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14/03/2013

Vive le pape François !

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Humble, simple, fraternelle, mondiale : l'Eglise du XXIe siècle...



 

Balcon de la basilique Saint-Pierre, 13 mars 2013, peu après 20 heures. Rompant avec le protocole de l'Ordo Conclavis, le pape François apparaît en blanc mais sans l'étole, insigne du sacerdoce dans sa dimension d'autorité. Il appelle les fidèles – ses frères – à prier ; il s'incline et prie avec eux. Puis il revêt l'étole pour donner la bénédiction. Tout de suite après, il ôte l'étole. Le symbole est éclatant : François met son pontificat sous le signe de la prière, de l'humilité, de la fraternité et d'une sainte liberté envers les usages. Alleluia.

 

Maintenant, analysons ses paroles : dans sa brève allocution, il prononce quatre fois le mot « fraternité ». A aucun moment il ne se définit comme « le pape », sauf pour dire avec un sourire : « mes frères cardinaux sont allés chercher le pape au bout du monde ». Il se définit comme « l'évêque de Rome », chef de « l'Eglise de Rome qui précède toutes les Eglises dans la charité » : « précède » au sens historique, bien entendu, en hommage à saint Pierre ; « dans la charité », seule vertu théologale qui soit éternelle. La charité, donc l'abnégation et l'altruisme : élans vers l'extérieur sans lequel les organes internes de l'Eglise ne seraient qu'orgueil et absurdité.

 

C'est un programme de simplicité fraternelle, pour que le monde comprenne que l'Eglise n'est que l'outil du Christ.

 

Le pape sud-américain prend le nom de François. Ce premier pape jésuite se place sous le patronage du Poverello. L'heure vient, et c'est maintenant, d'une deuxième révolution franciscaine ! A l'intérieur de l'Eglise qui va accueillir l'élan nouveau, capable de faire craquer les vieilles coutures. Et vers l'extérieur, pour faire connaître le contenu de la foi chrétienne : ce monde ne peut découvrir le Christ qu'à travers des témoins qui Lui sacrifieront leurs « traditions » et leur confort. «Le Christ s'est désigné comme la Vérité et non pas comme la coutume », disait Tertullien.

 

A Buenos-Aires, l'archevêque Bergoglio ne vivait pas à l'archevêché mais dans un simple appartement. Il n'avait ni domestique ni voiture, prenait le métro, lavait les pieds des sidéens dans un hôpital le Jeudi Saint. Cet habitué des bidonvilles mit fin au scandale de prêtres refusant la communion aux mères célibataires. Certes il s'est battu contre l'avortement et le mariage gay, mais loin de lui l'idée de réduire à ça la doctrine sociale de l'Eglise (et le tout n'est pas de faire des enfants : on doit aussi pouvoir les nourrir). Ce pape est l'homme de la justice sociale et de l'évangélisation, qui forment un tout indissociable.

Vive le pape François !

 

 

> Encore un mot. On a pu entendre çà et là, au cours de cette soirée, les derniers revenez-y du progressisme vintage grincer contre François. Ne trouvant rien à lui reprocher, ils tentent contre le pape Bergoglio l'opération qu'ils avaient menée contre le pape Ratzinger. A ce dernier ils avaient reproché d'avoir été le contemporain d'Adolf Hitler. A son successeur ils reprochent d'avoir été le contemporain de Videla. Et comme ces gens n'ont qu'un très petit nombre de mots-clés, ils l'accusent de « silence », comme Pie XII ! Il aurait dû, disent-ils,« parler ». A quel titre ? La dictature argentine a duré de 1976 à 1983 ; durant cette période le P. Bergoglio n'était pas évêque mais jésuite, recteur de séminaire, confesseur dans des paroisses ; rien de ce qu'il pensait ne pouvait changer quoi que ce soit à ce que faisaient les militaires. Le P. Bergoglio n'est devenu évêque (auxiliaire) qu'en 1992 : neuf ans après la chute de la dictature. Ceux qui montent contre lui une campagne devraient avoir honte. Des bourgeois de gauche qui voudraient faire du mal à l'ami des pauvres...  On dirait un dessin de Daumier.

