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11/02/2013

Benoît XVI

L'événement fait que ma journée est prise par des radios et des télévisions. Ligne ouverte à vous sous cette note :



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Commentaires

SON HUMILITE

> Quelle humilité que celle de Benoît XVI !
L’histoire fera justice des calomnies déversées sur lui, lui qui a eu le courage de la vérité et de la transparence dans l’Eglise.
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Écrit par : Michel de Guibert | 11/02/2013

MERCI À LUI

> Quel que soit son successeur, il profitera du nettoyage commencé dans tous les domaines par Benoit XVI. Merci à lui de tout coeur !
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Écrit par : Gilles Texier / | 11/02/2013

L'APPEL DU PREMIER PAPE

> On l'apprend en ce jour de ND de Lourdes : il remet l'Eglise à Marie. Mais le communiqué officiel est daté d'hier, dimanche, dont revoici l'évangile, sur l'appel du premier pape :
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,1-11.
"Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth : la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu.
Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage. Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. »
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. »
Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient.
Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient.
A cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. »
L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent."
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Écrit par : Alex / | 11/02/2013

PAPABILI

> La course aux papabili est repartie pour un tour... !
Le marronnier du pape non européen est déjà ressorti à peine l'annonce de la démission faite !
Pourtant "Il n'y a plus ni Juif ni Grec; il n'y a plus ni esclave ni homme libre; il n'y a plus ni homme ni femme: car vous n'êtes tous qu'une personne dans le Christ Jésus. Et si vous êtes au Christ, vous êtes donc descendance d'Abraham, héritiers selon la promesse." (Galates,3).
Alors merci Seigneur pour ce bon ouvrier de ta vigne qui nous aura durant son pontificat ouvert tant de merveilles théologiques et merci pour le nouveau à venir d'où qu'il soit car c'est l'Esprit Saint qui choisira son prochain serviteur se jouant des manœuvres et mesquineries humaines.
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Écrit par : Damien Vigourt / | 11/02/2013

LIMPIDE

> Un homme humble, doux et humble de cœur, s‘en va, une parole limpide nous est enlevée. A la surprise des hommes et des anges. Dieu seul savait… et quelques monsignori, pères et cardinaux de la Sainte Eglise romaine.
J’éprouve un peu de peine parce que je l’aimais et qu’il était pour moi un père qui me nourrissait par la beauté, la vérité, la clarté de ses enseignements.
Je prie le Seigneur que cette décision n’ait pas été dictée par la tristesse.
Celle provoquée par exemple par la trahison de son majordome – cet homme qui pensait savoir mieux que le pape ce qui était bon pour l’Eglise ! mais à qui Benoît XVI, grâce à Dieu, a accordé son pardon.
Ou celle imputable aux vicissitudes du dialogue avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Sa main tendue et que j’oserai dire mordue par les intégristes, à commencer par Mgr Fellay et Mgr Williamson.
Notre Seigneur, en cette fête de Notre-Dame de Lourdes, le relève de son fardeau. Jeudi 28 février à 20 heures, à l’Heure sainte des vêpres chantées à Rome en l’honneur de quelque 260 martyrs romains (dont l’Eglise de Rome fait mémoire le 1er mars), Benoît XVI remettra à la Très Sainte Trinité – et à notre prière à tous – la destinée de l’Eglise. Soyons en dignes !
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Écrit par : Denis / | 11/02/2013

Très saint Père,

> Je suis :
si triste et troublé de votre départ,
si admiratif pour votre humble lucidité,
si confiant dans l'Eglise du Christ.
Où que vous décidiez de vous retirer, je sais bien que vos prières seront d'une force immense pour le bien de l'Eglise et du nouveau Pierre qui nous guidera.
Quel exemple vous donnez à tous les chrétiens : n'être que les humbles ouvriers de la vigne du Seigneur.
Très saint Père, MERCI
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Écrit par : gdecock / | 11/02/2013

