26/08/2011
Les émirs de la "nouvelle Libye" viennent d'Al-Qaeda
Abdelhakim Belhaj (Tripoli),
Ismaël as-Salabi (Benghazi),
Abdelhakim al-Assadi (Derna),
Ali Salabi (CNT) :
Cette fois, c'est allé encore plus vite qu'en Afghanistan après le départ des méchants Soviétiques ennemis du free trade : tous les postes de commandement militaire de "l'insurrection victorieuse" en Libye sont aux mains d'islamistes, plus exactement d'anciens du GIC (Groupe islamique combattant), dont – à Tripoli même – son propre émir, Abdelhakim Belhaj : 45 ans, probable commanditaire de l'assassinat du "ministre" rebelle Abdel Fattah Younès à Benghazi en juillet. Feu Younès, quand il était encore chef des forces spéciales de Kadhafi, avait en effet réprimé les islamistes de Cyrénaïque...
Le GIC, rappellent les experts (cf. Jean-Pierre Perrin dans Libération du 26 août), avait deux bases en Afghanistan au temps du premier gouvernement taleb. Belhaj était lié au chef d'Al-Qaeda en Irak, Abou Moussab al-Zarqaoui.
Belhaj et ses hommes sont particulièrement doués pour l'entrisme : en 2009, ils ont circonvenu Saïf al-Islam, le fils de Kadhafi, et réussi une apparente réconciliation avec le régime, ce qui leur a donné des moyens supplémentaires... avant de passer à l'insurrection en 2011, Belhaj prenant la tête du maquis de l'ouest (la "montagne berbère") : ce maquis sur lequel les journaux français ont publié des reportages émus.
Critiquer les rebelles libyens est déconseillé à Paris, puisqu'ils ont tous les parrainages : celui de BHL (qui parraina déjà les futurs taliban afghans), celui de l'UMP, celui du PS et celui des rédactions.
Pour parader avant une campagne électorale, ou par simple aveuglement, les Européens et les Américains – ce qu'on appelle de manière aberrante la "communauté atlantique" – ont une fois de plus servi les islamistes, qui n'auraient rien pu faire en Libye sans l'OTAN... mais qui sont par ailleurs l'épouvantail de nos postdémocraties. Voilà le résultat de la "diplomatie de l'urgence", comme dirait Juppé.
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09:49 Publié dans Libye | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : libye, al-qaeda, islamistes, bhl, afghanistan, taliban
Commentaires
LE TOUT EST DE COMPRENDRE
Dans le blog de Libération, 31 mars :
" Coïncidence ? Au moment même où l’on commençait à s'inquiéter aux Etats-Unis de la présence d’Al-Qaïda parmi les rebelles libyens, l’administration Obama a fait savoir qu’elle a, depuis des semaines déjà, dépêché plusieurs groupes d’agents de la CIA aux côtés de ces mêmes rebelles. Comme le rapporte le New York Times, citant des officiels américains, ces agents sont chargés d’aider à localiser les dépôts d’armes ou les repaires des troupes de Kadhafi. Mais ils ont aussi pour mission d’aider à « COMPRENDRE (sic) qui sont les leaders et les allégeances des groupes opposés au colonel Kadhafi ». Barack Obama a également signé il y a déjà plusieurs semaines un décret secret permettant à la CIA de fournir des armes ou de l’argent aux rebelles, mais aucune livraison d'armes n’a encore été effectuée, a-t-on appris ce mercredi. "
Maintenant, ils vont "comprendre", inch'Allah.
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Écrit par : luça / | 26/08/2011
LE PRODUCTEUR DE CONTRE-SENS
> Patrice, voilà des informations aussi intéressantes qu'inquiétantes concernant les rebelles libyens. Il est vrai que l'engagement archi-médiatique du super-héros BHL est en soit un élément susceptible d'éveiller le doute quant à la nature de leur projet, tant BHL est comme programmé intellectuellement, presque malgré lui, pour produire du contre-sens. Il est une boussole inversée.
Avez-vous éventuellement des liens à nous proposer corroborant ces informations médiatiquement incorrectes ?
Merci à vous.
SL
[ De PP à SL - Voyez la question sur Google : les experts avaient commencé à sonner l'alarme il y a six mois. Sans résultat. Les pantins occidentaux marchent au pétrole et à l'émotion.]
réponse au commentaire
Écrit par : serge lellouche / | 26/08/2011
"JE CONNAIS BIEN LA LIBYE..."
