Le pouvoir maintient l'ayraultport et le mariage gay, mais vire de bord sur le gaz de schiste

 

Majorité, ministres et Elysée ne cessent de relancer le sujet :

Bruno Le Roux, chef du groupe PS à l'Assemblée nationale (France Inter, 18/11) : «Nous sommes en opposition avec un mode d'extraction qui pose problème en matière de développement durable. Est-ce que nous sommes opposés au gaz de schiste ? Nous ne sommes pas opposés à une source d'énergie dont on nous dit demain qu'elle pourrait notamment représenter un avantage concurrentiel. Je le dis très clairement: la question des gaz des schistes doit continuer à bénéficier de la recherche et de la science. Si demain il y a une possibilité de traitement de cette source d'énergie qui soit acceptée, après un débat, comme étant écologiquement possible, ne mettant pas les générations futures en danger, moi je souhaite que le débat puisse continuer à être ouvert... »

Ces oxymores sont les « éléments de langage » de tous les extractionnistes : un discours visant à rouvrir la porte que l'on avait fait mine de fermer sous la pression des populations.

Et c'est à peu près ce que François Hollande a dit lors de sa conférence de presse.

Alors que Matignon avait fait mine de rejeter le passage du rapport Gallois qui disait à peu près la même chose que Hollande et le Roux...

Dernier indice du revirement en cours : Le Roux demande que la mission d'orientation soit confiée au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), peuplé d'inconditionnels de l'extraction à outrance.