JUSQU'AU BOUT

> Le premier choc passé, vient l'heure de la réflexion.
- "L'humble serviteur de la vigne du Seigneur" aura été révolutionnaire, courageux, étonnant, simple et humble jusqu'au bout. Ceux qui le voyaient réactionnaire et conservateur pourraient, avec sa renonciation, revenir sur leur opinion... si c'était possible.
- Dans l'immédiat, il est évident qu'on se sent comme des brebis sans berger, certains disent : abandonnés. Mais c'est le poids de 6 siècles d'habitudes.
- La comparaison avec JP II sera nécessairement faite. JP II avait choisi de rester jusqu'à la dernière limite et avait montré au monde l'image d'un don total. La décision de Benoit XVI, différente, nous instruit sur le fait que l'Esprit Saint nous appelle tous à une vocation unique et particulière. JP II a été appelé à montrer un don total, B XVI à montrer le courage de l'effacement. Loué soit le Seigneur.
- La décision de Benoit XVI pose certes la question du don total de soi du Souverain Pontife ("Etre pape? C'est comme une maladie incurable" JPII) mais résoud le problème de l'inhumanité de ce qui était demandé au Pape (souvenons-nous des souffrances de JPII) et, disons-le, de l'efficacité dans le gouvernement de l'Eglise : un pape peut maintenant démissionner, pour une raison liée à l'âge et à la fatigue, bien qu'en pleine possession de ses moyens intellectuels et, semble-t-il, avec une certaine forme physique.
- L'écueil, pour l'avenir, est que les "loups" appeleront à la démission du pape sous le moindre prétexte, y compris sur les choix pastoraux qui leur déplairont. Donc ce que B XVI laisse à ses successeurs n'est pas sans nuance.
- L'Esprit Saint va avoir du travail pour nous donner un successeur à Benoit XVI aussi merveilleux que lui ! Veni sancte spiritu !
Pour finir, j'aimerais vous poser une question : pourquoi? Est-il vraiment fatigué et malade? Je dois dire qu'à le voir à l'écran, il n'a pas l'air différent de ce qu'il a toujours été, et que sa décision est donc assez surprenante.
En union de prière,
CC.

Écrit par : Clément Cassiens / | 11/02/2013

GRANDE MODERNITE

Dans un tout 1er temps cette décision m a beaucoup surprise puis je la trouve finalement tres courageuse et surtout remplie d humilite comme nous y a si souvent habitue cet homme discret et delicat. J'espere qu il pourra desormais retourner a une vie plus calme de priere et surtout qu il continuera a ecrire...car c est avant tout un intellectuel d une grande profondeur et je dirais meme d une grande modernite qui quitte le siege de pierre.
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Écrit par : cabanel / | 11/02/2013

EXTREMEMENT MODERNE

> Entièrement en accord aussi avec Michel de Guibert.
Également, une décision extrêmement moderne pour ce pape que les médias veulent rétrograde. Une décision à l'image de son pontificat, un Grand Serviteur de l’Église et du Christ.
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Écrit par : Vincent / | 11/02/2013

LES MEDIAS

> Pape plein d'humilité en effet. Qu'il soit remercié d'avoir lancé la nécessaire purification de l'Eglise après les affaires de pédophilie. Tâche ingrate! Surtout avec le traitement médiatique qui en a été fait...
Quand à son inadéquation à ce que la société-spectacle attendait de lui, parfait! Les mass medias et compagnie voulaient un pape "communicatif", un pape "à l'aise avec les cameras". ils n'en ont rien eu, et c'est tant mieux. Il n'est pas là pour faire son petit show, mais pour conduire l'Eglise. Son message ne pouvait donc pas s'effacer derrière un charisme quelconque ou je ne sais quoi...
Déjà du temps de son prédécesseur, le message papal suscitait l'incompréhension (surtout pour les moeurs), mais là, la confrontation entre le monde, au sens johannique, et l'enseignement du pape est devenue inévitable. Ce qui a l'avantage de faire de lui une voix discordante dans le ronronnement des médias (que ce soit pour les moeurs ou en matière d'économie).
Comique ou affligeante, c'est selon, la grille de lecture, proposée par les mass medias, pour lire les actions et prises de postions du pape: restauration (presque dans un sens de Restauration à la mode du XIXè siècle) contre évolution (c-a-d adaptation au consumérismo-libéralisme); "durcissement", traditionalisme (un Pape qu'ils ont presque cru se convertir au lefebvrisme) contre progressisme (en gros la béatification de la capote et de l'avortement).
J'ai entendu sur TF1 (évidemment d'un faible niveau) que l'intellectuel qu'il est serait en gros un peu coupé des réalités, et la journaliste interrogée le félicitait d'avoir reconnu progressivement, au cours de son pontificat, l'utilité du préservatif. Il "évolue"qu'elle nous dit. Encore des capoto-maniaques... Et je vois encore moins en quoi il a essayé de "cacher les scandales l'Eglise", bizarre façon de qualifier son action.
En tout cas je suis sûr, qu'avec la personnalité et les dons qui sont les siens, il continuera de servir l'Eglise par sa prière et ses réflexions...
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Écrit par : Aurélien Million / | 11/02/2013

