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01/11/2011

2 novembre : le jour de tous les fidèles défunts

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"Tout ce qui est de l'homme, sa naissance, sa vie et sa mort, se trouve désormais enveloppé, abrité, dans une vie qui ne connaît plus aucune limite" :


 

<<  Le troisième jour [Jésus Christ] est ressuscité des morts... "Des morts" ne veut pas dire : "en quittant les morts", mais : en allant les chercher, en les prenant avec lui, comme cela est merveilleusement décrit dans les prédications des Pères. Mais si Paul s'exclame ensuite victorieusement : "Où est-il, ô mort, ton aiguillon ? La mort a été engloutie dans la victoire" (1 Corinthiens 15, 54), cela veut dire encore quelque chose de plus : la réalité du mourir comme abandon de soi de l'homme a perdu son aiguillon (à savoir : qu'au bout du compte '"tout était vain"), et se trouve incluse à l'intérieur du déploiement de la vie éternelle.

Si le Père se donne sans réserve au Fils, et si, à leur tour, Père et Fils se donnent à l'Esprit Saint, n'y a-t-il pas là, au coeur de la vie éternelle, l'image originaire du plus beau mourir ? Ce définitif ne-pas-vouloir-être-pour-soi n'est-il pas précisément le présupposé de la vie la plus heureuse ?

 Notre misérable mourir est assumé dans ce « mourir vers » le plus vivant qui soit, de sorte que tout ce qui est de l'homme, sa naissance, sa vie et sa mort, se trouve désormais enveloppé, abrité, dans une vie qui ne connaît plus aucune limite. >>

Hans Urs von Balthasar, Credo.