurissant envers un chef d'Etat, traité par trois gouvernements européens comme si c'était un mafieux.

Plusieurs gouvernements latino-américains protestent contre Washington et ses hommes-liges de l'UE : « Il n'est pas possible qu'ils aient osé refuser à un président sud-américain le passage par leur espace aérien parce qu'ils suspectaient que dans l'avion de M. Morales pouvait se trouver M. Snowden. Ca me semble une énorme offense, pour le moins », déclare le ministre équatorien des Affaires étrangères. « Agression grossière et non civilisée », déclare son homologue vénézuélien. En Bolivie, des manifestations de protestations se succèdent devant l'ambassade de France.

Cette incroyable pression américaine sur Paris, Rome et Lisbonne s'exerce, rappelons-le, pour saisir et punir un jeune informaticien qui a dénoncé la non moins incroyable hostilité des Etats-Unis envers les pays européens, hostilité manifestée par l'espionnage des institutions bruxelloises et des représentations diplomatiques des pays de l'UE auprès de l'ONU... Quant à la rumeur lancée par Washington à propos de l'avion de Morales, elle avait simplement pour but : a) d'intimider les gouvernements latino-américains qui pourraient accorder l'asile politique à Snowden ; b) de tester le degré de docilité des gouvernements européens.

Dans ces conditions, la docilité de M. Hollande (et de ses semblables) est plus parlante que leur pseudo-colère devant les révélations du Spiegel et du Guardian. Comme le laissait comprendre hier la ministre Pellerin, bobo atlantiste, le seul souci de ces gens est de conclure l'accord de libre-échange... Le coup Morales vient de leur donner l'occasion de faire oublier, à M. Obama, la posture qu'ils furent contraints de mimer avant-hier.

 

 

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Commentaires

CHER

> Il en coûtera extrêmement cher à ces gens : Obama/Bush, Hollande/Sarkozy, Blair/Cameron, d'appliquer le programme d'Alain Madelin de 2002.
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Écrit par : spooner / | 03/07/2013

PARANOIA

> Le plus grave dans tout cela, c’est la paranoïa qu’elle révèle, et l’incapacité de soi-disant hommes d’Etat à en briser la contagion.
Paranoïa : littéralement « raisonner à côté ». Depuis le 11 septembre 2001, les Etats-Unis raisonnent à côté. Il me semble que la base de leur raisonnement – une grande partie du monde acharnée à la perte de la 1re puissance mondiale (ou peu s’en faut), en étant passivement ou activement complice de menées terroristes – est fausse. Or, ce qui s’échafaude sur une base fausse est non seulement erroné, mais devient fou, et de plus en plus fou.
De ce point de vue, il serait intéressant de mesurer l’impact psychologique de cette surveillance effrénée des services de renseignement américains. Prenons le cas de récents auteurs d’attentats terroristes. Par exemple, les frères Tsernaev qui ont commis l’attentat de Boston, au printemps dernier : l’aîné, Tamerlan, avait été interrogé deux ans plus tôt par le FBI, il se pensait surveillé et a probablement développé à partir de cette rencontre une pensée et des projets paranoïaques. En France, même constat avec Merah, le tueur de Toulouse et de Montauban en mars 2012 : il se savait surveillé par la police – en l’occurrence, la direction régionale du renseignement intérieur… Sa parano y aurait-elle puisé un aliment supplémentaire, jusqu’au passage à l’acte ?
Les Américains feraient bien de méditer sur les profils de ces terroristes. Et de s’informer auprès des psychiatres pour savoir comment dégoupiller des bombes humaines. Mon défunt papa, qui était psy, avait une formule pour traiter les grands paranos. Ne pas les contrer de face et violemment, disait-il, mais discuter avec eux, et les conduire paisiblement, calmement, à prendre conscience de la fausseté des bases de leur raisonnement. Et de la dinguerie de tout ce qu’ils ont construit sur cette base erronée…
Salut à Bob – et pourquoi pas « Bob » ? – l’employé des services de renseignement US qui indexera ce message dans quelques heures ! (Bob fait son job, il le fait bien, et je suis convaincu qu’il résiste à la parano ambiante !)
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Écrit par : Denis / | 03/07/2013

NOUS

> à Spooner - Cher ? oui, à nous, pas aux cahuzacs.
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Écrit par : all'armi popolo / | 03/07/2013

MAUVAIS POINTS

> Mauvais point pour Hollande :
Fort avec les faibles et faible avec les forts.
Faites ce que je dis pas ce que je fais.
Mauvais point pour les USA :
Leurs renseignements étaient faux.
Reste à savoir si cela a été téléguidé par les Russes...
Reconversion ?
Encore un effort et M. Hollande pourra parader dans les cirques comme spécialiste des retournements de vestes les plus rapides (nous avions déjà eu l'épisode de liberté de conscience pour les maires).
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Écrit par : franz / | 03/07/2013