EUROPEEN

> Je me souviens de ma joie que l'Esprit Saint ait choisi un européen : notre pauvre continent si dénaturé par le pêché n'était pas abandonné par Notre Seigneur !
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Écrit par : stevenson / | 11/02/2013

ECRIVONS-LUI

> Personnellement, je compte écrire un petit mot à notre cher Benoît XVI, pour le remercier de ce lourd service qu'il a si bien effectué; on pourrait tous le faire ? car je doute que les médias lui fassent un chaleureux adieu !
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Écrit par : yann / | 11/02/2013

CHANCE INOUIE

> Notre pape va me manquer. Un grand éveilleur de Foi, en douceur. Quelle chance inouie d'avoir pu connaître son apostolat.
Merci!
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Écrit par : Antoine / | 11/02/2013

SI SEULEMENT

> si seulement cela pouvait donner des idées à certaines ( beaucoup ) personnes ...suivez mon regard Eux aussi , ils sont "TRES TRES FATIGUES du CERVEAU " !!! mais ...là c'est perdu d'avance Comme avait dit Miterrand , malade à ne plus tenir debout "je ne leur ferai pas cadeau d'UN jour "
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Écrit par : hartvall / | 11/02/2013

SOYONS DIGNE DE SON SACRIFICE

> Un homme humble, doux et humble de cœur, s‘en va, une parole limpide nous est enlevée. A la surprise des hommes et des anges. Dieu seul savait… et quelques monsignori, pères et cardinaux de la Sainte Eglise romaine.
J’éprouve un peu de peine parce que je l’aimais et qu’il était pour moi un père qui me nourrissait par la beauté, la vérité, la clarté de ses enseignements.
Je prie le Seigneur que cette décision n’ait pas été dictée par la tristesse.
Celle provoquée par exemple par la trahison de son majordome – cet homme qui pensait savoir mieux que le pape ce qui était bon pour l’Eglise ! mais à qui Benoît XVI, grâce à Dieu, a accordé son pardon.
Ou celle imputable aux vicissitudes du dialogue avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Sa main tendue et que j’oserai dire mordue par les intégristes, à commencer par Mgr Fellay et Mgr Williamson.
Notre Seigneur, en cette fête de Notre-Dame de Lourdes, le relève de son fardeau. Jeudi 28 février à 20 heures, est l’Heure sainte choisie par le Saint-Père pour déposer humblement son ministère entre les mains du Père, et confier à notre prière, par le Christ, dans l’Esprit, la destinée de l’Eglise. Soyons dignes de son sacrifice et de son offrande !
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Écrit par : Denis / | 11/02/2013

CHOC

> Je suis sous le choc.
J'espère - sans y croire- une succession paisible. Les "loups" évoqués par B XVI le jour de son élection vont-ils bientôt commencer à rôder ?
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Écrit par : Feld | 11/02/2013

JE NE PEUX PAS

> Je ne peux pas écrire sur ce sujet. Mon cerveau se bloque à cette idée de démission du Pape. Je suis sous le choc.