 

 

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Commentaires

SAINT IRENEE

> Cher Monsieur de Plunkett, vous citez admirablement ces paroles du pape François comme chef de "l'Église de Rome qui précède toutes les Églises dans la charité". Je les ai entendues aussi, et elles m'ont immédiatement fait penser à celles, définitives, de saint Irénée (IIe siècle, vers 180) : "C'est avec cette Église, en effet, en raison de sa haute prééminence,que doit être d'accord toute l'Église, c'est-à-dire tous les fidèles épars dans l'univers. Car c'est en elle que les fidèles de tous les pays ont conservé la tradition apostolique." -- Et puis, tout de même, pardonnez-moi, souhaitons qu'il parvienne à conduire les évêques de France (à quelques exceptions près) à l'obéissance envers le Magistère : il semble qu'ils n'ont pas encore surmonté le gallicanisme de la "pragmatique sanction de Bourges", puis mise en forme par Bossuet en 1682 !
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Écrit par : Jean-Claude Alleaume / | 14/03/2013

SANS RUPTURE

> Continuation du centrage sur l'essentiel, et sans rupture car l'Argentine passe pour être un pays resté très proche de l'Europe, et lui-même est fils d'immigrés italiens: le Saint-Esprit progresse dans la douceur. Vis à vis de l'argent, il y a en lui quelque chose qui rappelle Jean-Paul 1er.
"Je t'ai destiné à être l'homme de mon alliance pour relever le pays, pour répartir les terres dévastées" Isaïe ch 49 , lectionaire d'hier.
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Écrit par : Pierre Huet | 14/03/2013

FRANCOIS

> Merci Patrice de l'avoir appelé "Le pape François" tout simplement. D'abord parce que pour nous français le nom de François 1er a une résonance historique particulièrement marquée, que déjà certains commentateurs médiatiques ne se sont pas privés d'évoquer ironiquement, ensuite parce que la suppression du rang atténue fortement l'aspect dynastique et cette simplicité dans la dénomination colle parfaitement à la personnalité de notre nouveau pape, à l'image qu'il veut donner de l'Eglise et à notre foi. Je souhaite fortement que cette façon de le nommer devienne la règle.
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Écrit par : grzyb / | 14/03/2013

FRANCOIS XAVIER

> François c'est aussi Xavier evangelisateur de l'Asie du Sud-Est. ERn cette période de nouvelle évangelisation....je ne peux aussi m'empecher de faire ce second rapprochement
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Écrit par : Mike | 14/03/2013

LE POVERELLO

> Quelle joie à l'énoncé du nom que notre déjà bien-aimé pape s'est choisi ! Un pontificat sous le patronage du Poverello ! Le Seigneur sait bien ce dont notre monde a besoin !...
( Les commentaires des médias sont souvent tristement prévisibles, mais j'ai noté ici et là des petites choses qui montrent que sous le conformisme, il y a des coeurs qui ont soif ... )
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Écrit par : cristiana / | 14/03/2013

POUR INSTRUIRE BOBINEAU

> Bobineau ferait bien de réfléchir aux paroles du pape François. L'Eglise n'est pas pyramidale, et le pape n'est pas son chef (puisque c'est le Christ) : l'unique ordre qui la définit et qui la structure est celui de la charité. Mais ce sociologue en est resté à un vision de la papauté qui remonte au XIXe siècle!!!
Qu'est-ce qu'un pape? ce n'est pas le « pdg » de l'Eglise catholique; c'est avant tout l'évêque de Rome. Les premiers mots de François ont été pour rappeler cette vérité en toute simplicité : « Vous savez que la tâche du Conclave était de donner un Evêque à Rome. »
Pédagogie, dépouillement et recentrage sur l'essentiel : voilà quelques points clés qui semblent ressortir au lendemain de son élection.
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Écrit par : Blaise / | 14/03/2013