@ Denis

> Quoi qu'en disent nos amis américains, le terrorisme a bon dos (comme le brave Saddam "qui était en cheville avec les terroristes du 'September eleven'", comme chacun le sait...)
Il s'agit surtout d'un espionnage industriel massif, et aussi d'une surveillance de routine d'"alliés" dont on continue de se méfier, en dépit de tous les témoignages de loyauté et de servilité qu'ils ont accumulé au fil des dernières années.
Il n'est pas inintéressant de pouvoir regarder dans le jeu de son partenaire, s'agissant notamment de négociations commerciales aux enjeux considérables.
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Écrit par : jwarren / | 03/07/2013

LES NULS

> Difficile de dire ce qui l'emporte, de la honte devant une pareille grossièreté, ou de l'éclat de rire face à l'absence vertigineuse de professionnalisme de gens qui, juchés au sommet de l'Etat créent un tel incident diplomatique sur la base d'une rumeur.
Après tout, est-ce incompatible?
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Écrit par : Pierre Huet / | 03/07/2013

LA HONTE

> J'ai honte. Honte d'être français. Honte d'être fonctionnaire d'Etat. Ca y est, les choses sont claires et quasiment criées sur les toits : la France n'est plus un Etat souverain, la France est un protectorat américain. Un fonctionnaire qui ne croit plus à la souveraineté de l'Etat (car elle n'EST plus), c'est un peu comme un prêtre qui ne croit plus à la Présence réelle : une pauvre chose, un homme qui se rend compte qu'il a donné sa vie pour des conneries.
Ce n'est plus la chute, c'est la descente aux enfers. J'ai lu les commentaires des internautes, sur les sites de grands journaux d'information. Partout la sidération, l'incompréhension, la colère. Une immense colère , que nous pouvons tous sentir monter dans le pays...même si pour l'instant ça ne débouche pas sur grand'chose. Les gens ont l'impression que leurs dirigeants, sachant très bien ce que seront les souffrances de "leurs peuples" (pour reprendre une expression d'Ancien Régime), pensent avant tout à leur propre avenir - et à celui de leur entourage- et qu'ils se débineront au premier vrai coup dur. Un peu comme ces officiers allemands qui, en 1945, exhortaient les Hitlerjugend à résister jusqu'à la mort aux troupes soviétiques, afin d'avoir eux-mêmes le temps de rejoindre les lignes américaines pour se rendre... sans être abattus.
Ces derniers jours, deux exemples historiques me sont venus à l'esprit.
Le premier... Chateaubriand avait une femme de chambre, qui était adolescente au moment de la fuite à Varenne. Interrogée sur ce qu'elle avait pensé de la condamnation à mort de Louis XVI et de Marie-Antoinette, elle a répondu qu'elle avait trouvé ça... très bien car (je cite de mémoire) "quand on est ces gens-là, on ne s'enfuit pas".
Le second... Staline a été à l'origine de la mort de millions de ses concitoyens. Mais, en novembre 1941, alors que les unités allemandes les plus avancées aperçoivent les tours du Kremlin, il décide (selon la légende, à l'instigation de la staretzin Sainte Matrona...) de rester dans Moscou. Résultat des courses, 70 ans après : sondés à ce sujet, les Russes considèrent le "petit père des peuples" comme un de leurs plus grands dirigeants, juste après Brejnev et Lénine (le dernier étant...Gorbatchev).
Conclusion : les peuples pardonnent tout à ceux qui les dirigent. Hormis une chose (surtout dans les périodes troublées) : ne pas être des chefs inébranlables...
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Écrit par : Feld / | 04/07/2013

PATRON

> Ça nous montre qui sera le patron quand ce traité sera signé. Tout ce que les USA voudront, ils l'auront et nous serons invités à applaudir très fort par les journalistes au service de l'Etat et toutes les élites afférentes.
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Écrit par : DidierF / | 04/07/2013

@ jwarren

> Je pense qu’il y a bien davantage hélas qu’un « espionnage industriel massif » et « une surveillance de routine » de la part de nos « amis » et « alliés » américains.
Mais cette paranoïa qui marque à mon avis la politique étrangère de l’oncle Sam depuis 2001, n’est certes pas l’apanage de la première puissance mondiale. Bien d’autres pays glissent sur cette pente inquiétante. C’est d’ailleurs l’une des maladies du pouvoir, qui se développe aussi chez nous.
Rêvons un peu… au chef d’Etat qui saura s’appuyer sur la plus belle parole au monde, dans l’ordre du politique, pour y conformer ses actes : « La Paix soit avec vous » !
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Écrit par : Denis / | 04/07/2013

