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29/06/2013

Guide contre la nouvelle Gnose : Irénée de Lyon...

...a beaucoup à nous dire :

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On fêtait hier Irénée de Lyon, géant de la controverse qui vécut au IIe siècle. Né à Smyrne, il avait été l'élève du vieil évêque Polycarpe. Celui-ci « avait été en relations avec Jean et avec les autres qui avaient vu le Seigneur », souligne-t-il : Irénée était donc relié aux témoins oculaires de la vie de Jésus, source du christianisme.

Il s'était également documenté sur le danger idéologique de ce temps : la Gnose. Vers 177, Irénée, devenu chef de l'Eglise de Lyon, écrit son grand ouvrage : la Réfutation de la Gnose au nom menteur, plus connu sous le titre Contra Haereses, « Contre les hérésies ».

Le mot grec « Gnose », c'est-à-dire « connaissance », est un terme chrétien qui a été détourné de son sens. Chez saint Paul, il désignait « la connaissance de l'amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Ephésiens 3, 19). Mais Paul mettait déjà en garde contre une « Gnose au nom menteur » (1ère à Timothée 6, 20) : c'était une entreprise de la société ambiante pour dévier le christianisme. Cette Gnose-là écartait l'idée chrétienne du salut, et lui superposait une autre idée : notre moi est surhumain, c'est une étincelle sacrée, emprisonnée dans une forme matérielle apparente mais plus forte que celle-ci à condition de s'en « libérer ». La Gnose rejetait le Dieu créateur judéo-chrétien. Elle rejetait aussi les formes charnelles de l'humanité, accusées d'emprisonner notre moi sacré dans des limites qu'il n'a pas choisies. Elle utilisait certains mots chrétiens mêlés aux vocabulaires ambiants (cultes à mystères, néo-platonisme, occultisme savant ou populaire). Mais elle rejetait le christianisme... Dans la Gnose, pas de foi répondant humblement à la grâce divine : mais un moi utopique, prenant sa revanche sur la finitude et se gonflant jusqu'à l'illimité. La Gnose est une « désincarnation ».

Le livre d'Irénée démasque l'artificialité des théories gnostiques, et montre en quoi la Gnose fait une lecture déformante des évangiles. Il met en lumière les propres paroles du Christ, l'enseignement de ceux qui furent ses témoins, et l'accord profond entre eux et tout ce que le reste de la Bible dit de Dieu. Irénée « est ainsi amené à brosser une fresque sur laquelle se déroule, des origines à la consommation finale, la totalité de l'histoire du salut... Toute l'histoire humaine apparaît alors comme la réalisation progressive d'un éternel dessein d'amour ». [1]

Ce dessin s'accomplit par l'Incarnation de Dieu le Fils : sa venue dans la propre chair de l'humanité. C'est dans la matérialité et la finitude humaine que se réalise la Rédemption par la mort-et-résurrection du Christ. De ce « programme » vont naître d'innombrables conséquences, et principalement le fait que le christianisme épouse la matière jusque dans sa finitude et ses spécifications... D'où la théologie des sacrements, l'eucharistie – et même la masculinité du sacerdoce, puisque le prêtre est « configuré au Christ » jusque dans la chair. [2]

L'enseignement de saint Irénée a donc beaucoup à nous dire, dans toutes sortes de domaines :

- Son insistance sur l'incarnation est un guide pour nous tous, en ce XXIe siècle où une nouvelle Gnose substitue le virtuel au spirituel. Le marketing du virtuel nous pousse vers un monde parallèle, hors de l'espace-temps, où notre moi narcissique devient illimité : au delà du vrai, du faux, du bien et du mal... (Alors que le sens du vrai ou du bien est lié au sens du réel).

- Irénée nous donne le modèle d'une réfutation des religiosités floues d'aujourd'hui, qui tiennent le haut du pavé dans les pays riches. Elles aussi mélangent vieilles sorcelleries et mots d'ordre des « élites », prétentions pédantes et régressions mentales. Contre elles aussi la foi chrétienne est une thérapie...

