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03/10/2011

Un catholique ne peut avoir l'esprit de clan

...sinon il ne marche pas avec le Christ :


 

Réflexion sur l'évangile d'aujourd'hui (Luc 10, 25-37), par un directeur de séminaire français :

<< Et qui est mon prochain ? La charité dans le christianisme n'est pas un leurre mais une nécessité. Elle n'est pas une décoration florale dans la vie humaine, elle en est la sève, répétait à longueur de retraites le P. Mounier. Elle est le spécifique chrétien.

Car Dieu est amour et l'amour a pris chair. Car Dieu est Père et tous les hommes, de par cette paternité, sont frères dans le Fils unique. On choisit un ami, on ne choisit pas un frère. Il nous est donné par un même père. L'amour du prochain n'est pas une réalité facultative. Le double commandement de l'amour de Dieu et de l'amour du prochain n'en fait qu'un seul : Celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, ne peut aimer Dieu qu'il ne voit pas. Car les deux réalités se rejoignent. Les deux commandements n'en font qu'un, car, dans le prochain, chacun est invité à voir l'image de Dieu et le frère de Jésus Christ. Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites. Jésus s'est identifié à tout homme.

L'homme rencontré dans la rue, comme l'homme qui ne partage pas mes idées, sont mon prochain. Il est aimé de Dieu au même titre que je le suis. Il est frère du Fils unique et donc mon frère, car je suis, comme lui et au même titre de la paternité divine, frère de Jésus Christ. C'est pourquoi « l'amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs » afin que nous puissions aimer, non d'un amour qui aurait sa source en nous, mais d'un amour dont la source est Dieu Lui-même en nous. Aimer, c'est laisser notre coeur être traversé par l'amour de Dieu afin qu'il atteigne l'homme laissé pour mort au bord du chemin. >>