THEOLOGIE DE L'HISTOIRE


Merci, cher PP, pour cette première analyse, tellement juste !
De mon côté, je repense à cette belle conférence de Laure Solignac à l'Institut catholique de Paris, à laquelle j’ai assisté le 28 février dernier, sur « la fin de l’histoire selon saint Bonaventure » – qui m’inspire très librement ces quelques mots.
Avec Georges-Marie Bergoglio, le religieux jésuite, le pape François, serions-nous appelés à vivre un temps missionnaire et d’évangélisation, un temps de paix et de concorde, un temps propice à la « floraison » et l’épanouissement partout dans le monde d’hommes et de femmes spirituels, suivant les pas du Christ avec la confiance et la simplicité de saint François d’Assise ?
Avec le pape François, la Curie romaine s'inspirera-t-elle de l’humilité du poverello ? Aurons-nous, dans cette époque d’individualisme morbide et d’orgueil dramatiquement exaltés par politiques et médias, la joie de retrouver, à l'école du successeur de Pierre, l’esprit des frères mineurs ?
Saint Bonaventure, mort au concile de Lyon en 1274, ministre général de l’ordre franciscain et cardinal, écrit dans son « Hexaëmeron » : « il y a sept temps dans le Nouveau Testament : le temps de la communication de la grâce, celui du baptême dans le sang, celui de la norme catholique, celui de la loi de justice, celui de l’exaltation de la chaire pontificale, celui de la manifestation de la doctrine et celui de la paix définitive ».
Benoît XVI et Jean-Paul II ont porté à son plus haut point « la manifestation de la doctrine ». Puissions-nous vivre maintenant, comme fruit de l’humilité franciscaine, ce temps de paix définitive prophétisé par Isaïe : « On ne lèvera plus l’épée nation contre nation, on n’apprendra plus à faire la guerre » (Is 2,4) ! Puissions-nous goûter ce temps de conversion et de plénitude de la révélation auquel s’intéressa notamment, et de façon lumineuse, un certain Joseph Ratzinger dans la thèse qu’il soutint en 1957 sur « La théologie de l’histoire de saint Bonaventure » !
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Écrit par : Denis / | 14/03/2013

GERBANT JEAN-LUC

> Laissez tomber JL Mélenchon. L'article est à vomir !
Comme disait mon épouse : les chiens aboient, la caravane passe !
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Écrit par : Antoine / | 14/03/2013

LE SYSTEME

> qu'est-ce que c'est que cette histoire des 2 prêtres qui auraient été arrêté et torturé, torture soi disant soutenue par ce nouveau pape?
de toutes les façons, quelque soi celui qui aurait été élu, "ils" auraient tôt fait de balancer n'importe quoi pour bien le disqualifier dans les médias; mais là, les cardinaux ne sont pas encore habitués au système!
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Écrit par : jean-christian / | 14/03/2013

ANDA, ADELANTE

> "Anda Francesco, ripara la mia Chiesa, che sta crollando"
¡ Adelánte Francisco !
Entendu autour de moi au bureau :
-"tu as vu, tout de suite il a fait prier, ça m'a touché"
-"je suis musulmane mais c'est très important. Ma mère est toute contente."
- "c'est qui, saint François ?"
- "il a une bonne tête"
-"alors il va tout changer ?"
Je sens encore quelques mini séances de caté-histoire de l'Eglise au self d'entreprise et à la machine à café, mais j'aime bien.
Mes collègues me font penser à ces divorcés qui s'inquiètent encore pour leurs "ex-conjoints", à ces enfants fâchés avec leurs parents mais qui en prennent toujours des nouvelles.

