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11/04/2013

Venezuela - "J'aime les femmes", déclare le candidat chaviste. "Homophobe !", s'indigne le libéral

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Election présidentielle dimanche : le candidat vénézuélien du libéralisme accuse d'« homophobie » le candidat chaviste...

 

 


 

La droite française est déconcertée par l'univers latino-américain. Elle fait campagne contre le mariage gay et considérait Chávez comme un suppôt de Satan, mais voilà qu'au Venezuela c'est l'héritier de Chávez (Nicolas Maduro, ex-conducteur de bus) qui est traité d'homophobe par le candidat des Etats-Unis, le richissime Henrique Capriles [1] ! « En inscrivant sa candidature il y a un mois, M. Maduro déclarait : ''J'aime les femmes, moi''. M. Capriles, célibataire, dénonce l'allusion homophobe... » (Le Monde, 12/04).

Et Le Monde ajoute ceci : « Quelques jours plus tard, M. Maduro affirme avoir senti l'esprit de Chávez réincarné en petit oiseau... La ministre Iris Varela twitte : ''Chávez mort peut bien être un oiseau, si Capriles, de son vivant, est un canard !'' En argot vénézuélien, un canard est un homosexuel. »

A Caracas on évoque ces questions avec une rudesse que l'Europe ne s'autorise plus. Mais au fil de polémiques exotiques, on découvre que les libéraux, dans le reste du monde, ne sont pas ce qu'ils essaient de paraître (ces jours-ci) sur les rives de la Seine.

 

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[1] Le gouverneur Henrique Capriles Radonski, 41 ans, proche de la droite républicaine de Washington, fut battu par Chávez avec dix points d'écart à l'élection présidentielle de 2012 – après s'être fait accuser de vouloir « la fin des services sociaux, l'abrogation de la réforme agraire et la signature de traités de libre-échange avec Washington et Bruxelles »... Fils de deux des familles les plus puissantes du Venezuela (industrie, immobilier, médias, cinéma), Henrique Capriles sera le candidat de l'abolition du chavisme à l'élection présidentielle du 14 avril.

 

Commentaires

GAG

> Quel énorme gag !
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Écrit par : zebulon / | 11/04/2013

PHOBE

> « Homophobe », le mot revient en force, c’est l’argument massue des LGBT depuis plus de trente ans. En bonne place dans le lexique de tous les libéraux libertaires.
Pour nous, l’enjeu n’est certes pas de recruter des homophobes contre le mariage des homosexuels, mais de rassembler les « homopredateurophobes ».
L’homo prédateur, qu’il soit gay ou lesbien, c’est celui qui impose à un enfant l’homoparentalité prédatrice. A savoir la suppression de l’horizon de cet enfant, avec l’appui de la loi républicaine, du père ou de la mère naturel, qui induit la marchandisation de l’enfant, devenant un objet dont on se saisit sans souci de sa personne.
Le mot est un peu long, un peu lourd. Mais je le revendique : je suis « homopredateurophobe ».
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Écrit par : Denis / | 12/04/2013

FRANCOIS

> j'aime bien quand le bourgeois perd ses repères.
Toutes proportions gardées, j'aime bien aussi (et même beaucoup plus !) notre pape François qui bouscule les repères des chrétiens engoncés dans leurs petites certitudes. De chaque bord extrême, ils guettent le moindre de ses gestes, de ses paroles, recherchant soit la critique soit l'approbation de leurs petites certitudes mesquines. Et patatras, rien ne va plus là où ils pensait que tout allait dans le meilleur des mondes possibles.
Ca chancelle dans tous les bords.
Il n'est pas à droite, il n'est pas à gauche, au centre non plus.
Il est où alors ?
Et s'il était au Christ ?
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Écrit par : gdecock / | 12/04/2013

> Un article intéressant de Roland Hureaux (Liberté politique) sur le régime chaviste : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Des-bons-et-des-mauvais-regimes
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Écrit par : Nicolas Dangoisse / | 12/04/2013

Les commentaires sont fermés.