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14/02/2012

"On ne naît pas chrétien : on le devient..."

 ...dit le président des évêques italiens à un congrès international :


 

christizanisme,catholiques,évangélisation,europe<<  « On ne naît pas chrétien, on le devient », a fait observer le président de la conférence épiscopale italienne (CEI) lors du congrès international Jésus notre contemporain, organisé à Rome du 9 au 11 février […]. Rappelant que la foi n’est pas un « acquis »,  mais une « rencontre » – avec le Christ – qui doit être « suscitée » et « soutenue », le cardinal Angelo Bagnasco a réaffirmé l’urgence d’une nouvelle vague d’évangélisation pour redonner de la « fluidité » à sa transmission.

Contrairement à l’Afrique, à l’Asie et à l’Amérique, où l’on peut toucher du doigt « la fraîcheur du christianisme » et où les jeunes Eglises se multiplient à « un rythme vertigineux »,  a relevé l’archevêque de Gênes, l’Europe connaît une baisse d’ardeur, faisant du christianisme quelque chose « d’acquis et d’insipide » dont « nous sommes les répétiteurs fatigués ». Il a fait remarquer qu' « en Europe, quand on parle de Jésus, on perçoit comme une étrange réticence : une sorte de lassitude, de scepticisme contagieux ».

Or « on ne naît pas chrétien, on le devient », a-t-il fait observer, et pour que les hommes d’aujourd’hui deviennent « d’authentiques chrétiens », il faut leur faire rencontrer à nouveau le Christ, par l’annonce de l’Evangile. Car l’Evangile n’est pas « un système d’articles de foi et de percepts moraux, encore moins  un programme politique, mais bien une personne : Jésus-Christ, parole définitive de Dieu fait homme », a-t-il ajouté.

[…] Le cardinal Bagnasco a cité l’Exercice du christianisme de Kierkegaard, insistant sur la « contemporanéité » de Jésus comme « condition de la foi ou plus exactement comme définition de la foi ».

« Jésus est le Sauveur et il l’est tout au long de l’histoire », a continué le président de la CEI : face à un certain « ternissement » de l’image du Christ, imputable  à certains courants spirituels à fond agnostique qui l’ont réduit à un rôle de « maître intérieur », de « mythe », de « source de réconfort pour calmer les crises existentielles », il est impératif de le rappeler.  

« Séparer le Christ de son Eglise conduit à une falsification tant de l’un que de l’autre. Le Christ sans l’Eglise est une réalité facile à manipuler et vite déformée selon les goûts de chacun. Et vice-versa une Eglise sans le Christ se réduit à une structure purement humaine et en tant que telle en une structure de pouvoir », a-t-il averti.  >>


Source : Zenit

 

Commentaires

CONTRE LE PASSEISME

> '' la « contemporanéité » de Jésus comme « condition de la foi ou plus exactement comme définition de la foi » '' !
Oh que c'est fort !
et sévère pour nous catholiques français, enfermés dans le passé pour le détester ou l'idolâtrer !
Quand les cathos français voudront bien arrêter de parler du XVe siècle, ils auront peut-être une chance d'intéresser leur prochain "normal" de 2012 ?
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Écrit par : hic et nunc / | 14/02/2012

TERTULLIEN

> «Cristiani non si nasce ma si diventa»: le parole di Tertulliano (Apologetico XVIII,5). L'Osservatore Romano, 3 ottobre 2008
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Écrit par : oriongps / | 15/02/2012

> à méditer tous.

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Écrit par : jeanjérôme / | 15/02/2012

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