- Le réalisme chrétien d'Irénée aide même à mettre en perspective l'idéologie queer, en passe de devenir le nouveau paganisme impérial à l'ère de l'ultralibéralisme. Relisez notre note sur le colloque de l'EHESS (07/04, ici ) : les propos d'Eribon ou de Borrillo montrent que l'enjeu n'est pas le bien-vivre des personnes, mais qu'il s'agit d'une  agression métaphysique. Des chrétiens homosexuels l'ont d'ailleurs compris, et parlent avec fermeté contre cette entreprise.

En l'an 2013 comme au IIe siècle, « certains introduisent des discours mensongers. Par une vraisemblance frauduleusement agencée, ils séduisent l'esprit des ignorants et les réduisent à leur merci... » (saint Irénée, Adversus haereses, préface, premier paragraphe).

__________ 

[1] Adelin Rousseau, préface à l'édition 1984 du Contre les hérésies (Cerf).

[2] Nier cela aboutit à nier aussi la Présence réelle : ce que font d'ailleurs, ouvertement ou de manière oblique, les rares postchrétiens restés membres apparents de l'Eglise.

  

 

Commentaires

> Merci de rappeler notre grand saint Irénée. Oh oui, que c'est actuel!
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Écrit par : Pierre Huet / | 29/06/2013

PILE

> Extraordinaire ! St Irénée est pile dans l'actualité de 2013. Il se pose contre le virtuel désincarné, l'illusion associée de la toute puissance personnelle et l'idée irréaliste que je peux décider de construire la réalité.
Fort, très fort. Merci d'avoir attiré mon attention sur ce saint.

PS : Ce lien donne une traduction de "Contre les Hérésies"
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/StIrenee/livre3.html
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Écrit par : DidierF / | 29/06/2013

LIEN

> Très belle exergue de saint Irénée en effet.
Je l'inscris aussitôt dans mon manuel !
Je vais m'empresser de suivre le lien indiqué par DidierF : ça me changera des lectures politiques, dont l'abus m'a trop écarté du droit chemin, celui qui mène à Dieu !
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Écrit par : Guit'z / | 29/06/2013

DEBAT ?

> Si l’opinion selon laquelle rien ne s’oppose d’un point de vue doctrinal à l’accès des femmes au ministère sacerdotal conduisait vraiment à nier la présence réelle, donc à tomber dans l’hérésie, pourquoi en 1994 Jean-Paul II s’est-il contenté de faire une mise au point purement théologique et pastorale ? Il aurait pu, ou aurait dû engager son infaillibilité. Il ne l’a pas fait. Ce que soulignait, l’année suivante, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi : « Dans le cas présent, un acte de magistère pontifical ordinaire, en soi non infaillible, atteste le caractère non infaillible de l’enseignement d’une doctrine déjà en possession de l’Église » (La Documentation catholique 77, 1995, 1081.) Nous pouvons faire le rapprochement avec la doctrine longtemps reçue des Limbes pour les enfants morts sans baptême.
B.

[ PP à B. - Pas d'accord. Contrairement à la théorie hypothétique des limbes, le principe de la masculinité du sacerdoce est reçu depuis l'origine dans les Eglises ayant la succession apostolique. L'infaillibilité n'a donc aucun besoin d'être déployée en la matière ! (c'est ce que veut dire la phrase de la Congrégation de la foi).
La masculinité du sacerdoce n'est mise en cause que par ceux qui - comme par hasard - nient aussi, expressément ou objectivement, la présence réelle eucharistique... C'est un fait constaté de longue date. ]

réponse au commentaire]

Écrit par : Blaise / | 29/06/2013

CONTRE LE ZEITGEIST

> Guit'z m'a coupé l'herbe sous le pied: je voulais faire exactement le même commentaire. Le retour (recours) aux Pères contre le "zeitgeist". Méditations pour l'été qui vient...
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Écrit par : grzyb / | 29/06/2013

