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03/04/2012

Arrêtez la fanfare, elle joue faux

Les ritournelles au nom du catholicisme font du bruit mais aucun bien :


Tous les "catholiques de sensibilité traditionnelle", comme on dit, ne participent pas à l'ébullition de rigueur dans ce microcosme. Témoin ces réflexions du blog d'Yves Daoudal que je veux citer ici (en précisant que ses positions dans d'autres domaines ne sont pas les miennes) :


<< Il me semblait que l’obsession des « principes non négociables », qui avait enflé au point que certains parlaient des « PNN » comme on parle du PIB ou de la TVA, était quelque peu retombée, puisque les premiers mois de la campagne présidentielle s’étaient déroulés sans que les catho-tradis les mettent au premier plan. Mais voici qu’ils sont revenus en fanfare, avec notamment une tonitruante « lettre ouverte aux candidats aux élections » [...]  Ce texte, révérence gardée pour ses signataires, est irrecevable. Ils affirment qu’ils voteront « en fonction des principes non négociables », qui sont « un minimum au-dessous duquel nous quittons l’Etat de droit pour entrer dans la barbarie ». Certes, « d’autres sujets sont cruciaux pour notre avenir », mais aucun d’eux « ne peut avoir le moindre sens » (sic) si l’Etat « choisit délibérément de rayer la dignité de l’être humain de ses préoccupations ».

Eh bien, s’il en est ainsi, il va de soi qu’on ne peut voter pour aucun candidat, puisqu’aucun candidat ne respecte les principes non négociables. Or l’Eglise nous rappelle notre devoir électoral. L’impasse est cruelle. Et je suppose que c’est la quadrature du cercle qui nous vaut cette lettre ouverte à la fois d’ardente supplication et d’ultimatum dérisoire. On y lit un profond désarroi né de la prise de conscience qu’on s’est enfermé dans une voie sans issue. Un désarroi apparemment non négociable…

Il faudrait raison garder. Si les principes non négociables sont aujourd’hui brandis comme des articles de foi, à l’instar des dogmes de la Sainte Trinité ou de l’Incarnation, on rappellera que, si le pape souligne souvent l’importance d’une politique de respect de la vie, de la famille, et de la liberté d’éducation, il n’en a vraiment parléqu’une seule fois, dans une simple allocution à un groupe de députés européens, en 2006, et encore ce n’était pas comme on nous le répète. Benoît XVI avait dit que l’objet principal de l’intervention de l’Eglise catholique dans le débat public porte sur la dignité de la personne humaine, et qu’elle accorde donc « une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables ». Et il ajoutait que « parmi ceux-ci », il y en a qui « apparaissent de manière claire », et il en citait trois (donc de façon non limitative).

L’autre texte que l’on cite est un paragraphe de l’exhortation apostolique Sacramentum caritatis, de 2007. Il s’agit ici de « valeurs fondamentales, comme le respect et la défense de la vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle, comme la famille fondée sur le mariage entre homme et femme, la liberté d'éducation des enfants et la promotion du bien commun sous toutes ses formes ». Et « ces valeurs ne sont pas négociables ». On remarque qu’il ne s’agit plus de principes mais de valeurs, et que le pape en énumère quatre. La quatrième est la promotion du bien commun sous toutes ses formes. On peut considérer qu’elle englobe toutes les autres, celles qui sont citées et celles qui ne le sont pas. Car toute bonne politique consiste à promouvoir le bien commun, et pour promouvoir le bien commun on doit notamment préserver la vie, la famille, et les libertés éducatives... >>


                                                               [Les passages en gras sont soulignés par moi.]


