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03/06/2011

Moeurs, bioéthique, business, finance : supprimer les lois, c'est la logique libérale

Exemple : l'affaire de la fausse femme qui se marie en tant qu'homme – et la pression politique organisée sous ce prétexte :


 

On dirait un gag, mais l'histoire est authentique. Elle se déroule en ce moment. Enseignant âgé de 59 ans, M. Stéphane Nicot veut être une femme ; sur la photo il porte une perruque blonde et une robe violette. A-t-il subi une opération chirurgicale ou une hormonothérapie ? On n'en sait rien : il refuse d'en parler. Il est donc toujours un homme aux yeux de l'état-civil. Il vit avec une femme : quoique celle-ci se déclare lesbienne, aucun argument légal ne s'oppose à leur mariage. Mais M. Nicot est un militant(e), cofondateur d'une association LGBT... Il veut donc donner à ce mariage une dimension « transgenre » et en faire une provocation : il proclame que ce sera un mariage homosexuel, tout en refusant de prouver être devenu  physiologiquement une femme !

Cette provocation vise à disqualifier tout critère objectif et toute norme légale. Il s'agit de forcer la loi à s'incliner devant les exigences individuelles.

L'association de M. Nicot, citant une résolution de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (2010), exige en effet que les « personnes transgenres » reçoivent « des documents officiels reflétant l'identité de genre choisie, sans obligation préalable de subir [...] une opération de conversion sexuelle ou une thérapie hormonale ».

En clair : un homme se voulant femme n'aurait même pas à le devenir physiologiquement. Son « choix » ferait loi, et l'état-civil n'aurait qu'à s'incliner.

Si cette procédure devenait la norme, il y aurait de quoi détruire non seulement la notion d'homme et la notion de femme, mais la notion d'état-civil, la notion de loi, donc la notion de pacte social... Seules compteraient les pulsions individuelles. C'est la mentalité libérale-libertaire, ce que Boltanski et Chiappello ont appelé « le nouvel esprit du capitalisme » : le mirage de la déréglementation de tout.

Un groupe d'élus français (de la région de M. Nicot) vient de se déclarer en faveur du « droit au changement d'état-civil sur simple demande, pour les personnes transidentitaires » : autrement dit la validation légale de toute exigence individuelle subjective. Ces élus qualifient cela de « républicain » : détournement de sens qui abat le pilier de la notion de « république », l'autorité de la loi votée par les représentants du peuple.

La forme politique du vivre-ensemble est ainsi attaquée par trois pressions : une pression (latérale) du lobby LGBT, une pression (de bas en haut) de groupes d'élus, une pression (de haut en bas) du Conseil de l'Europe.

Cet exemple d'anomie – suppression de toute loi normative – concerne le domaine des nouvelles moeurs fabriquées par la société ultralibérale, où le consommateur (et ses « pulsions ») a remplacé le citoyen (et son « civisme ») ; depuis une quinzaine d'années, on appelle d'ailleurs « citoyennes » les pulsions du consommateur, pour achever le brouillage.

Mais le domaine des moeurs n'est pas le seul concerné : cette liquéfaction des repères s'applique à tous les secteurs de la vie sociale. Les transgenres ne font que réclamer, dans leur style, le même anomie que celle dont bénéficie la sphère financière depuis vingt ans. L'ultralibéralisme s'est emparé de tout... L'urgence est d'aider les gens à s'en rendre compte, avant que cette société devenue factice ne leur tombe en morceaux sur la tête.