@ grzyb : c'est le pape lui-même qui a demandé à être appelé "François" tout court.
PS : quel l'historique de votre pseudo ?
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Écrit par : E Levavasseur / | 14/03/2013

VERBATIM

> Le verbatim est préférable pour fonder et proposer un commentaire :
"Fratelli e sorelle, buona sera ! Voi sapete che il dovere del Conclave era di dare un vescovo a Roma ; sembra che i miei fratelli cardinali sono andati a prenderlo quasi alla fine del mondo"
Frères et sœurs, bonsoir ! Vous savez que le devoir du Conclave était de donner un évêque à Rome ; il semble que mes frères Cardinaux sont allés le prendre quasiment au bout du monde".

"E adesso incominciamo questo cammino,vescovo e popolo, vescovo e popolo,'sto cammino della Chiesa di Roma che è quella che presiede nella carità a tutte le chiese" telles sont les paroles du nouveau Pape en version originale non édulcorée. Cela se traduit : "Et maintenant nous commençons ce chemin - évêque et peuple, évêque et peuple - ce chemin de l'Eglise de Rome, qui est celle qui dans la charité préside à toutes les Eglises".

D'où il ressort :
1. Pas une fois le mot "Pape" n'a été prononcé.
2. Mais toute la mission spécifique de l'Eglise de Rome a été résumée : présider à toutes les Eglises locales dans la charité
3. Cette mission spécifique de l'Eglise de Rome se joue à travers le chemin pris ensemble par le peuple de Rome et son évêque pour la "réévangélisation" (l'original est "reevangelizzazione" prononcé avec hésitation) de cette belle ville dans la fraternité et l'amour.
4. On peut donc parler d'une ecclésiologie de l'Eglise de Rome comme matricielle pour toutes les Eglises. (Voir la devise de la basilique de Saint Jean de Latran : "Mater et Magistra omnium ecclesiarum", ce qui est très traditionnel)
5. Toute la fonction papale est donc déduite de la fonction épiscopale dans l'Eglise de Rome, cette fonction épiscopale étant elle-même située en rapport avec le Peuple chrétien de cette Eglise particulière.
6. Rome est donc située comme Eglise particulière matricielle de toutes les Eglises locales, qui sont nommées et reconnues comme Eglises, mais pas sans ce lien à la présidence romaine. Il s'agit de tout autre chose que d'une précédence chronologique, laquelle n'a d'ailleurs aucune pertinence.

On sent ici un homme simple, humain, chaleureux, mais extrêmement précis, voire méticuleux.
Concernant la fonction papale, cela témoigne d'une attention à la logique qui la fonde précisément, à la réalité avant les mots pour mieux donner le sens des mots qui viendront en leur temps. Le mot "Pape" sous toutes ses déclinaisons (Pontife Romain en droit canonique, et autres noms ailleurs) viendra certainement dans sa bouche, mais pas sans ce préalable explicatif et fondateur, fait de précision théologique et emprunt de sens à la fois humain, concret, ecclésial et théologal.