Commentaires

BIEN VU

> Bien vu. Déformer ce qu'a dit le pape, et faire semblant de ne pas connaître l'enseignement du pape et du reste de l'Eglise sur d'autres sujets sociaux, c'est malhonnête. Or c'est ce que font certains catholiques français.
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Écrit par : louis-marie ramos / | 03/04/2012

ASSEZ D'ACCORD

> Assez d'accord avec ce texte, les PNN sont une bonne base de discussion et d'analyse d'un programme politique. Maintenant ils ne contiennent pas tout et ne remplacent pas les Evangiles.
Par ailleurs, cher Patrice, je trouverais utile que vous fassiez justice de l'émission pseudo historique sur le concile qui est passé sur France 3 hier. Il y aurait beaucoup de choses à dire, notamment pour rassurer le catholique peu au courant de la vraie histoire du concile.

L.


[ De PP à L. :
- Il faudrait cesser d'employer l'acronyme "PNN", né de l'ossification de ce sujet par les groupuscules surenchérisseurs. (alors que l'Eglise l'aborde d'une façon non exclusive et beaucoup moins réductrice).
- Je n'ai pas pu voir l'émission de FR3. Mais le résumé que j'en ai lu est consternant : ce sont les sempiternels slogans nés en 1962, archi-réfutés dans l'Eglise parce qu'ils ne veulent rien dire, mais répétés mécaniquement par les journalistes depuis cinquante ans. Dites-moi si je me trompe : j'ai cru comprendre que l'émission confondait l'époque du christo-marxisme (années 1980) avec celle du concile (années 1960) ?

réponse au commentaire

Écrit par : ludovic / | 03/04/2012

AFFLIGEANT

> On peut écouter l'émission sur le site de France 3. Effectivement, le résumé est assez affligeant. http://programmes.france3.fr/documentaires/index.php?page=doc&programme=docs-interdits&id_article=2623
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Écrit par : François S. / | 04/04/2012

ILS NE SAVENT PAS DE QUOI ILS PARLENT

> Oui, c'est une bonne synthèse, le concile est identifié à "l'esprit du concile": christo-marxisme, omission du mystère du salut par le Christ. La question de la nouvelle Evangélisation ou les communautés nouvelles ne sont même pas évoquées. C'est une dialectique usée tradi contre progressiste, avec tir à boulet rouge sur l'Opus Dei et les Légionnaires du Christ, et éloge de la théologie de la libération qui est identifiée à la défense des plus pauvres.

L.

[ De PP à L. - Ajoutons que ces gens ne savent pas de quoi ils parlent lorsqu'ils répètent les mots "théologie de la libération". Ignorant ce qu'est une théologie, ils auraient du mal à en dire plus... Bien entendu, ils ne savent pas qu'il existe une conception catholique valide de "théologie de la libération" (cf. Ratzinger 1986). Dans leur esprit, l'Eglise ne peut qu'être hostile à l'idée même de "libération" ! ]

réponse au commentaire

Écrit par : ludovic / | 04/04/2012

@ PP

> Une petite précision: le vent de folie "christo-marxiste" sévissait bien avant les années 80. Nous étions, tout jeunes mariés, dans une paroisse de Seine-Saint-Denis en mai 68: certains esprits déliraient déja lourdement. Et pour ceux-ci, dans ce milieu, mai 68, ce n'était pas l'idéologie pré-bobo mais le Grand Soir.

PH

[ De PP à PH - Bien sûr : ainsi l'avait voulu l'époque des années 1950, quand une partie des catholiques français croyait, en toute bonne foi, que l'URSS était l'avenir ! On a du mal à imaginer aujourd'hui que cette croyance ait été répandue. Pourtant elle l'était, il suffit de relire le curieux "Marx pour un chrétien" (Fayard Mame 1977), de Philippe Warnier, personnage oublié qui eut son heure aux temps du mouvement La Vie Nouvelle...
Mais ces temps ont totalement disparu. En 2012, les journaux parisiens qui furent (quarante ans plus tôt) les principaux soutiens au marxisme version castro-guévariste, reprochent gravement au pape de n'avoir pas discouru plus nettement contre le communisme lors de son voyage à Cuba !
Ce qui ne les empêche pas, en toute incohérence, de reprocher au même pape d'avoir "condamné les théologies de la libération", ou plus exactement (et uniquement) le christo-marxisme, qui était un pseudopode du guévarisme en milieu catholique. ]
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Écrit par : Pierre Huet / | 04/04/2012