Écrit par : DidierF / | 11/02/2013

CARÊME

> J'avoue avoir reçu un choc : qu'il planifie son départ en plein Carême me semblait inimaginable. Et puis, à la réflexion, c'est plein de sens. Voilà encore un effort de Carême : savoir se détacher de notre pape actuel pour accueillir celui que Dieu nous donnera pour lui succéder.
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Écrit par : Barbara / | 11/02/2013

D'UNE PROTESTANTE

> Cette décision m'inspire un profond respect. Je regretterai ce Pape courageux, humble et lucide, ce théologien et bibliste brillant, cet homme pétri de bonté.
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Écrit par : Edmée Cazanoles / | 11/02/2013

MERCI A LUI

> Tout ce qu'il a entrepris, écrit, proclamé visant à mieux (nous) faire connaître la personne du Christ portera longtemps du fruit. Merci à lui.
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Écrit par : rackam / | 11/02/2013

> Oui, humilité et sens profond du ministère qui lui a été confié!
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Écrit par : Pierre Huet / | 11/02/2013

UN IMMENSE PAPE

> Quelle belle sortie. Benoît XVI a été un immense pape que les médias ont peu compris car il faisait peu de choses spectaculaires. Mais il a prolongé l'œuvre de son prédécesseur avec un courage particulier sur la gouvernance de l Église (affaire Marcel; pédophilie...) et en ayant porté un discours très acéré sur le libéralisme. Il s 'en va , c est mon hypothèse, car souhaite que quelqu'un de plus jeune reprenne avec énergie les combats de l Église pour la justice et l évangélisation. Il doit estimer que l essentiel est fait, et que des personnes plus adaptées que lui peuvent reprendre le flambeau !
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Écrit par : Ludovic / | 11/02/2013

iTélé

> Merci pour votre parole (toujours aussi claire) sur iTélé ! On a besoin d'entendre ça sur nos écrans plus souvent (il faut bien rêver...).
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Écrit par : Vincent / | 11/02/2013

ET PAS MOINS

> " Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, MAIS AUSSi , ET PAS MOINS , PAR LA SOUFFRANCE et par la prière. Cependant..."
Voila comment je comprends qu'il embrasse par ces quelques mots pesés ( comme toujours) le choix que son prédécesseur avait fait de donner l'image au monde d'un corps SOUFFRANT et quel enseignement il avait alors donné de vouloir habiter ce corps souffrant jusqu'au bout .
Benoit XVI , lui , choisit la PRIERE ... ET PAS MOINS.
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Écrit par : pascalbourdon / | 11/02/2013

LIBERATEUR

> J'ai compris grâce à Benoit XVI que le message de l’Église catholique, donc le message de l’Évangile, n'est pas aliénant mais est au contraire libérateur.
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Écrit par : Patrick Pique / | 11/02/2013

UN GRAND SIGNE

> Par une déclaration empreinte de discrétion, Benoît XVI renonce à son pouvoir après un long examen de conscience devant Dieu, dans la reconnaissance de ses limites et de sa faiblesse humaine, et en demandant pardon pour ses défauts. Quelle force désarmante!
Son retrait ressemble à l'ensemble de son pontificat, qui fut me semble-t-il d'abord un grand signe de l'humilité du Christ en ce bas-monde.
Rendons grâce au Seigneur d'avoir confié Son Eglise à un homme, qui face aux vents du mépris, de l'ironie et de l'ignorance, aura annoncé jusqu'au bout en serviteur, la vérité dans la charité.
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Écrit par : Serge Lellouche / | 11/02/2013

UN GRAND PAPE

> Il devait être un pape de transition après la mort du Bienheureux Jean-Paul II en 2005; il fut un grand pape. Il sera le pape qui aura fait lever 2 tabous et pris les mesures nécessaires (la polémique autour des prêtres pédophiles et celle des Légionnaires du Christ). Il restera aussi le pape de la réconciliation ( le dialogue interreligieux à la suite de son remarquable prédécesseur et du rapprochement, somme toute difficile, avec la Fraternité Saint Pie X). Sa critique vis-à-vis de l'économie financiarisée et des impacts négatifs sur l'écologie, au sens large impliquant les questions de bioéthique, sera aussi une belle empreinte de son Pontificat.
L'ère des papes, pères du Concile, prend fin avec Benoît XVI. En cette année commémorant l'ouverture du Concile Vatican II, cela est signe d'un passage de flambeau pour la génération actuelle et à venir...
Que le Seigneur veille sur notre pape Benoît XVI pour la fin de son pontificat et pour après...
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Écrit par : Arnaud Le Bour / | 11/02/2013