> Je connais bien la Libye pour y avoir longtemps travaillé il y a quelques années. Je n'ai aucune idée de la présence politique et structurée de groupes "islamistes", mais ce qui est certain en revanche c'est que le terreau comment dire, musulman, dans la population de base y compris à Tripoli, est largement plus riche qu'en Tunisie par exemple. J'y ai entendu trop de fois des discours, chez des employés et gens éduqués, d'une radicalité inouïe et qui serait beaucoup moins concevable chez le voisin de l'ouest; j'y ai constamment ressenti l'omniprésence sociale et juridique, dans les têtes et les faits, de la religion islamique. A bien des égards, le degré d'islamisation de la Libye est bien plus proche de la partie ouest de l'Egypte que du Maghreb francophone, et tout particulièrement tunisien.
Je ne me fais aucune illusion quant à l'émergence d'une société démocratique et libre d'un point de vue de la conscience voire de la religion, ni en Libye, ni en Egypte - ça n'arrivera pas, les gens ne le veulent pas, ce qu'ils veulent c'est vivre dans une société très profondément musulmane, mais donnant aux "bons musulmans" (et à eux seulement) plus de droits civiques et de libertés économiques, avec moins de corruption.
En Tunisie on peut être je crois plus optimiste, quoique prudent.
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Écrit par : Aquinus / | 26/08/2011
COPTES
> Sur l'évolution des pays arabes en général (cf votre note sur les chrétiens de Terre Sainte): des amis coptes vivant en France et dont la position ne necessite pas de langage diplomatique, se montraient inquiets dès le début du "printemps arabe".
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Écrit par : Pierre Huet / | 26/08/2011
PEUPLES IMPREVISIBLES
> Tout se passe comme si les puissants de ce monde,tous bords confondus, n'avaient au fond qu'une crainte, que les peuples décident par eux-mêmes de leurs propre destinées: alors oui il vaut mieux de bonnes dictatures, islamistes, communistes, ou autre, pourvu qu'on sache avec qui négocier les contrats économiques, entre gens au fond du même monde. Mais le peuple imprévisible, comme la vie!, capable de tirer de sa faiblesse même, de ses petits et ratés, une force que rien alors ne peut arrêter, comme la vie!, il faut à tous prix , par tous les moyens, le détourner du pouvoir.
Ayant visité cet été le Vercors et un peu découvert, en néophyte, sa noble et héroïque résistance, son abandon final (mais peut-être les historiens de ce blog pourraient m'éclairer?)reste il me semble une douloureuse question... pouvait-on laisser une part de la victoire de la Résistance à quelques villages capables d'autogestion, sans fragiliser la construction des super-puissances sur les ruines de l'empire nazi? Tous ces Hérodes au pied d'argile, que troublent le cri innocent d'un nouveau-né du petit peuple, et qui déploient alors toutes leurs armes lourdes...
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Écrit par : Anne Josnin / | 26/08/2011
ENIGME
> BHL est pour moi une énigme : normalien et agrégé de philo, ce qui n'est quand même pas rien...et pourtant tellement aveugle.
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Écrit par : Feld / | 26/08/2011
Cher Feld,
> je ne connais pas BHL, mais je ne suis pas sûre qu'il soit un cas isolé.( il a un avantage indéniable: le look!).
Tout d'abord il y en a un certain nombre parmi notre élite intellectuelle qui sont pathologiquement déconnectés du réel, tant ils vivent dans des livres et théories, entourés de gens uniquement comme eux, et dont les sorties dans le monde réel sont souvent catastrophiques( Platon déjà nous mettait en garde: toute littérature est trompeuse si l'on n'y prend garde, idem des médias et de tout écran!), ensuite le risque est grand que la page comme l'écran justement nous plaise dans la mesure où....l'on y retrouve notre propre reflet: l'orgueil quasi co-naturel ne trouve alors plus d'obstacle et enfle au point de nous aveugler complètement, et ce que l'on prend pour le monde extérieur n'est plus qu'une extension de ses fantasmes intérieurs, et comme aujourd'hui reste la croyance en la valeur des titres et diplômes universitaires, les gens crient au génie, quand il faudrait juste les débrancher de leur monde virtuel et, par des méthodes Vittoz et autres moyens kinesthésiques de reconnection au réel hic et nunc, leur enfoncer les pieds dans l'humus du quotidien humain!!
Il faut donc s'attaquer à cette croyance qui se cache derrière la prétendue supériorité scientifico-intello: les diplômes, les concours les plus brillants, les ouvrages aux titres et prix les plus ronflants, sont aujourd'hui trop déconnectés du monde réel pour être des indicateurs de valeur, voire privilégient, comme en art, des oeuvres délirantes aux travaux de qualité.