LE TEXTE DECISIF EST LA NOTE DOCTRINALE DU 24/11/02

> Tout à fait d'accord ! Il faut rappeler aussi qu'un texte très fort, long et ayant autorité en la matière est la note doctrinale du 24 novembre 2002 du cardinal Ratzinger et signée par Jean-Paul II.
Ce texte énumère une liste non-exhaustive de "PNN"...et là il n'y en a ni 3, ni 4 mais beaucoup plus ! J'en ai parlé sur mon blog avec trois articles.
Ni le discours de 2006 (qui n'est qu'un discours...) ni même 'Sacramentum caritatis' n'ont la portée de la note de 2002...car celle-ci a pour objet l'action politique des chrétiens.
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Écrit par : Charles Vaugirard / | 04/04/2012

YES SAHIB

> Comiques, les contorsions des groupes ultras autour de la présidentielle. Enfermés dans leurs PNN ils ne savent plus quoi faire. Alors ils font comme d'habitude : ils tombent à bras raccourcis sur les évêques de la CEF, accusés de "ne rien dire". Ah bon, rien ? et 'Grandir dans la crise' ?
Et 'Quelle société voulons-nous' ? et le document sur l'écologie et la croissance qui va sortir ?
Ah ça non mon bon monsieur on ne va pas parler de ces textes-là car ils ne sont pas libéraux donc c'est contre nozidées !
Donc en fait ce sont eux, les ultras, qui ne disent rien, ne voulant pas admettre ce que l'Esprit dit aux Eglises. C'est vrai qu'ils n'ont pas besoin de l'Esprit, ils ont leurs gourous texans qui leur dictent tout bien ce qu'il faut répéter. Yes sahib, me coming !
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Écrit par : churubusco / | 04/04/2012

