01/07/2011
Quand le capitalisme tardif devient anthropophobe
Excellente note du blog Nystagmus, sur une campagne de pub ignoble :
Précision 1 : cette campagne de pub ne vient pas de l'écologie vraie mais de la classe politico-médiatique inféodée au productivisme ; en l'occurrence, le Grand Lyon et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
Précision 2 : le malthusianisme n'est pas un avatar (réincarnation) de l'écologie, mais une effarante transgression de ce que l'écologie ne peut que vouloir si elle est cohérente : la vie harmonieuse de l'homme dans son environnement. Ecologistes cohérents, les anticapitalistes radicaux de La Décroissance ont depuis longtemps déclaré la guerre au malthusianisme, qui fut parmi les idéologies fondatrices du libéralisme, et qui revient en force avec la crise. (Cf notamment la leçon administrée par La Décroissance à Yves Cochet sur la question du troisième enfant : "ce qui est en trop n'est pas l'humanité : c'est le capitalisme").
La haine envers la natalité est une monstrueuse diversion idéologique, qui nous est proposée par le capitalisme. Rejetons-la dans la figure de ceux qui osent la prôner : élus et pubards.
PS - Au moment où la famille est attaquée de tous côtés et où l'on excite l'opinion contre les enfants, les médias n'emploient plus jamais le mot "mère" : ils disent "la maman". ("La maman du président de la République...") La férocité cachée derrière la mièvrerie, voilà notre société.
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18:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : yves cochet, dé"croissance, démographie, natalité
Commentaires
VOILÀ
> Goudron et plumes pour les salauds qui ont budgétisé cette campagne !
Voilà ce qui se passe avec le greenwashing : quand la Babel politicienne et les marchands de merde s'emparent du prétexte écologique, c'est pour faire ça.
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Écrit par : rutilio / | 01/07/2011
PLEINE MESURE
> Oui, battons-nous pour que le mot "écologie" ne soit pas accaparé et vidé de son sens par des gens qui n'aiment ni la nature ni l'homme,
construisons une culture qui donne sa pleine mesure à ce beau mot,
relisons votre livre,
et soyons également lucides pour le combat de fond (si le premier était perdu) !
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Écrit par : Jean / | 01/07/2011
ARTIFICE
> Au fait, si ces publicitaires trouvent que les d'humains polluent, qu'ils donnent l'exemple au lieu d'en faire du fric. Qu'ils payent de leurs personnes: en retenant leur respiration, ils éviteraient chacun le dégagement de près d'un kg de CO2 par jour. Pour être poli, je ne parlerai pas de la réduction de leurs émissions de méthane.
Et une question suscitée par l'article de Nystagmus: quelle est l'impact écologique de M Yves Cochet et de ses nombreux déplacements d'homme politique?
Pour être sérieux, ces administrateurs et ces communicateurs sont à la fine pointe, non, sont la fine pointe de la société libérale, car, ne faisons pas d'illusion, tout le mécanisme administratif et médiatique repose sur le niveau de vie procuré par la croissance réelle autrefois par l'industrie, factice de nos jour par la bulle finacière et des services. Ils font mine de défendre l'environnement mais vivent et sont moteurs de notre société. Mais je ne pense pas que cela dure encore très longtemps car l'artifice de l'économie occidentale sera bientôt balayé.
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Écrit par : Pierre Huet / | 01/07/2011
> ..et merci de nous avoir recommandé et fait découvrir le site remarquable Nystagmus .
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Écrit par : Pierre Huet / | 02/07/2011
À DETOURNER L'AFFICHE !
> Je propose qu'on lance un concours de détournement-récupération de cette affiche, par exemple en insérant:
"merci les grandes enseignes de la distribution" (qui empaquettent tout quoiqu'elles disent)
ou encore:
"Mais peut-être saura-t-il trouver les solutions que ses parents n'ont pas cherché pour nettoyer derrière nous?"
ou en mettant un jeune indien qui lui vit sur le tas d'ordure de Malo, avec comme légende:
" Ne séparons plus ce que la nature a de plus beau: notre avenir. Pour une sobriété partagée."
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Et on véhicule via facebook.
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Écrit par : Anne Josnin / | 03/07/2011
PACCALET
> Le père Matthieu Villemot, professeur à la faculté Notre Dame à Paris, écrit dans son cours de philosophie contemporaine:
"En 2006, Yves Paccalet, collègue de Cousteau, philosophe normalien, publie chez Arthaud L’Humanité disparaîtra, bon Débarras. Pour un livre de cette catégorie, le succès est bon. Pour la première fois, l’humanité émet sereinement l’hypothèse de son suicide, non par désespoir, mais par calcul rationnel".
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Écrit par : klara / | 04/07/2011
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