Tout ceci me fait dire que nous avons là un très grand bonhomme, et pour dire le fond de ma pensée, un antidote redoutable contre toute espèce de mondanité : mondanité ecclésiologique (qui mondanise la fonction papale par excès ou par défaut - suivez mes regards), mondanité ecclésiastique (qui cultive les apparences et multiplie les paravents tout en démentant le témoignage dans les actes du gouvernement ecclésial et de la vie), mondanité sociale et sociétale (voir son style de vie et son engagement auprès des pauvres ; voir ses déclarations sur la peine de mort instituée dans l'avortement et le mensonge déconstructeur de la création dans le mariage "pour tous" : ce cardinal ne donnait pas dans le tri sélectif). Ce Pape est un carême à lui tout seul, et, comme disait Coluche dans ses moments de lucidité : "il y en aura pour tout le monde".
François, viens rebâtir ma maison ! Son nom, tout un programme, depuis son Eglise de Rome, marchant et communiant avec son évêque, que Paul VI - de bienheureuse mémoire - appelait "évêque de l'Eglise catholique" (voir au bas de chaque document du Concile ; prise en un sens "matriciel" et non exclusif ou absorbant, cette expression est selon moi tout à fait valable et remarquable pour parler du Pape)
A ne pas oublier selon moi : François est italo-argentin, et s'il fait le Pape comme ses compatriotes jouent au football, il sera un maître du faux rythme efficace et de la défense-attaque depuis une position en ligne basse. S'agissant d'un homme qui n'a pas sa langue dans sa poche, j'attends avec gourmandise ses premières saillies médiatiques politiquement et économiquement incorrectes, et ses premiers tacles envers un monde ecclésiastique administratif ayant un besoin urgent de retrouver sa place ; d'être composé non d'apparatchiks, mais de serviteurs.
Le carême inauguré par la renonciation de Benoît XVI se prolonge : Alleluia !
Bon, je vais prier pour le Pape François, et consoler un confrère argentin qui a du mal à se réjouir. Cà arrive.
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Écrit par : Père Christian / | 14/03/2013

MERCI MON DIEU

> Un pape moral, un pape social, bref un pape pour notre temps ; que demande le peuple de Dieu ? l'Esprit souffle non seulement où Il veut mais quand Il veut, et comme Il veut. Et qui pouvait encore douter, à part quelques esprits égarés et chagrins, que ce serait bien l'Esprit Saint qui choisirait notre pape, et non l"esprit du monde. Oui, merci mon Dieu, pour notre pape François.
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Écrit par : Frédéric Ripoll / | 14/03/2013

AVEC LUI

> L'Eglise catholique romaine a un nouveau pape. Je suis catholique romain et je suis avec lui.
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Écrit par : DidierF / | 14/03/2013

GANG KIRCHNER

> "le silence" supposé :
cette information est montée par le clan Kirchner quand il s'est opposé à eux, car ceux-ci n'avait rien trouvé d'autre contre cet homme. Mais comme le dit PdP à cette époque que pouvait-il faire ? Ce qui est sidérant c'est qu'en Europe cet argument fabriqué par le clan Kirchner, c'est à dire la droite ultra libérale pour ce défendre contre cet homme de gauche, était reprise par des hommes politique ... de gauche ! La boucle de la bêtise est faite, la bêtise humaine n'a pas de limites. D'autant que ce supposé fait ne s'appuie sur rien si ce n'est de pseudo-témoins "inconnus".
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Écrit par : franz / | 14/03/2013

SIMPLE

> François.
tout simplement.
Le proto diacre n'a bien dit que "Francescum" sans aucun numéro.
Ce Pape veut la simplicité.
Il est donc facile de reconnaître les écervelés et les adversaires de la papauté : ce seront tous ceux qui y accrocheront le chiffre "1er".
Le "1er" crée automatiquement une distance, cet homme ne veut pas créer de distance avec ses frères.
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Écrit par : franz / | 14/03/2013

LES LANCEURS DE M...

> La m... va voler bas ces prochains jours. Tant que tous les biens-pensant ne pourront attacher au nouveau pape des saletés, ils ne seront pas satisfaits.
Je commence à comprendre pourquoi Benoît XVI s'est senti fatigué. Il y a de quoi.
L'humour de la chose est que cette m... est lancée par des gens croyant profondément que l'homme est mauvais et qu'il ne peut pas se sauver ou être sauvé, qu'il est enfermé dans une fatalité atroce que l'on peut, au maximum, alléger un tout petit peu.
Alors, là au milieu, un type qui parle d'espérance et de charité fait sérieusement tache. Il doit être abattu sans quoi ces gens doivent revoir leur vision du monde, se convertir. Impensable.
Je prends l'espérance et leur laisse leur nihilisme.
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Écrit par : DidierF / | 14/03/2013