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Commentaires

LE DANGER DE TOUTE INTEGRATION

> Bien vu et bien défendu, encore une fois.
J'en profite pour rappeler, à la lecture de votre dernier paragraphe, que si certains n'avaient pas encore compris le danger de toute intégration européenne ou autre (bloc atlantique ou autre) trop poussée, ils devraient effectivement réfléchir un peu sur ce qui va (et commence) à nous tomber sur la tête. Perdre sa souveraineté, et à quelque niveau que ce soit (ça commence dans la famille) c'est laisser aux autres le choix de décider pour soi. Avec les risques qui vont avec ... surtout quand on voit la puissance de toutes ces oligarchies.
Cela dit j'ai peur que ce ne soit trop tard, et qu'il va falloir faire avec des sociétés de plus en plus américanisées sur le fond.
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Écrit par : BCM / | 03/06/2011

YES MEN

> Le nouvel esprit du capitalisme rend complètement idiot. Les Yes Men devraient s'intéresser aux moeurs libertaires: les absurdités y foisonnent.
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Écrit par : Blaise / | 03/06/2011

RES PUBLICA

> Il est temps de revenir à l'étymologie de Res Publica: bien COMMUN, qui dépasse d'ailleurs la notion de régime politique, puisque l'ancien royaume de Pologne-Lithuanie s'appelait ainsi. Commun, et non caprice individuel.
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Écrit par : Pierre Huet | 03/06/2011

MONSIEUR NICOT

> C'est quoi pour monsieur Nicot être une femme? Si c'est rentrer dans des stéréotypes de société patriarcale, je dénonce pour machisme discriminant!
Un homme (XY) qui s'habille en robe, se maquille et a les cheveux longs, je n'ai rien contre, j'aime trop la liberté pour cela, et la créativité aussi (cela peut être une réussite artistique, sinon, le ridicule n'est pas une faute morale, bien au contraire: il a ses vertus!), mais vouloir se coller une étiquette ensuite, c'est retomber dans le pire de ce dont on prétend se libérer.
Réclamer un contrat de mariage en bonne et due forme, c'est d'un conformisme petit-bourgeois consternant, vous ne trouvez pas? J'attends davantage d'une femme!
Plus sérieusement, je vois de plus en plus s'étendre la confusion entre respectable et légal, et je trouve cela très inquiétant. Tout homme est infiniment respectable, indépendamment du fait qu'il ait ou non des papiers, un casier judiciaire, un compte en banque clean ou une vie personnelle stable: la législation n'est, dans une société pluri-culturelle plus encore, qu'un humble outil sans prétention morale, dont le côté arbitraire doit-être rappelé (c'est à mon sens un mal nécessaire). On a supprimé l'idée de Justice divine(vu comme elle était comprise, c'est peut-être un bien), mais depuis on divinise et idolâtre les lois humaines, et on attend d'elles ce qu'elles ne peuvent donner,une justification, un ersatz de Salut.
Ce n'est pas la loi, monsieur Nicot, qui fera de vous une sainte épouse et modèle de mère de famille, mais ce que vous valez aux yeux de Dieu, quelle que soit votre allure, est mystère à honorer.
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Écrit par : Anne Josnin / | 03/06/2011

MONSIEUR NICOT

> "Ce n'est pas la loi, monsieur Nicot, qui fera de vous une sainte épouse et modèle de mère de famille"
==> je crains que M. Nicot ne se soucie guère d'être une épouse ceci ou cela ; il entend juste enfermer dans sa propre logique sociétale faussement égalitaire la loi sur laquelle reposent les fondements de la société pour saper ceux-ci ! Avec ensuite la perspective d'une recomposition totale de la société préalablement désintégrée en des atomes désarticulés et malléables, incapables d'offrir une résistance coordonnée en fonction d'un objectif clair susceptible d'ordonner l'action selon un cap clairement identifié !
On assiste à l'avancement pas à pas d'une action destructurante de prise de pouvoir par dissolution des résistances en disséminant l'offensive sous couvert de progrés de la liberté au nom de la défense et de la promotion des droits de l'homme !
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Écrit par : Pascal / | 06/06/2011