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Écrit par : Anne Josnin / | 27/08/2011
à Feld et Anne
> Feld, on peut être très con et intellectuel, regarde Alain Minc...
> à Anne: je vérifie deux ou trois trucs et je vous réponds sur le Vercors.
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Écrit par : VF / | 27/08/2011
COUPONS LE SON
> L'intelligence est un mode de domination tant qu'elle ne s'enracine pas dans la faille d'une blessure intime.
Dans l'ordre de la domination, les grandes écoles ont avant tout pour fonction d'imprimer sur les esprits la force d'un pouvoir symbolique hypnotisant. Waouuu il est normalien ! Waouuuu il est polytechnicien !
Coupons le son, et observons ces personnages façonnés par les grandes écoles et occupant des postes de pouvoir (dans la politique, l'économie, la pensée...), observons leurs gestes de mains, leurs postures, leur tonalité de voix, leur assurance. C'est avant tout cela qu'ils ont appris dans leurs écoles. Ils ont archi-intériorisé, d'ailleurs de façon souvent très inconsciente, une gestuelle et une rhétorique proprement magique, donnant l'illusion du savoir, de la compétence, du sérieux ; illusion aboutissant au message ultime adressé au bon peuple : vous pouvez nous faire confiance...on sait.
Ma petite « spéciale » à moi, je l'avoue, c'est de couper le son de mon ordi et regarder Alain Minc. C'est tragi-comique. Luc Ferry et Elie Cohen, c'est pas mal aussi !
Spectacle irréel que les interviews de ces têtes à claques, adossées à une volumineuse et impressionnante bibliothèque (zonlutouça ?!), image imprimant symboliquement encore un peu plus profondément dans les esprits l'évidence : ils savent tout, ils ont les solutions, on peut leur faire confiance, vont nous sauver.
Apprenons à ne plus être dupes de cette intelligence cérébralement figée donc morte. Sortons de notre état de sidération et de fascination devant ces tours de magie, en voyant ces personnes avant tout pour ce qu'elles sont : des personnes malades. Malades de leur toute-puissance, de leur place, de leur réputation, de leur vanité.
Lire aujourd'hui, en Août 2011, un dossier du Monde, donnant la parole aux mêmes économistes que l'on n'en finit pas d'entendre depuis 20 ans et que l'on sollicite inlassablement afin d'éclairer le bon peuple (ignorant, forcément...) quant aux remèdes à apporter à « la crise », laisse à penser et à voir, que ces économistes (et les pantins qui les interrogent) sont des personnes malades. La pression que le réel va exercer sur leur cerveau coupé de leur corps, va en rendre fou plus d'un. J'ai eu un flash l'autre jour en imaginant Alain Minc dans quelques mois, court-circuité sous le feu du réel, subissant le même destin que le robot HAL dans 2001, l'odysée de l'espace, de Kubrick. Vous vous rappelez ? Daisy, I'm crazy...
Ce qui rend fou le bon peuple de son côté, c'est en contraste de continuer d'intérioriser son complexe d'infériorité intellectuelle, alors que, comme le dit Anne, en prise avec l'humus du réel, le « bon peuple » (comme le mépris ambiant continue de le nommer) est habité par une intelligence intuitive, qui est si intimement du côté de la vie. Cette intelligence, qui a aussi ses propres travers, jaillira !
J'apprends EVIDEMMENT infiniment plus avec la nourrice de mes enfants ou avec mon gardien d'immeuble, qu'avec BHL.
Où est la culture ?
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Écrit par : serge lellouche / | 27/08/2011
DOCUMENT
> Je soumets au créateur et aux lecteurs, ce document:
http://www.pvtr.org/pdf/Report/RSIS_Libya.pdf, ace
interview des leaders militaires du CNT, lors de leur libération par Saif al Islam et son père
Tous sont effectivement des plus que radicaux...
à terme, ils tenteront de prendre complètement le pouvoir et ranimer les maquis islamiques en Algérie.
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Écrit par : andre / | 28/08/2011
CE QUI COUPE DU REEL
> Est-le façonnement par les grandes écoles qui coupe du réel? Pas sûr.
C'est plutôt l'utilisation qu'on fait ensuite de ce savoir et de ces diplômes, bref, la manière dont la position sociale monte à la tête et le degré de résistance à ce vertige. Cela dépend aussi de la filière: il est sûr qu'une formation scientifique aura des effets différents d'une littéraire ou d'une commerciale.