TROIS LECONS

> Je trouve ce choix bouleversant et merveilleux.
J'en tire pour l'instant 3 leçons :
* une grande habileté politique, pour un Pape qui n'est pas décrit du tout comme "homme de Curie", qui prend tout le monde à contre-pied, sait très bien l'état du "collège électoral des cardinaux" (je ne connais pas le terme exact), et donc évite tous les jeux de pouvoir en provoquant une élection complétement inattendue
* un beau message ce jour de Notre-Dame de Lourdes, marqué par son prédécesseur qui en fit la journée des malades : un moyen de dire : "voyez, je me sais diminuant, ne devant plus compter que sur la force qui vient de Dieu, mais cet exemple un autre que moi l'a déjà donné, mieux que je ne saurais le faire. Pour ma part, après prière, discernement, mûrissement, j'ouvre une porte de liberté : mes successeurs pourront librement choisir de suivre son exemple, ou le mien"
* et puis un côté mystique, l'assurance qu'il continuera de porter l'Eglise entière dans la prière, le recentrage qu'il a fait sur les 3 vertus théologales, et cette année de la Foi qui est maintenant très explicitement une année de TRANSMISSION, l'exégèse revisitée dans ses très denses et lumineux livres sur Jésus, l'occasion de vivre un Carême pour jeûner et prier pour un saint Pape lui succédant.
De son élection jusqu'à sa démission, vraiment il aura été un exemple vivant mais surtout une parole lancée, donnée d'un Coopérateur de la Vérité.
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Écrit par : Charles-Marie / | 11/02/2013

IL NOUS ETONNE

> Lors de son élection, un cardinal français avait répondu à un journaliste: "Il vous étonnera."
Oui, aujourd'hui, il nous étonne! Par sa force, par sa lucidité, par son humilité.
Quelle leçon pour nous tous en cette veille de Carême!
Quelle invitation à nous présenter le coeur nu devant le Christ ressucité!
La prière pour seul manteau. La prière pour seule arme. La prière pour seule offrande.
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Écrit par : Lehuédé / | 11/02/2013

TENDRESSE ET MISSION

> Quelle merveille cet Homme , on l'a cru dogmatique et sévère ... La force et le courage de la vérité étaient au rendez-vous , mais aussi , quelle intelligence et quelle tendresse dans son regard et ses paroles .
Mais au fait, il est toujours là et l' église est belle ! Cette "démission" est en fait le signe encore d'une mission , formidablement accomplie et qui perdure , un relais vivant , une fantastique et simple "transmission" ! Merci à Benoit XVI et longue vie à l'Homme !
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Écrit par : escargolibri / | 12/02/2013

SON HUMILITE

> Certains affirment qu’il s’agit d’une décision éminemment respectable pour aussitôt manquer de respect et de hauteur face à l’évènement…
http://lelab.europe1.fr/t/succession-de-benoit-xvi-la-petite-blague-de-francois-hollande-7455
Quant à moi, je retiendrai de ce pape l’humilité avec laquelle il a servi l’Eglise, dès les premiers mots prononcés devant la foule place Saint Pierre jusqu’à ces dernières paroles de renonciation, dans tous les actes de son pontificat.
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Écrit par : klara / | 12/02/2013

SON HUMOUR

> Un pape sévère et sans humour ?
https://sites.google.com/site/pelepourlafrance/news/aurevoirtressaintpere
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Écrit par : E Levavasseur / | 12/02/2013

SON DEPART ME FAIT PLEURER

> Comme beaucoup de "cathos de gauche", son élection m'a arraché des cris de déception. Aujourd'hui, son départ me fait pleurer. Il a été un grand pape, un très grand, un de ceux qui ne restent pas longtemps mais dont on se souviendra longtemps. Merci très saint père.
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Écrit par : Mahaut / | 12/02/2013