@ Feld

> Mais non, voyons !
par pitié, n'identifiez pas la France et le peuple français aux zigotos hors-sol qui les gouvernent !
Pas vous !
Justement ils sont hors-sol, déconnectés de Français donc ils ne les représentent pas
C'est le gouvernement qui a agi honteusement, la France qu'il ne représente qu'officiellement mais qu'il n'incarne pas, n'en est en rien responsable.
Il n'y aucun honte à être français puisque justement ce n'est pas la France, Hollande est tout sauf la France.
Au contraire les Français (donc la France) sont indignés !
Justement vous dites qu'ils bossent pour les USA, donc ils ne sont pas la France ! Dis-moi qui tu sers je te dirais qui tu es.
Ne rendez pas ce service à ce gouvernement en l'identifiant à la France, par pitié !
Vous accusez un peuple qui n'y est pour rien ! ce faisant vous êtes injuste.
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Écrit par : E Levavasseur / | 04/07/2013

@ Eric,

> Je ne suis pas d'accord avec vous. Des zigotos énarques et hors-sol qui ont vendu la France aux intérêts américains versus un bon peuple français indigné et qui n'y est pour rien dans tout ça. Allons-donc !
Il y a une hiérarchie des responsabilités, sans l'ombre d'un doute, au sommet de laquelle l'élite politique française subira un jugement de l'histoire impitoyable! Pour autant, il y a un consentement collectif d'une nation entière, à laquelle j'appartiens comme vous y appartenez, qui notamment depuis l'après-guerre et par étapes successives, s'est ruée avec enthousiasme au son des sirènes du progrès, du confort et de l'american way of life. On nous l'a imposé d'une façon machiavélique autant que nous avons succombé à ses charmes avant de nous y résigner.
Les libérateurs américains de 44 offraient depuis leurs chars des bonbons et des chewings gums aux enfants et dans le même élan les promesses sucrées d'un consumérisme made in US, dans lequel nous avons TOUS croqué à pleine dents. A cet égard, de Sarkozy à Hollande, les Français ont les représentants que mérite leur servitude volontaire. L'esclavage a ses délices auxquels la bonne conscience nationale n'est pas prête à renoncer. Tel est pourtant le prix de l'Exode de notre nation.
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Écrit par : Serge Lellouche / | 04/07/2013

> ce n'est pas ça la France.
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Écrit par : E Levavasseur / | 04/07/2013

MAIS

> Ce n'est pas faux mais..
Que la faute soit portée par tout un peuple, ça fait un peu péché originel.
Il faudrait que TOUS les Français ainet commis ce mal, volontairement, en connaissance de cause, voire le mal pour le mal. Bref, qu'ils aient été volontairement complices ce qui est loin d'être le cas.
Bcp de gens ne sont pas responsables ayant été depuis toujours, depuis l'enfance bercés de ces illusions qui nous ont menés là et nous dirigent encore même quand on les dénonce et qu'on les combat; nous sommes comme des porcs mis dans un enclos et qu'on se prépare à égorger. Soit le porc ne s'en rend pas compte soit il s'en rend comte mais à part crier et se débattre…
Je doute que le paysan suicidé du Berry ou d'ailleurs soit coupable de la vassalisation de la France à la Maison Blanche.
Pas plus que le marin pécheur ruiné de St Malo qui vit dans sa cage à poule minable de La Découverte, pendant que de riches estivants s'étalent dans leurs villas de Paramé où ils se prélassent pour leur plaisir à peine 1 mois par an pour se reposer d'avoir gagné tant d'argent en jonglant avec leurs actions sans penser une seconde que derrière ses titres en Bourse existent des emplois, des gens comme eux, qui voudraient bien non pas gagner plus mais simplement continuer à vivre de leur travail et non des paris faits sur celui des autres ("jouer en Bourse" : cette expression est obscène)

Quoi qu'il en soit l'expression "avoir honte d'être français" ne veut rien dire (pardon franz). On peut avoir honte de nos actes, pas de notre être.
On ne peut pas avoir honte d'être français, moustachu, petit gros, sous prétexte que des gens aux actes répréhensibles, le sont aussi.
Je suis triste que la France ait un gouvernement aussi minable, triste que la France ait promu autant de folies, triste qu'elle ait été entraînée dans toutes "ces folies et néant" comme disait Jeanne d'Arc mais ces folies justement sont en contradiction avec la culture française qui est d'aimer l'homme selon Jean Paul II (comme toutes les cultures puisqu'elles tendent au vrai et au beau mais c'est particulièrement virulent dans la culture française)
Ces folies que commettent bcp de Français sont faites en contradiction de la culture française : c'est un fait, nos "élites" en fait sont de culture très peu française.
Je regrette de m'exprimer aussi mal.
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Écrit par : E Levavasseur / | 05/07/2013

