24/12/2011
La fête de Noël : c'est la splendeur divine de l'infiniment petit
'' Toute-puissance et extrême faiblesse - divinité et première enfance -
ont fini par former une sorte de cliché
dont un million de répétitions ne feront jamais une platitude :
Bethléem est certainement le lieu où les extrêmes se touchent…
On pourrait suggérer par une image assez brutale
que rien ne s’était passé dans ce repli ou cette crevasse
des grandes collines grises de Bethléem,
sauf que l’univers entier s’était retourné comme un gant.
Je veux dire par là que tous les yeux anxieux ou adorateurs,
qui jusqu’alors regardaient au dehors vers l’infiniment grand,
s’étaient retournés à l’intérieur sur l’infiniment petit…
Dieu, qui n’avait encore été qu’une circonférence,
apparut comme un centre : et un centre est infiniment petit. ''
G.K. Chesterton, L’homme qu’on appelle le Christ
00:00 Publié dans Cathophilie, Chrétiens indignés, Ecologie, Eglises, Idées, Oecuménisme, Planète chrétienne, Religions, Témoignage évangélique, Terre Sainte | Lien permanent | Tags : noël, jésus-christ, christianisme, catholiques