LE FOND DE LA QUESTION

> Je ne me prononce pas sur le fond de la question, proprement théologique ; mais je tiens à préciser ceci : il n'y a pas eu « à l’origine », c’est-à-dire à l’époque apostolique, de doctrine relative au caractère strictement masculin du ministère sacerdotal. Tout au plus, pouvons-nous constater que les femmes ont été écartées dans la pratique des ministères sacerdotaux. Pour quelles raisons? Difficile de trancher.
Tertullien est un des premiers à traiter par la négative la possibilité d’un ministère sacerdotal féminin : « Il n’est pas permis à la femme de parler dans l’Eglise, et pas davantage de baptiser, d’offrir, ni de revendiquer pour elle aucune part d’une fonction propre à l’homme, encore moins du ministère sacerdotal. » ("De virginibus velandis", 9, 1) C’est d’ailleurs à partir du IIIe siècle que des textes canonico-liturgiques tels que la "Tradition apostolique" (v. 220) et les "Canons d’Hippolyte" (v. 340) stipulent que l’ordination est réservée aux hommes.
B.

B.

[ PP à B. - Difficile de trancher, en effet, si l'on refuse l'explication de la configuration du prêtre
à l'humanité personnelle du Christ. Mais refuser cette explication est une attitude étrange. Et donner tort à la pratique constante et universelle des Eglises catholique et orthodoxes est encore plus étrange. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Blaise / | 29/06/2013

à tous

> le sujet de cette note n'est pas le sacerdoce catholique et orthodoxe. La question reviendra certainement plus tard, à propos d'autre chose, mais elle ne sera pas prolongée dans ce fil de commentaires.
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Écrit par : PP / | 29/06/2013

JEAN-PAUL II A ENGAGE SON AUTORITE DE PAPE

> Contrairement à ce que dit B., Jean-Paul II a engagé son autorité de pape sur la question du sacerdoce de la femme dans sa lettre apostolique de 1994. En voici le texte:
"C'est pourquoi, afin qu'il ne subsiste aucun doute sur une question de grande importance qui concerne la constitution divine elle-même de l'Église, je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères (cf. Lc 22,32), que l'Église n'a en aucune manière le pouvoir de conférer l'ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l'Église."
Jacques M.
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Écrit par : Jacques Martineau / | 30/06/2013

OUI MAIS

> à JM - oui mais engager l'autorité n'est pas forcément engager "l'infaillibilité", et celle-ci n'était pas nécessaire sur un sujet aussi bien établi et attesté depuis deux mille ans que la masculinité du sacerdoce !
JP II a simplement mis son autorité dans la balance pour arrêter un faux débat.
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Écrit par : solenn / | 30/06/2013

QUOI QU'IL EN SOIT

> Quoi qu’il en soit, j’ai préféré aborder de biais cette difficile question de l’ordination des femmes ; introduire de la nuance dans les raisons invoquées plutôt que d’affirmer abruptement mon opinion personnelle. Parce qu’il faut bien reconnaître que s’il n’existe pas de débat authentifié et reconnu comme tel, par contre le sujet continue de déchaîner les passions ; et, plus grave encore, de diviser. Les cas d’ordinations schismatiques de femmes, parfois applaudies par certains catholiques, ne sont malheureusement pas illusoires.
Saint Irénée de Lyon, qui écrivait au IIe siècle, était de toute façon éloigné ce genre de préoccupations propres au IIIe siècle et à notre époque contemporaine. Ce qu’il mettait au cœur de sa réflexion théologique c’est le dessein provident de Dieu pour sa création, et plus spécifiquement pour l’humanité, – à la lumière desquels il réfutait les conceptions erronées du salut.
L’aspiration au salut réunissait, à l’époque, aussi bien les chrétiens fidèles au dépôt de la foi que les gnostiques "chrétiens". Mais de quel « salut » parle-t-on ? question cruciale et qui n’a pas pris une ride : l’Etat, la Technique, le Marché nous sont régulièrement présentés comme les médiateurs de notre salut, dans une vision universaliste à l’échelle du monde ; leur dénier cette puissance rédemptrice dont les créditent leurs adeptes, serait le comble de l’impiété.