JOIE

> Quelle joie !!! Je l'aime déjà, notre bon Pape François !
Après le choc (teinté de tristesse pour ma part) de la renonciation de Benoît XVI, voilà le choc (profondément heureux) "d'une deuxième révolution franciscaine !", comme vous le dîtes.
Que ces mots résonnent en moi ! quelle joie ! quel programme !
L'Esprit souffle en tempête (de neige vivifiante), ces jours-ci !
Merci mon Dieu !!!
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Écrit par : PMalo / | 14/03/2013

E SIAMO QUI

> Je n'ai entendu aucun traducteur finir la phrase du Pape: "mes frères cardinaux sont allés chercher le pape au bout du monde..." qui a été suivie d'un touchant "...e siamo qui!" Cette expression à la première personne du pluriel est très utilisée en espagnol; lorsque c'est une seule personne qui parle c'est une façon à la fois conviviale, presque familière, et à la fois humble,( sans utiliser le "je" pour ne pas se mettre en valeur) d'affirmer sa présence, de dire "me voici" (littéralement "on est là", "nous voilà"). Souvent on l'utilise pour se dire prêt à rendre service ("Aqui estamos para ayudar, para servir, para lo que haga falta...")

@ gzryb

Par ailleurs, nul besoin d'ajouter le nombre ordinal puisqu'il est le seul et n'a pas à identifier son rang par rapport à un autre.
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Écrit par : klara / | 14/03/2013

EMOTIONS

> Les mots manquent pour décrire toutes les émotions qui se bousculent depuis l'annonce de ce choix et la première apparition du pape François, tant emplie d'humilité, de simplicité et de fraternité. Au-delà de ses premiers mots, retenons le choix de son nom de règne qui dénote une radicalité évangélique dans la continuité des actes qu'il a posés en tant qu'évêque (vente de l'évêché, déplacements en métro, venue à Rome pour le conclave sans personne pour l'accompagner et remise de l'argent économisé aux pauvres). Un choix prophétique !
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Écrit par : Mahaut / | 14/03/2013

> Dieu soit loué pour notre pape François, pour notre Eglise, pour notre Humanité!
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Écrit par : Serge Lellouche / | 14/03/2013

> Pour mieux le connaitre, une interview de Bergoglio en 2007 : http://www.30giorni.it/articoli_id_16405_l4.htm
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Écrit par : Gégé / | 14/03/2013

ATHEE, MAIS

> Ce soir dans C dans l'air, un sms d'un téléspectateur qui disait en substance: "je suis athée mais ce pape me rend l'Eglise sympathique." Voilà qui en bouche en coin.
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Écrit par : Nicolas Dangoisse / | 14/03/2013

PAS DE NOMBRE

> D'accord avec Klara, un nom de pape (ou de roi ou d'empereur...) porté pour la première fois n'a pas besoin d'être précisé par un nombre ordinal, vu qu'il est pour l'instant le seul à le porter.
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Écrit par : Isabelle Meyer / | 14/03/2013

MA MAISON

> François, c'est le Poverello, bien sûr, mais c'est aussi celui qui entendit l'appel : "François, rebâtis ma maison qui menace ruine".
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Écrit par : Michel de Guibert / | 14/03/2013

> Rien à ajouter à votre article. Juste à partager, dans la joie.
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Écrit par : Luc2 / | 14/03/2013

@ Pierre Huet

> Pour poursuivre la comparaison avec Jean Paul Ier, ils ont tous les deux, à la suite de leur élection, déclaré aux cardinaux électeurs quelque chose du genre: "Que Dieu vous pardonne".
Et de manière plus anecdotique, ils prennent un nouveau nom de pape, ce qui ne s'était pas vu depuis le pape Landon au Xème siècle si je lis bien Wikipedia.
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Écrit par : yenyen / | 15/03/2013

LA SAGESSE

En réponse aux critiques venant du consortium ultra-libéral, le livre de la sagesse :