Sinon, on pourrait en dire autant des théologiens, qui dans leur domaine sont aussi diplomés que des X-Mines. Je ne dis pas que certain ne déraillent pas, mais pas tous. Et pas l'un des plus pointus: J. Ratzinger-Benoît XVI.
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Écrit par : Pierre Huet / | 28/08/2011
QUELLE VISION DE L'HOMME
> "L'intellectualisme" vu comme une fin est un désastre, voire un crime contre l'humanité. Si la recherche et la connaissance sont vues comme une voie de service, alors cela porte du fruit. Le problème des intellectuels des grandes écoles, c'est qu'ils voient leur formation comme une fin, une réussite et donc une domination.
De là, découle le fait que ces "élites" transforment les écoles en centre de reproduction d'une caste orgueilleuse et dominatrice et non plus des lieux de recherche de la vérité (voir le discours du pape aux jeunes universitaires lors des JMJ).
Tout revient à la vision de l'homme : serviteur de Dieu et de ses frères ou alors voulant être le maître son propre salut ?
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Écrit par : VF / | 28/08/2011
Pierre,
> le savoir théologique est autant exposé au piège fatal de la pensée qui se barricade face à l'indéterminé de la vie. J'ai vu des conférences de brillantissimes théologiens, parlant de Dieu avec une grande efficacité, par le prisme de catégories théologiques magnifiquement élaborées, séduisantes, tellement séduisantes, assénant un savoir avec la puissance de l'aveugle bardé de certitudes.
Jean 9, 39-41 : “Jésus dit alors : 'C'est pour un discernement que je suis venu en ce monde : pour que ceux qui ne voient pas voient et que ceux qui voient deviennent aveugles.' Des Pharisiens qui se trouvaient avec lui, entendirent ces paroles et lui dirent : 'Est-ce que nous aussi, nous sommes aveugles ?' Jésus leur dit :'Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché; mais vous dites : Nous voyons ! Votre péché demeure.' "
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Écrit par : serge lellouche / | 28/08/2011
PERTE DE VITESSE
> En mon humble sens, l'affaire libyenne qui semble trouver sa justification sociologique dans le printemps arabe est en dehors de la poursuite d'autres intérêts subséquents, la quête d'une légitimation internationale de deux chefs d'Etat en perte de vitesse, mieux en situation de désaveu interne.
Il s'agit de Sarkozy et d'Obama. Comme ça l'a été pour la Cote d'ivoire, il y a là simplement le fait de l'ambition personnelle démesurée de deux individus qui veulent camoufler leur échec par un activisme international malfamé.
j'espère qu'ils en assumeront les conséquences historiques.
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Écrit par : arnaud / | 29/08/2011
ET C'EST NOUS
> Le pire est toujours possible : la preuve.
Et nous les avons armés, cela me rappelle vaguement quelque chose...
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Écrit par : Pierre-Aelred / | 29/08/2011
QUE FAIRE
> Sans verser dans le simplisme qui consisterait à dire qu'il n'y avait pas d'autres options, je m'interroge simplement: qu'aurait-il fallu faire pour se débarrasser d'un criminel comme Khadafi? C'est une vraie question.
M.
[ De PP à M. - Ce qui fut fait n'a-t-il pas été... ce qu'il ne fallait justement pas faire ? Aujourd'hui les Occidentaux se grattent la tête. Cf. l'analyse de Luis Martinez, spécialiste du Maghreb : "Le CNT devrait accepter de s'effacer devant une structure plus légitime." ]
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Écrit par : Mahaut / | 29/08/2011
@ Serge Lellouche
> Ah mais je ne nie pas que des théologiens puissent dérailler gravement. mais tous ne le font pas. Eh bien c'est pareil chez les X, ENA, HEC etc, ils peuvent garder le contact avec le réel s'il le veulent. Humilité vient de humus. Garder les pieds sur terre, c'est être humble. Ce que je voulais exprimer, c'est que ce n'est pas leur formation qui les détraque mécaniquement, c'est leur choix postérieur, qui est libre, lui.
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Écrit par : Pierre Huet / | 30/08/2011
Cher Pierre Huet,
> pardonnez mon exaspérant esprit de contradiction, mais chez ces brillants théologiens, comme chez ces brillants normaliens ou énarques, ce qui est effrayant et mortifère, n'est pas qu'ils puissent dérailler gravement, mais précisément qu'ils ne déraillent jamais. Jusqu'au jour où, grâce à Dieu, ils sombrent enfin...
http://www.youtube.com/watch?v=px0c4Tgg6gg
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Écrit par : serge lellouche / | 01/09/2011
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