B.

[ PP à B. - Il n'y a pas d'ordinations schismatiques de femmes : de telles ordinations sont nulles par nature.
Quant à la propulsion (nucléaire) de cette revendication par la société ambiante : c'est le cas le plus extrême de l'incompatibilité entre la pensée constante de l'Eglise et l'idéologie de cette nouvelle société (consumérisme ultra-individualiste et unisexe). Non seulement il ne faut pas céder, mais il faut au contraire monter cette question en épingle, tant elle est significative !
(Je ne parle évidemment pas de l'idée d'ordonner des hommes mariés : chose radicalement différente et très envisageable, si le magistère en décidait ainsi).
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Écrit par : Blaise / | 30/06/2013

GNOSE ET LGBT

> La gnose, les librairies dites cathos en présentent des livres et des livres sur leurs étalages au travers de bouquins sur les anges, le St Esprit, etc
Ces livres sont présentés sur pied d'égalité avec les livres catholiques véritables.
C'est d'autant plus important que des cinoques déclarant converser avec l'archange st Michel, il y en a tous les 15 jours !
Ce refus d'un Dieu personnel au profit d'une étincelle divine en chacun qui amène un refus de l'Incarnation qu'on retrouve par exemple chez les Cathares ou les Puritains, on le trouve aussi chez ceux qui refusent la Présence Réelle, l'Eucharistie
Dans une moindre mesure on le retrouve dans le refus, le mépris du besoin légitime de rite, de symboles pour mieux comprendre, en un mot de la prière du corps.
Benoit XVI avait parlé du nécessaire retour à la prière du corps signe que notre foi est incarnée.
Ce n'est pas appliquer Vatican II que de rester debout pendant la Consécration comme me l'a soutenu un brave paroissien dimanche : "Vatican II l'a aboli". Non ! Vatican II a rappelé que tout n'était pas ds le geste et dit simplement "il faut le faire en pensant à ce qu'on fait"

Ordi des femmes :
C'est vrai le Christ n'en parle pas, (pas plus que du préservatif, de l'avortement, du libéralisme etc) mais s'en tenir à une interprétation purement littérale n'est pas catholique.
Le prêtre=le Christ=Dieu incarné en chair et en os, de façon concrète.
Le Christ n'est pas un genre de poltergeist
Plus généralement, ce qui me frappe de cette revendication de l'ordination des femmes est ce qui la sous-tend : une revendication dans laquelle le bien de l'Eglise n'est JAMAIS invoqué (on la demanderait parce qu'on penserait sincèrement que ce serait bien pour l'Eglise) mais où l'on parle toujours d'avoir une Eglise qui ressemble à la société d'aujourd'hui.
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Écrit par : E Levavasseur / | 01/07/2013

SENSIBILITES

> Le vraie difficulté, en fait, relativement à l'ordination sacerdotale des femmes, c'est que nous partons de convictions théologiques implicites - et divergentes - qui orientent l'ensemble de notre raisonnement. Il existe au sein de l'Eglise catholique des conflits de traditions sur la façon même d'appréhender la Tradition; de concevoir les ministères, la relation clercs-laïcs, etc. Les rapports conflictuels, parfois violents, sont malheureusement la rançon à payer de cette grande diversité des sensibilités ecclésiales, toutes recevables du point de vue de l'orthodoxie.

B.


[ PP à B. - Elles ne sont pas "toutes recevables", sauf à tomber dans le libéralisme le plus déstructurant. Les "sensibilités" qui contredisent ce qui est d'origine dans l'Eglise, ne sont pas légitimes. ]

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Écrit par : Blaise / | 01/07/2013