UN MONTAGE ARBITRAIRE

> Au-delà de la théologie de la libération, le film nous ''explique'' que les papes Paul VI, Jean-Paul II et Benoit XVI ont passé leur temps à céder du terrain à ceux qui veulent combattre Vatican II. D'abord l'encyclique Humanae vitae, l'Opus Dei puis les Légionnaires du Christ et finalement la Fraternité Saint-Pie X. Il y a d'un côté ceux qui se soucient des pauvres, des injustices économiques, sociales et politiques et qui veulent appliquer le Concile et de l'autre, les traditionalistes qui le combattent. Entre les deux, les pauvres papes qui passent leur temps à faire des concessions aux ''tradis'' (représentés par les communautés plus haut mentionnées). Quant à Vatican II, on nous explique que le Concile voulait en réalité permettre la contraception, l'ordination des femmes, la fin du célibat des prêtres, mais en aurait été empêché par le pape, lui-même manœuvré par la Curie. De là, on joue sur l'idée que le refus de ces évolutions va contre Vatican II alors que le Concile n’en a rien dit. De même, on opère une association entre mai 1968 et le Concile. Comme l'Église est pour le moins, disons, critique de mai 1968, cela est présenté comme une preuve de sa ''trahison'' du Concile. Toute l’émission mélange le vrai et le faux, assène des fausses évidences (l’Église était contre la science, avec Vatican II, l’Église faisait pour la première fois son ‘’autocritique’’. etc.). Le comble est sans doute lorsque l’on jette aux auditeurs une citation ambiguë de Joseph Ratzinger sur le Concile datant de 1966, de toute évidence sortie de son contexte et qui laisse manifestement entendre qu'il n'a jamais cru en celui-ci.
Bien sûr, il n'y a presque rien sur tout le reste que fait l'Église depuis 1965 et qui va tout à fait dans le sens du Concile. Défense de la liberté de religion (et de la liberté tout court), dialogue avec les juifs, dialogue œcuménique, dialogue avec les autres religions. Les visites en Israël, les excuses de Jean-Paul II en l'an 2000 pour les fautes des catholiques à travers l'histoire, les deux dernières réunions d'Assise dont la dernière a eu lieu... il y a moins de six mois (on montre des images de la première rencontre en 1986, mais l'auditeur peu au fait de la vie de l'Église aura sans doute l'impression que tout cela appartient à un passé révolu). Pas un mot non plus sur tout ce que dit l'Église dans le domaine socio-économique (Encycliques et nombreux autres documents) et qui n'est pas du tout de tendance ''conservatrice'' ou ''de droite''. On oppose Vatican II à la ''Nouvelle Évangélisation'' comme s'il devait y avoir une contradiction entre les deux, etc.
Cela dit, l'émission débute comme un coup de poing avec des images de l'abbé Philippe Laguérie de l'Institut du Bon Pasteur. On le voit faire une homélie devant un groupe de fidèles qui ressemblent à deux gouttes d'eau à ceux que l'on voit dans les activités de 'Institut Civitas. Il semble attaquer l'idée de... libre arbitre, qui est associé aux ''déviances'', à la ''licence'', au ''libertinage'' et à l'''esclavage''. Par la suite, nous sont assénés trois courts extraits d'une entrevue ou il dit dans le dernier extrait que ''C'est fini mai 1968! C'est fini Vatican II! C'est du passé, un passé mauvais!''. Puis on enchaine avec des images de l'ouverture de Vatican II. Je sais qu'avec un bon montage on peut mettre les gens en boîte, mais là il est difficile de croire à une explication innocente de ces propos. Dire que ''C'est fini Vatican II. C'est du passé, un passé mauvais'' n'est pas une ''critique constructive'' du Concile ou de sa mauvaise application ou je ne sais quoi. À ce que je sache, il n'a jamais été question que l'autonomie du Bon Pasteur soit illimitée. Tout cela mérite un éclaircissement, c'est le moins qu'on puisse dire.
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Écrit par : François S. / | 04/04/2012

Mgr SIMON, PERCUTANT

> Mgr Hippolyte Simon vient de publier une lettre percutante au sujet de l'émission de France 3:
http://clermont.catholique.fr/decouvrir-le-diocese/notre-archeveque/editos-homelies-et-interviews-de-mgr-simon-2012/une-parfaite-lecon-de-desinformation-selon-france-3.html
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Écrit par : François S. / | 04/04/2012