CRITIQUE

> Je crois, M. Plunkett, que vous avez pas trop vite lancé la machine à critique du libéralisme généralisé alors que c'est en réalité un débat bien plus avancé et complexe que cela. Car ce futur vrai-faux mariage s'avère bien plus qu'un coup militant et une provocation c'est aussi une entreprise de subversion particulièrement bien vue. C'est presque du domaine de l'art contemporain pour faire un peu d'emphase. Je m'explique :
Il faut déjà connaître le point de vue des militants LGBT et tout particulièrement transgenres qui considèrent que le genre définit autrement mieux l'identité sexuelle que le seul sexe "biologique".
A l'opposé, un homme est un homme et une femme est une femme. Face à eux on explique donc qu'un mariage n'est valide qu'à partir du moment où il se fait entre personnes de sexes opposés. Qu'à cela ne tienne ! M. Nicot se déguise (seulement et c'est justement l'important) en femme et madame en face se déclare homosexuelle. Selon leur définition c'est donc un couple de femmes homosexuelles et selon la notre c'est celui d'un homme et d'une femme. Célébrer le mariage revient à célébrer une absurdité de fait. L'annuler revient à leur donner raison, puisqu'il a fallu adopter leur définition où c'est le genre qui définit d'abord le "sexe".
L'alternative reste encore à l'annuler/refuser pour cause de mariage blanc mais encore faut-il avoir de quoi le prouver.

T.

[ De P à T. - Nous sommes donc d'accord sur le phénomène. Pourquoi ne voulez-vous pas aller jusqu'à la mise en cause du libéralisme ? ]

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Écrit par : Thomas / | 07/06/2011

INDISSOCIABLE

> Patrice de Plunkett dit : "Pourquoi ne voulez-vous pas aller jusqu'à la mise en cause du libéralisme ? "
D'abord parce qu'au lieu d'éclairer les choses cela les rend plus confuses et déplace le débat. Enfin parce que ce qu'ils demandent relève de l'égalitarisme "libertaire", pas de l'anonimie ultra-libérale ou de la société de consommation. Ca se marie bien ensemble - si je puis dire - mais ça n'en est pas le fondement. Ce dernier étant à chercher dans les théories anarchistes et les gender studies du monde anglo-saxon.

T.

[ De PP à T. - Les gender studies appartiennent ouvertement à l'univers mental libéral-libertaire, qui est celui de la société de consommation. Laquelle est indissociable du libéralisme... Quant aux "théories anarchistes", laissez-les au musée. ]

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Écrit par : Thomas / | 07/06/2011

GAUCHE ET DROITE ?

> Je ne sais pas sur quoi vous vous appuyez pour dire que les théories des gender studies "appartiennent ouvertement à l'univers mental libéral-libertaire." car ce sont bien les idéologies égalitaristes et "émancipatrices" de gauche qui sont à la création même de la plupart de ses mouvements. Y voir un croisement d'intérêts avec le consumérisme ne signifie pas que ce sont deux choses similaires.
Quand aux idées anarchistes, elles seront toujours moins datées que celles des libéraux. Comme quoi il vaut mieux ne pas les ignorer complètement.

T.

[ Dee PP à T. - Sur quoi je m'appuie ? Sur les faits. C'est en quoi vous et moi divergeons. L'idéologie du Gender n'est que le paroxysme des "nouvelles moeurs", artificialisation ou suppression des normes qui a coïncidé avec le triomphe de l'ultralibéralisme, dont les "nouvelles moeurs" sont le versant culturel. Etudiez l'histoire des nouvelles moeurs aux Etats-Unis, vous y verrez les libertariens qui recrutaient indifféremment à gauche et à droite, qui ont participé très activement à l'instauration de l'ultralibéralisme... et dont quelques-uns se retrouvent aujourd'hui au Tea Party.
Plusieurs tenants de l'idéologie Gender siègent actuellement en France dans un gouvernement de droite.
Il y a des adversaires résolus de l'idéologie du Gender à la gauche de la gauche, notamment chez les "décroissants", qui recoupent sur ce point la vision catholique.
De toute façon, raisonner aujourd'hui en termes de "gauche" et de "droite" est obsolète, pardon de vous le dire. ]

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Écrit par : Thomas / | 08/06/2011