LA FEMME, L'HOMME ET LA VIE

> Homme et femme, père et mère… leurs vocations distinctes, quel mystère ! Mais je me lance… coup de lance à ma façon dans vos cœurs d’internautes, sur ce sujet quasi-tabou.
Porter la vie et annoncer la vie plus forte que la mort. Ça n’est pas donné à tout le monde. C’est le cœur même de la vocation et de la mission de toute femme, à la suite de Marie, notre Mère. Toute femme est appelée à la maternité physique et/ou spirituelle.
L’homme porte la vie, annonce la vie autrement, tant physiquement que spirituellement. A la source de la vie selon la chair – puisque, notamment, la semence masculine détermine le sexe de l’enfant à naître – il intervient cependant en second, par rapport à la femme, lorsqu’il s’agit d’accueillir et d’éduquer à la vie selon l’esprit.
L’homme donne la vie d’une façon différente. Il la donne en ce qu’il l’ordonne. Ordonner la vie, pour Jésus, et pour la multitude des prêtres qui agissent en Sa Personne, et pour tous les hommes, c’est lui donner un nom et un cadre par amour, c’est inscrire dans cet amour toute sa vie, jusqu’à la perdre. Non pas que la maman ne soit pas appelée elle aussi au sacrifice tant conjugal que maternel, par amour. Mais son sacrifice c’est, déjà, c’est, principalement, de donner amoureusement de sa vie, de sa chair, de son sang pour porter et mettre au monde un enfant. Ce don d’elle-même dans le « fiat » par lequel elle accueille la vie naissante, un nouvel être humain, est le plus beau des sacrifices. Un papa donne sa vie et l’ordonne en se faisant serviteur de ce sacrifice maternel, tel saint Joseph avec la Vierge Marie, tels nos papes, nos évêques et nos prêtres qui au service de la communauté pastorale ou familiale. De la vie qui ne s’éteint pas.
______

Écrit par : Denis / | 01/07/2013

MALENTENDUS

> Bien sûr, je ne parlais que de ce qui est dans la ligne de l'orthodoxie; des traditions qui sont « d'Eglise ». Pourquoi interpréter autrement mes propos?
B.

[ PP à B. - Je n'interprète pas particulièrement vos propos : je répète, à la cantonade, ce qu''il faut répéter chaque fois, tant cette question est brouillée dans l'esprit public. N'encourageons pas les malentendus. ]

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Écrit par : Blaise / | 01/07/2013

REFERENCE EN ANTHROPOLOGIE

> Ne pas oublier que saint Irénée est, parmi les Pères, LA référence incontournable en anthropologie chrétienne. Cf. les travaux remarquables de Michel Fromaget sur l'anthropologie ternaire (Corps-Âme-Esprit).

Philippe


[ PP à Ph. - Sous le même angle anthropologique (la chair et l'incarnation face à la Gnose), on doit citer aussi la monumentale "Introduction à la théologie des IIe et IIIe siècles" d'Antonio Orbe, dont saint Irénée est le pivot : deux tomes, Cerf 2012. ]

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Écrit par : Philippe / | 02/07/2013

LANZA DEL VASTO

> Je viens de finir "La Trinité Spirituelle" de Lanza del Vasto, qui reprend cette anthropologie ternaire.
L'Etre est Relation.
Tout ce qui en découle est lumineux !
(Ainsi que tous ses écrits, que j'étudie en ce moment.)
______

Écrit par : PMalo / | 02/07/2013

@ P malo

> vous pourriez en faire un résumé pour le blog si PP est toujours d'accord pour ouvrir une page consacrée à des dossiers sur ds sujets d'anthropologie, DSE, etc ?
"la science partagée est une charité"
(saint Zorglub le porphyrogénète)
EL

[ PP à EL et PMalo - Evidemment toujours d'accord ! Les pages sont ouvertes. ]

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Écrit par : E Levavasseur / | 03/07/2013

> merci !
Pareil pr Michéa, pr "L'écologie de la Bible à nos jours - Pour en finir avec les idées reçues" etc
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Écrit par : E Levavasseur / | 03/07/2013

MEDARD KEHL

> En matière d'écothéologie, l'ouvrage de référence est celui de Medard Kehl, « Et Dieu vit que cela était bon ». Une théologie de la création, Paris, Le Cerf, coll. Cogitation Fidei, 2008
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Écrit par : Blaise / | 03/07/2013

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