Livre de la Sagesse 2,1a.12-22.
" Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu'ils raisonnent ainsi en eux-mêmes : « Notre existence est brève et triste, rien ne peut guérir l'homme au terme de sa vie, on n'a jamais vu personne revenir du séjour des morts.
Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s'oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d'abandonner nos traditions.
Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et s'intitule fils du Seigneur.
Il est un démenti pour nos idées, sa simple présence nous pèse ;
car son genre de vie s'oppose à celui des autres, sa conduite est étrange.
Il nous regarde comme des gens douteux, se détourne de nos chemins comme s'il craignait de se salir. Il proclame bienheureux le sort final des justes, il se vante d'avoir Dieu pour père.
Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira.
Si ce juste est fils de Dieu, Dieu l'assistera, et le délivrera de ses adversaires.
Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience.
Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu'un veillera sur lui. »
C'est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s'égarent ; leur méchanceté les a rendus aveugles.
Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n'espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n'estiment pas qu'une âme irréprochable puisse être glorifiée."
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Écrit par : spooner / | 15/03/2013

@ franz

> Par pitié, ne rabaissez pas le pape à ces foutaises profanes de droite/gauche** !
S'il vous plait !
Ce n'est pas parce qu'on aime les pauvres qu'on est de gauche (autosatisfaction de gauche) et parce qu'on défend la famille papa-maman-enfants, qu'on est de droite (idem), vous le savez bien c'est complètement dépassé et hors de propos appliqué au pape François.
Le pape est ca-tho-lique !
C'est tout de même fou que sur un blog catholique dès qu'on parle de social, on se fixe encore par rapport à ces bêtises et non par rapport à la Doctrine sociale de l'Eglise, à la loi naturelle !
Il y a la loi naturelle laquelle est la même pour tous mais n'est respectée ni par ce que vous appelez la droite ni par ce que vous appelez la gauche.
Quant aux Kirchner, ils sont kirchnéristes et on ne les a pas beaucoup entendu du temps de la dictature.

(**"le clan Kirchner, c'est à dire la droite ultra libérale pour se défendre contre cet homme de gauche")
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Écrit par : E Levavasseur / | 15/03/2013

FRATERNITE

> On est tous là ! Alléluia !!!
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Écrit par : escargolibri / | 15/03/2013

BENOIT XVI A OUVERT LA VOIE

> De Jean XXIII à Jean-Paul II inclus, les précédents papes ont choisi de porter des noms d'apôtres. Quant à lui, François s'inscrit dans la continuité de Benoît XVI, lorsqu'il prit le nom d'un saint postérieur aux premiers temps de l'Eglise...
Après-coup, je saisis mieux que Benoît XVI s'est moins voulu le dernier pape du concile Vatican II que le premier à ouvrir sur une nouvelle ère, le XXIe siècle. L'évolution dans le choix des patronymes est à cet égard hautement significatif.
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Écrit par : Blaise / | 15/03/2013

D.S.E.

> "Certes", dite-vous, "il s'est battu contre l'avortement et le mariage gay, mais..."
Qu'est-ce à dire ? Serait-ce une réserve, voire une critique voilée ?
Cher P de P, il faut être clair dans ce que l'on dit, ce qui nécessite d'être clair dans ce que l'on pense, ce qui nécessite d'être au clair avec ce que l'on croit.
Il s'est battu (j'ote le "certes") ...
Qui a jamais voulu y réduire la doctrine de l'Eglise dont ce combat fait substantiellement partie ?

AC


[ De PP à AC :
- Pourquoi "critique voilée" ?
- Qui pourrait douter que le respect de la vie fasse partie de la DSE ?
- Vous êtes bien soupçonneux. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Alain Clavier / | 15/03/2013

LE PATRIARCHE DE CONSTANTINOPLE

> A confimer, mais il semble que nous ne soyons pas les seuls à lui bienvenue au Pape François!