VERTUS LIBERATRICES

> J'adhère à la critique du libéralisme de PP, mais je crois qu'on n'opposera de véritable alternative qu'en sortant de la relation dans laquelle nous entraine toute opposition classique, qui nous fait partager le même terrain( donc un sol, socle commun souvent non conscient) et donc nous rend à notre insu complice.
L'adversaire tente toujours pour nous dominer de nous faire entrer dans son domaine et oublier qui nous sommes, c'est pourquoi la priorité est d'abord de (re) devenir nous-même. Or en l'occurence le libéralisme s'est construit sur une hypertrophie de l'ego rationalisant( Descartes, Kant,les penseurs anglo-saxons...: je me retrouve complètement dans votre analyse présentée dans votre précédent livre cher PP).
Plus profondément encore, sur un rejet de l'enfance et de son esprit (l'ignorance vue comme réjouissante, occasion de partir à la découverte, non comme situation honteuse et angoissante, l'erreur et la chute comme faisant partie de tout apprentissage, non comme effondrement à éviter à tous prix, la petitesse comme justement ce qui évite de se faire trop mal en tombant,et nous rend plus émerveillé encore devant l'immensité du monde qui, non, n'est pas étrange ni effrayant, mais notre matrice bienveillante, cadeau de la Providence).
On retrouve ce rejet et cette honte, ce traumatisme d'avoir été enfant exprimé clairement chez Descartes par exemple.(Chez Freud c'est aussi omniprésent).
C'est pourquoi accorder trop d'importance au travail de sape d'une société et de valeurs qui par ailleurs elles aussi se gonflent d'un orgueil et d'une mission démesurés, c'est encore donner raison à ce que nous combattons. On ne s'en sortira pas en mettant la priorité à opposer un modèle rationnel à un autre, avec comparaisons, chiffres, raisonnements, hiérachisation de valeurs, ni en criant au loup....je crois, mais en renouvelant en nous l'Esprit d'Enfance.
C'est pourquoi je n'ai pas peur d'élever aujourd'hui au rang de vertus libératrices le ridicule comme la légèreté!
Au fond ce n'est rien d'autre que la sagesse du bon vieux conte du roi nu, qui libère du piège de la dialectique dans laquelle les adultes tombent si aisément.
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Écrit par : Anne Josnin / | 08/06/2011

M. de Plunkett :

> Il n'y pas d'un côté vous armé de faits et moi qui de mon côté les ignoreraient. Si nous divergeons c'est bien sur l'analyse de ses faits.
Vous me dites d'identifier l'histoire des nouvelles moeurs aux états-unis et me parlez des libertariens qui - si je comprends bien - seraient ni de droite, ni de gauche. Mais alors pourquoi donc sont-ils - via Ron Paul - à l'origine du Tea Party, mouvement très à droite aux états-unis ? Pourquoi le candidat libertarien a-t-il toujours eu des relations et des ponts avec les candidats conservateurs US et strictement aucun avec les democrates ou l'extrême-gauche de Nader ? Et pourquoi les icônes libertariennes telles que Ayn Rand, Rothbard ou H.H. Hoppe ont-elles toujours été très marqués à droite ? Ma réponse : L'idéologie libertarienne malgré une idéologie sociétale parfois très permissive (car propre aux nantis) est avant tout une idéologie de droite et qui identifie très bien ceux qui sont les plus à mêmes de coïncider avec leur intérêt principal : la défense du "capital". Vous devez connaître la fameuse boutade les concernant : "Libertarianism is Anarchy for Rich People." C'est pourquoi il me parait alambiqué d'expliquer que l'idéologie gender est ouvertement ultra-libérale.
J'en reviens à notre sujet. Posons ce qui est pour moi une filiation autrement plus évidente : les gender studies sont la continuité de l'idéologie féministe, qui prend elle-même sa source dans l'anarchisme (les premières figures féministes sont toutes anarchistes). Idéologie on-ne-peut plus à gauche, quand bien même quelques cas particuliers peuvent exister (féministes libertariennes, suffragettes puritaines de l'Amérique abolitionniste, etc...). J'anticipe la remarque habituelle : ce n'est parce que le consumérisme réutilise l'aspiration féministe pour mieux vendre les cigarettes aux femmes ou les exploiter au travail que cela participe d'une connivence. C'est tout simplement un phénomène de récupération où les féministes et pro-gender deviennent des idiots utiles du progressisme ultralibéral.
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Écrit par : Thomas / | 08/06/2011