COMME DES ENFANTS A LEUR PÈRE

> Curieux comme nous avons été nombreux, je crois, à nous attacher à ce pape non seulement pour son intelligence, sa profondeur, son génie, son sens de l'Eglise, sa sainteté en fait, mais encore d'une autre façon qui ne serait pas nécessairement requise de la part de fidèles catholiques si l'on s'en tenait à une lecture froide des textes ecclésiaux : attachés comme des enfants à leur père, ou à leur grand-père, attachés par une affection intense, un amour de fils et de frères sous le regard de Dieu.
"Quand tu t'en iras, je pleurerai", dit le renard. Même si ça paraît niais et enfantin, je me sens comme ce renard que quitte le Petit Prince. Je pleurerai.
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Écrit par : JG / | 12/02/2013

> Étonnante vérité sur France2 : "Le Saint Esprit se fout des pronostics". Le 13h a vu juste !
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Écrit par : Vincent / | 12/02/2013

CA LUI RESSEMBLE BIEN

> Après avoir "digéré" l'évènement : cela lui ressemble bien. Sobre, direct, discret. Face à l'inévitable déclin de la santé du à l'âge, il y a soit le témoignage comme celui de Jean-Paul II montrant sa faiblesse-même, soit son choix de l'effacement. Deux formes d'humilité.
Outre ses facultés intellectuelles unanimement reconnues, Benoît XVI a eu l'efficacité sans détour des humbles, il s'est attelé à des tâches bien tristes et sans gloire, comme faire partir certains évêques ou tenter d'improbables réconciliations.
Maintenant, on s'aperçoit qu'il est inclassable, preuve que c'est un grand pape.
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Écrit par : Pierre Huet / | 12/02/2013

@ Nicolas

> Prions pour notre pape et pour l’Eglise avec confiance.
J’aime Benoît XVI et je pense qu’il agit selon le Cœur de Dieu. Ainsi, je suis convaincu qu’il est guidé par Notre Seigneur, même si nous serions tentés de relire autrement l’événement en nous fondant sur le dialogue du Christ avec le chef des apôtres, après la Résurrection (ce que feront tôt ou tard les ennemis que compte l’Eglise jusqu’en son propre sein, en parlant, j’imagine, de « désertion » du Saint-Père).
En Saint Jean :
« Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? "Il lui répondit : "Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime." Jésus lui dit : "Pais mes agneaux."
-Il lui dit à nouveau, une deuxième fois : "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ?" - "Oui, Seigneur, lui dit-il, tu sais que je t'aime." Jésus lui dit : "Pais mes brebis."
-Il lui dit pour la troisième fois : "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ?" Pierre fut peiné de ce qu'il lui eût dit pour la troisième fois : "M'aimes-tu ?", et il lui dit : "Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime."
Jésus lui dit : "Pais mes brebis".
-En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais jeune, tu mettais toi-même ta ceinture, et tu allais où tu voulais ; quand tu auras vieilli, tu étendras les mains, et un autre te ceindra et te mènera où tu ne voudrais pas. » (Jn 21 :15-18)
De fait, nous serions tentés de lire cet évangile comme un « fatum » pour Pierre et ses successeurs, censés mourir à la tâche pour bien répondre à l'appel du Christ. Benoît XVI nous libère de cette idée d'une mission martyre obligée du chef des apôtres, et nous invite à contempler avec plus d’intensité et de profondeur l’infinie Miséricorde de Dieu pour son peuple et ceux qui sont, à la suite du Christ, chargés de le guider.
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Écrit par : Denis / | 12/02/2013