Breaking News:
Orthodox Patriarch Bartholomew I of Constantinople has announced that he plans to attend the inaugural Mass of Pope Francis on March 19.
The appearance by the Ecumenical Patriarch--the "first among equals" of all the world's Orthodox leaders--is an unprecedented gesture. The Patriarch of Constantinople has not attended a papal installation since 1054, when Constantinople split from Rome.
______


De PP à Luc2 - Evénement considérable sur le plan symbolique, si c'est confirmé. A mettre au compte non seulement de François ("l'évêque de Rome"), mais à celui de Benoît XVI, sous le pontificat duquel les choses ont beaucoup progressé entre catholiques et orthodoxes. Le comble serait que le patriarche de Moscou vienne aussi... Mais peut-on rêver cela ? ]

réponse au commentaire

Écrit par : Luc2 / | 16/03/2013

LES ORTHODOXES

> Le Patriarche de Moscou a bien accueilli aussi l'élection de François... de là à venir, sans doute pas, mais une rencontre plus tard n'est pas à exclure.
Comme le souligne Patrice, la manière dont notre pape François se présente d'abord comme l'évêque de Rome est de nature à favoriser grandement les relations avec les orthodoxes, ce qu'il a développé en citant St Ignace d'Antioche, tout cela augure bien d'une meilleure perception du ministère de Pierre.
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Écrit par : Michel de Guibert / | 16/03/2013

Un beau texte de Gregory Solari

> « Répare mon Église »

Dans mon billet du 9 mars, j’écrivais, à la lumière de la formule de T.S. Eliot (« In my end is my beginning » – « Dans ma fin repose mon commencement ») que l’achèvement d’une vie ou d’un règne – a fortiori celui d’un pontificat – n’est pas tant une fin qu’un moment de dévoilement. La vérité d’une vie apparaît à son terme. Alors apparaît aussi sa signification la plus profonde, cachée jusque-là. Revenons à la renonciation de Benoît XVI avant d’évoquer la figure du nouveau pape et saisir très brièvement l’esprit qui se dégage non pas de la fin mais du commencement.

Le moment suspendu

Outre l’acte de renonciation de Benoît XVI, qui souligne l’humilité attachée au ministère de service du Successeur de Pierre, il faut prendre en compte deux éléments. D’abord une date : c’est le 11 février, fête de l’apparition de l’Immaculée Conception à Lourdes, que Benoît XVI a rendu publique sa renonciation – une fête à coloration franciscaine puisque c’est la théologie de Duns Scot qui a permis la définition du dogme de l’Immaculée Conception ; ensuite le dernier discours, prononcé devant les cardinaux le 28 février, dans lequel Benoît XVI a cité la devise cardinalice de Newman, Cor ad cor loquitur – « le Cœur parle au cœur ».

Le pape François

Marie, dans le mystère de son identité la plus profonde et le Cœur, c’est-à-dire le foyer de la charité, envers Dieu et envers les hommes. Hier soir, c’est cette simplicité de l’amour fraternel qui est apparue dans la figure du nouveau pape. Un pape à l’apparence effacée qui a pris un nom franciscain et a d’emblée placé son pontificat sous l’égide de Marie. Il est trop tôt pour en dire plus. Contentons-nous d’accueillir et d’accompagner dans la prière le pape François, comme il l’a demandé hier soir, lors de ce moment de silence extraordinaire à Saint-Pierre. Une parole a semblé retentir dans ce silence, celle que saint François d’Assise entendit de la part du Christ: « Répare mon Église ».

http://faire-eglise.blogs.la-croix.com/reconstruis-mon-eglise/2013/03/14/
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Écrit par : Michel de Guibert / | 16/03/2013

PROTESTANTE

> Un très beau (et très surprenant ! ) commentaire d'une pasteure protestante :
http://www.frequenceprotestante.com/index.php?id=47&user_radio_pi1%5Bprogram%5D=36239
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Écrit par : Feld / | 16/03/2013

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