@ Eric,

> Un peu en vrac comme ça me vient ; j'espère ne pas être trop confus...
Sur votre commentaire : c'est pour ça que je parle d'une hiérarchie dans les responsabilités et d'un discernement à faire, bien sûr, entre ce qui relève des complicités politiques actives, conscientes et déterminées, et une réalité populaire «à la base» beaucoup plus ambivalente et nuancée où une fois encore notre bien humaine inconséquence est en jeu : l'anti-américanisme qui traverse la société française, nous le portons en même temps que notre attraction infantile pour le mode de vie matérialiste «à l'américaine».
A sa façon le marin pécheur de Saint-Malo aussi. Y a un Mc Do à Saint-Malo et il est pas réservé aux actionnaires fortunés et hors-sol.
Nous souffrons et jouissons à la fois d'être esclaves. Nous sommes divisés personnellement et collectivement comme nation. SEUL le souffle de l'Evangile rétablira l'unité de la France, la beauté frémissante de toutes ses nuances humaines, géographiques, historiques.
Oui prions pour la France. Et merci à vous Eric de nous y convier avec le pélé.
Probablement tous les français souffrent de voir notre pays en voie de défiguration et de lacération accélérée, ses terres artificialisées et bétonnées, ses campagnes rationalisées et standardisées, ses côtes livrées aux mafias de l'immobilier, sa civilisation paysanne en voie d'extinction, sa biodiversité en chute libre, ses entrées de villes placardées de panneaux publicitaires géants et hideux et parsemés de minables centres Leclerc, ses chiatiques parcs d'attraction dans lesquels les français viennent noyer leur détresse et leur mauvaise conscience, son sol appauvri par plus d'un demi-siècle de pesticides de la mort, bientôt infesté de déchets nucléaires à Bure et ailleurs pour 200 000 ans, bientôt explosé à coups de fracturation hydraulique à 2000 mètres sous les entrailles de la France, et la douce majesté des Cévennes bientôt morcelée par des puits de forage tous les 200 mètres. Ca donne la nausée !
Criminels, vous payerez cher pour avoir touché au Mont Aigoual ! Votre heure vient.
Etre favorable aux gaz de schistes parce qu'on a lu dans le Parisien qu'on tient là un trésor dont on ne pourra pas se passer, c'est choisir le mépris de la France.
L'autodestruction de la France est le revers de sa volonté de puissance, de son obsession de «tenir son rang».
La «puissance de la France», la plus forte, number one dans ce domaine ou dans un autre : allez, ça nous fait tous un peu bander, hein ?
Tant que les français seront «fiers de son industrie nucléaire», comme on lit sur certains sites cathos, ils seront complices de sa destruction physique et spirituelle. Et n'idéalisons pas trop «le bon peuple» à cet égard. Il est manipulé, mais il consent aussi à l'être.
«La France contre les robots» proclamait Bernanos.
La volonté de puissance est désespoir mortifère. La reconnaissance de sa vulnérabilité est force de Vie. Il en va de la France comme de chacun d'entre nous. Les fanfarons nationalistes n'aiment pas la France. Ils n'aiment que la puissance qu'ils fantasment en elle.
Il y a une souffrance des français face au massacre en cours de notre pays que l'on a réduit à un instrument, une usine à ciel ouvert. Mais il y a aussi une complicité de chacun d'entre nous.
Mais voilà en effet, les français sont «réalistes» (dociles) comme on le leur apprend à l'être dans leurs journaux favoris (Le Monde, La Croix etc...) : par «temps de crise» ce massacre que l'on appelle «modernisation» est le prix du «développement» (destruction) de la France, de sa grandeur (de son orgueil)...et de votre «confort» (égoïsme repu) à vous tous; vous ne voulez quand même pas renoncer à votre opulence, à votre mode de vie, au progrès, à l'appart à 20 degrés en hiver, à toutes ces richesses de notre grande civilisation, hein?
Euuuuuuh, ben non...
Vous ne voulez quand même pas vous laisser culpabiliser par tous ces écolos tristes et pessimistes qui veulent nous faire revenir en arrière (à la réalité et à la vie) ?
Ah ça non !
Alors soyons positifs et constructifs : en avant toutes pour la croissance verte et le développement durable avec Total et Areva, pour une France forte et durable avec nos partenaires européens et nos amis américains!
gloups !
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Écrit par : Serge Lellouche / | 05/07/2013

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