> Merci de tous ces commentaires profonds et reflétant la diversité des coeurs qu'il a touchés par son humilité, sa droiture, sa liberté, sa fermeté et sa joie ! Comme les lire lui seraient une douceur: peut-être que PP - que je souhaite remercier ici pour les liens forts et les chemins de conversion que son blog nous ouvre - pourrait les lui envoyer plus tard, quand il aura le temps de les lire et de les méditer, pour rendre grâce avec nous au Christ, Seigneur du temps et de l'Histoire, et de chacune de nos histoires !
Sa décision me renvoie à "notre" responsabilité de l'Eglise et dans l'Eglise. Il aime trop l'Eglise pour lui offrir une santé qu'il juge insuffisante pour la conduire selon que la mission reçue l'exige, à ses yeux. Il me semble faire preuve d'un grand sens de sa responsabilité et de sa confiance en l'avenir, car il sait que son successeur bénéficiera comme lui de l'assistance du Saint Esprit, auquel on ne fait sans doute pas assez confiance. Lui si ! Et dans cette lumière, il a posé cet acte de foi...
Cela manifeste la grandeur de la charge de Successeur de Pierre, confiée à un homme fragile depuis Pierre lui-même. Cela renvoie au Mystère de l'Eglise sainte pour toujours de la sainteté du Christ et faite de pécheurs, nous tous, et lui y compris. Elle nous est confiée à nous aussi.
Cela fait prendre conscience de la fraternité entre nous tous, par le baptême si on est baptisé et au-delà. Il a rempli sa mission humblement, et laisse la place à un autre sans aucune amertume, le décidant seul et librement. Quel exemple ! Il se retire dans l'ombre, donnant à son prénom de baptême toute sa portée symbolique.
Et son départ discret et inattendu de tous, me semble dans ce sens aussi prophétique, d'une autre façon, que le témoignage donné par Jean Paul II, qu'il a cotoyé jusqu'à la fin.
Les derniers messages qu'il va donner résonneront profondément comme un testament qui s'inscrit dans la continuité des lettres de Pierre et Paul aux romains et aux premiers chrétiens !
Voir par exemple ce qu'il a dit hier : http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-parle-a-ses-seminaristes-du-latran-i-ii
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Écrit par : Monique / | 12/02/2013

BENOIT XVI APRÈS JEAN XXIII

> Décidément les "papes de transition" auront marqué profondément l'Eglise ! On l'avait dit de Jean XXIII et on l'a vu aussi avec Benoît XVI...
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Écrit par : Michel de Guibert / | 13/02/2013

DOMINE

> Paucitas dierum meorum finitur brevi;
dimitte me, Domine...
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Écrit par : Sigismond / | 13/02/2013

UNE GRÂCE

> Une grâce pour ce temps de Carême, en union de prière avec Benoît XVI : celle du « serviteur inutile ». Le pape, par sa renonciation, la met au centre de cette Année de la foi. Et il rejoint de nombreux chrétiens qui éprouvent, parfois à leur cœur défendant, ce sentiment d’être des serviteurs inutiles.
A l’orée de sa nouvelle vie, Joseph-Benoît me rejoint dans ma foi de serviteur inutile. Il m’invite à me libérer de toute volonté de maîtrise ou de mérite. A regarder en vérité quel pauvre apôtre je suis devant Dieu. Devant le Christ qui m’a racheté par son précieux sang.
« Les apôtres dirent au Seigneur : "Augmente en nous la foi."
Le Seigneur dit : "Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous auriez dit au mûrier que voilà : "Déracine-toi et va te planter dans la mer", et il vous aurait obéi !
"Qui d'entre vous, s'il a un serviteur qui laboure ou garde les bêtes, lui dira à son retour des champs : "Vite, viens te mettre à table" ?
Ne lui dira-t-il pas au contraire : "Prépare-moi de quoi dîner, ceins-toi pour me servir, jusqu'à ce que j'aie mangé et bu ; après quoi, tu mangeras et boiras à ton tour" ?
Sait-il gré à ce serviteur d'avoir fait ce qui lui a été prescrit ?
Ainsi de vous ; lorsque vous aurez fait tout ce qui vous a été prescrit, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles ; nous avons fait ce que nous devions faire." » (Lc 17:5-10)
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Écrit par : Denis / | 13/02/2013

> Serviteurs inutiles... Une autre traduction donne "serviteurs quelconques"...
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Écrit par : Michel de Guibert / | 23/02/2013

Les commentaires sont fermés.