M. Patrice de Plunkett :

> Pardon enfin cette fois-ci de vous reprendre sur la soit-disant obsolescence des désignations Droite et Gauche. Cette remarque plutôt que d'élever le débat le simplifie de manière caricaturale. Comme si il y avait un camp de Justes composés de chrétiens et de "décroissantistes" contre les autres aliénés à l'idéologie libérale-libertaire et qu'après tout on peut indistinctement minimiser les origines des idéologies des uns et des autres.
Le jour où vous serez appelé à débattre face à un pro-gender et que vous expliquerez qu'il n'est au fond qu'un ultra-libéral et qu'il faut y réserver les mêmes critiques, il aura raison de se moquer de vous ou de s'en offusquer. S'en suivra un dialogue de sourds ou une avalanche de remarques épidermiques. Si j'ai effectivement un reproche à vous faire sur ce blog, c'est d'englober trop facilement la critique du libéralisme à n'importe quel sujet. N'est-ce pas plutôt là un trait de caractère du nouveau converti antilibéral ? Je vous prie d'y songer au moins un instant car mon message est avant tout cordial et non polémique. Nous partageons les mêmes centres d'intérêts.

T.


[ De PP à T. :
- Je ne suis pas un "nouveau converti antilibéral" : le libéralisme m'est toujours apparu comme
une pensée factice.
- Expliquer les effets par leur cause n'est pas un trait de caractère, mais le simple fonctionnement de la raison.
- J'ai déjà démontré à des pro-gender qu'ils étaient une succursale du marketing des moeurs ultralibéral. Ils n'ont pas su prouver le contraire.
- On ne peut comprendre la société actuelle sans voir que ses moeurs et sa culture sont largement inspirés par son organisation économique. La "gauche" et la "droite", classifications datant d'une époque plus ancienne, sont devenues des notions vides. Ceux qui persistent à s'en réclamer sont hors sujet.]

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Écrit par : Thomas / | 08/06/2011

SMIC

> C'est très certainement un peu tard, mais si vous me permettez l'expression, "cela vaut son pesant de cacahuètes" : http://www.rmc.fr/editorial/165430/le-smic-trop-eleve-en-france/
Voilà qui est tu par les média; voilà qui est bien dans la logique libérale d'abolition de toutes les lois. Et qui j'en suis sûr, si c'était connu ferait sûrement aimer un peu plus l'Europe à nos compatriotes...!
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Écrit par : ND / | 09/06/2011

SOYONS PRECIS

"- Je ne suis pas un "nouveau converti antilibéral" : le libéralisme m'est toujours apparu comme une pensée factice."
Il est vrai que cela date mais que vous avez été il me semble un des fondateurs du GRECE et proche des nationaux-libéraux du Club de l'Horloge. Voilà pour préciser mon allusion.

T.


[ De PP à T. - Pardonnez-moi de vous dire que vous vous trompez. Je n'ai pas fait partie des fondateurs du GRECE, ni fréquenté le Club de l'Horloge. La réalité est plus simple (et sans aucun mystère) : j'ai partagé dans les années 1970 l'antichristianisme philosophique du groupe d'Alain de Benoist, avant de rompre avec lui, puis de trouver la conversion (1985-1990) à Paray-le-Monial. Et à aucun moment je n'ai été tenté par l'idéologie libérale, même lorsque Louis Pauwels l'a installée (à partir de 1981) au Figaro Magazine, où j'étais alors rédacteur en chef Culture. ]

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Écrit par : Thomas / | 15/06/2011

CARABINEE

> Pour inaugurer 2012, la nouvelle campagne de Renault, elle est carabinée!
http://www.youtube.com/watch?v=PMW1jHKgoUY&feature=player_embedded
PS RND a annoncé votre absence En espérant vous lire et entendre au plus vite!
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Écrit par : Pierre Huet / | 13/01/2012

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