10/02/2012
"Europe Ecologie / Les Verts" a mis la chaloupe à la mer
Sauvetage assuré, après le (plus que probable) naufrage électoral :
En lisant 20 minutes ce matin, on apprend que le parti bobo qui fait route vers une catastrophe à la présidentielle (cf. ce blog, 30/01) a mis sa chaloupe à la mer : même si Mme Joly ne fait que 2 %, « les finances du parti devraient aller mieux dès l'an prochain. En vertu de l'accord électoral avec le PS, la dotation publique du mouvement devrait augmenter. ''Même dans les pires scénarios électoraux, on gagne quasiment 600 000 € par an '', calcule-t-on. Annuellement, et pour toute la prochaine législature, EELV passerait d'une dot de 1,8 million à 2,4 millions. »
Survivre financièrement à une débâcle dans l'opinion ! Ce parti n'a rien à voir avec l'écologie, mais tout à voir avec la politique politicienne.
16:15 Publié dans En 2012, Société | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : europe écologie les verts
Commentaires
LEGAL ?
> Il y a des accords électoraux permettant de se partager les financements de l'Etat pour les partis politiques? C'est légal??
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Écrit par : Clément Cassiens / | 10/02/2012
ELECTIONS POUR RIEN
> Une élection présidentielle, et d’autres sans doute, pour rien ?
C’est certainement la question que l’on doit légitiment se poser, elle est dramatique.
Quel candidat, déclaré ou non, quel parti, grand ou petit, propose autre chose que de misérables arrangements politiciens, ou de toutes petites retouches à ce qui se fait déjà. Quel candidat, quel parti, dénonce le système financier destructeur, d’emplois, de liens sociaux, d’Hommes enfin, donc de vie ?
Qui affiche une volonté de sortir de la toute-puissance financière à l’origine de l’accumulation d’immenses richesses concentrées dans les mains d’un groupe de plus en plus réduit de personnes, donc de la paupérisation accélérée de la plus grande masse, dont nous faisons, quasiment , tous partie ?
Qui dénonce et veut s’opposer à cette marche infernale de l’austérité des peuples contre l’opulence d’un tout petit noyau d’individus ?
Lorsque la spéculation a cessé d’être interdite, dernier quart du XIXème siècle, et surtout lorsque le capitalisme, au sens de ce qui détient le capital, donc l’argent capable d’être prêté, s’est allié aux entrepreneurs par l’intermédiaire de stock-options, milieu des années 1970, la masse des salariés est devenue le vrai prolétariat, dont nous faisons tous partie, par, et dans le même temps, la stagnation des salaires (en monnaie constante). L’illusion d’une certaine euphorie fut entretenue grâce au crédit qui devient de plus en plus cher en raison de l’augmentation du coût de la vie, même si les taux affichés donnent l’impression d’un argent encore à bas prix. Pour mémoire une maison achetée à crédit au taux de 5,5% sur environ trente ans revient au double de son prix d’achat initial !
Et pendant ce temps les délocalisations entrainent une perte d’emplois dans les pays dits riches et entretiennent une stagnation sociale dans les pays dits émergents.
Le problème est bien celui de la valeur de chaque homme. Quel vie projette-t-on lorsque l’inquiétude monte que, par le froid hivernal, beaucoup sont à la rue et plus encore limitent leur chauffage à l’extrême du supportable, voire en dessous, de crainte de ne pouvoir payer leur facture d’énergie ? Quel horizon fait-on voir quand demain est incertain et que guette le chômage ? Alors que des candidats à l’élection s’offrent des restaurants où le menu de base frise, ou dépasse, les 190€, tout en fustigeant les riches !
Quel monde veut-on quand on monte les communautés les unes contre les autres et que le tout juridisme devient la norme du règlement des différends ?
Quel est donc le parti, ou le candidat, qui osera, ne serait-ce que tenter, de s’opposer à cette domination de la folle machine financière, et l’annoncera comme base de son programme ? Car l’accord conclu en Grèce, ou sur le point de l’être, n’est qu’un aménagement pour le maintien de ce système broyeur d’hommes et d’espérance.
Il devient urgent d’annoncer et expliquer la Doctrine sociale de l’Eglise tout en demandant aux chrétiens de s’engager en politique, en sachant combien est dur ce chemin.
Mais, en attendant, entre les bas compromis et l’absence d’une autre politique à valeur humaine, ne se trouve-t-on pas devant des élections pour rien ?
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Écrit par : Albert E. / | 10/02/2012
POURQUOI
> Ce naufrage électoral d'EELV ne sera pas un désaveu populaire contre l'écologie en dépit de ce que commencent à faire dire les Verts (éco-tartuffes). L'échec d'EELV vient de la médiocrité affichée de leurs ambitions politiciennes.
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Écrit par : philippe lancien / | 10/02/2012
L'ACCORD PS-EELV
> Non Clément, je pense que le PS ne versera pas un sou à EELV, mais l'accord électoral signé permettra au parti bobocologique d'avoir assez de voix (pas de candidats PS en face dans un certain nombre de circonscriptions) et d'élus pour assurer une dotation correcte de l'Etat, laquelle dotation est assise sur les résultats électoraux.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 11/02/2012
> en réponse à Albert: peut-être le candidat du font de gauche?
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Écrit par : iseult / | 12/02/2012
à Albert :
> Depuis maintenant plusieurs années, je vote quasi-systématiquement blanc aux élections nationales. Pourquoi le vote blanc, plutôt que l'abstention ? Parce que je n'ai pas encore osé faire mon "coming out" dans mon entourage car, comme chacun sait, "c'est un péché que de ne pas voter" (lol).
F.
[ De PP à F. - A qui vous dirait encore (comme ma défunte grand'mère) que "c'est un péché que de ne pas voter", vous pouvez rappeler les documents d'Eglise qui placent avant tout la liberté de conscience. (Si aucun candidat ne convient à ma conscience, on ne peut pas me forcer à voter pour l'un d'eux). Ainsi que le document romain sur le chrétien en politique, qui souligne qu'aujourd'hui la participation du chrétien à la vie de la cité peut passer par d'autres formes que le rite électoral. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Feld / | 12/02/2012
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