DECOR

> J’ai visionné le documentaire intégralement ici :
http://www.pluzz.fr/la-guerre-perdue-du-vatican-2012-04-02-23h05.html
Pour planter le décor, un extrait du préambule :
« Depuis le début du 20ème siècle, la société a profondément changé, la science a fait des progrès fantastiques, la morale traditionnelle est remise en cause. Face à ces bouleversements, l’Eglise refuse d’évoluer. De plus en plus de chrétiens la rejettent et désertent en masse. L’Eglise catholique est en train de mourir. Mais Jean XXIII ne se doute pas qu’en voulant ouvrir les fenêtres de l’Eglise sur le monde, il prend le risque de l’achever car, au lendemain du concile, une guerre fratricide va diviser l’Eglise en deux camps irréductibles. Dans un camp, les réformateurs, convaincus que le concile est une révolution dont il faut appliquer les décisions pour sauver l’Eglise. Dans l’autre, les traditionalistes, persuadés au contraire que ce concile maudit conduit l’Eglise à sa perte. Au centre, les papes, d’abord Paul VI, qui succédera à Jean XXIII, mais surtout Jean-Paul II, l’homme le plus influent, dit-on, du XXème siècle. Il régna pendant 26 ans avec le soutien total du cardinal Ratzinger, qui lui succédera sous le nom de Benoît XVI. Officiellement, ils soutiennent Vatican II. Mais pour défendre une Eglise catholique de plus en plus contestée, ils font le choix de s’appuyer sur des forces obscurantistes bien éloignées des ambitions du concile. »
La thèse centrale du film est une lecture historique : l’Eglise était en train de mourir, le concile a voulu la sauver, ça a failli marcher mais il y a eu le tournant d’Humanae Vitae et l’Eglise, qui s’était ouverte, s’est à nouveau fermée et se trouve aujourd’hui dominée par des forces hostiles au concile, et donc elle va mourir si elle refuse de reprendre sa marche d’ouverture.
Je pense que le téléspectateur qui connaît mal l’histoire de ces 50 années termine le documentaire avec une vision faussée de cette histoire. Mais nous ne pouvons non plus présenter une contre-thèse qui fasse un merveilleux conte pour enfants de ces 50 années. Car les crises, les divisions passées et celles encore présentes, les scandales, les terribles convulsions, puis le recadrage depuis le pontificat de Jean-Paul II, n’ont pas été inventés par l’auteur du documentaire. Il a bricolé cette matière au service de sa thèse. Mais cette matière, c’est notre histoire.
Ensuite, il y a quelques extraits intéressants, notamment des images émouvantes de Dom Helder Camara qui dit : « Il me semble évident que mon premier devoir d’homme, de chrétien, de prêtre et d’évêque, c’est d’aider mon peuple à arriver à un niveau humain. Mais pour bien des gens, ça c’est quelque chose de subversif. » Et aussi une image du cardinal Ratzinger qui explique la condamnation de la théologie de la libération : « Il ne s’agit par pour nous de freiner l’intervention de l’Eglise en faveur des pauvres. Au contraire, nous l’encourageons. Nous voulons seulement alerter sur ceux qui non seulement n’aident pas, mais qui veulent nous mener vers un nouveau totalitarisme. Nous voulons montrer que ces options où se mêlent la foi et une politique de régime marxiste engendrent au final des privations de liberté. »

GP


[ De PP à GP - Soyons précis : ce qui fut condamné fut le christo-marxisme, forme 1980 de la vieille erreur consistant à réduire le christianisme à une posture politique. Mais ce faisant, le cardinal Ratzinger a pris soin de souligner qu'une théologie évangélique de la libération était possible et dans certains cas souhaitable ; il a expliqué comment et pourquoi dans son document de 1986 "Instruction sur la liberté chrétienne et la libération". Ne nous lassons pas de repréciser cela, pour ne pas laisser les libéraux (erreur symétrique inverse du christo-marxisme) faire croire que le pape soutient l'oppression - qu'ils appellent "lois de l'économie" ! ]

réponse au commentaire

Écrit par : Guillaume de Prémare / | 05/04/2012

LA REPONSE DE SOLARI

> Mgr Simon suggère de débattre du contenu de l'émission avec son auteur (Patrick Benquet), mais un débat a déjà eu lieu entre ce dernier et Gregory Solari vendredi dernier:
http://radionotredame.net/player/http://radionotredame.net/wp-content/uploads/podcasts/la-voix-est-libre/la-voix-est-libre-30-03-2012.mp3
Solari n'est pas aussi incisif dans son ton que Mgr Simon. Il considère d'ailleurs que les autorités de l'Église ne sont pas assez fermes envers l'abbé Laguérie. Il fait surtout remarquer à la fin que bien des conciles ont pris beaucoup de temps avant d'apporter des fruits. Celui de Nicée qui devait régler l'hérésie arienne a vu celle-ci prendre de l'ampleur pendant 80 ans avant de retomber. Les premiers séminaires demandés par le Concile de Trente ont ouvert leur porte une cinquantaine d'années après la fin de celui-ci.
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Écrit par : François S. / | 05/04/2012

à tous

> Pour discuter de l'émission de FR3, il y a un fil ouvert sous la note "Mgr Simon". Merci de l'utiliser plutôt que celle-ci, qui parle d'un autre problème.
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Écrit par : PP / | 05/04/2012

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