14/05/2011
DSK, symbole du capitalisme tardif
Insoupçonnables de sarkozysme, citons en toute liberté Hervé Kempf sur l'oligarque DSK :
Extrait du livre d'Hervé Kempf L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie :
<< En juin 1984, Pierre Moscovici, sorti sixième de l'ENA, téléphone à celui qui fut son professeur (Dominique Strauss-Kahn) pour lui demander ce qu'il pense de l'Inspection des finances (un corps d'Etat prestigieux qui accueille les meilleurs élèves de l'ENA) : ''C'est la meilleure business-school française. Vous y restez quatre ans et vous gagnez plein de fric.'' Et le Trésor ? ''C'est un peu moins bien, mais, là aussi, vous faites quatre ans et vous gagnez du fric.'' (...) Un des pionniers modernes du trafic d'influence est Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI. Il était en 1991-1992 ministre français de l'Industrie. Revenu à la vie civile, il s'est transformé en consultant offrant ses services, bien rémunérés, aux grandes entreprises dont il était précédemment le ministre de tutelle. Il mène ainsi, entre autres, une efficace action de lobbying contre le projet de taxe sur l'énergie discuté en 1993 à Bruxelles pour lutter contre le changement climatique. La confusion des genres atteint son summum avec son contrat pour Electricité de France (EDF). Celle-ci voulait développer un nouveau type de réacteur dit EPR avec l'Allemagne, mais s'inquiétait de la position du SPD, le parti social-démocrate, dans un pays où les écologistes étaient influents. Strauss-Kahn mena donc plusieurs missions en Allemagne, afin de convaincre ses collègues du SPD des bienfaits du nucléaire. Mais il se présentait sous sa casquette de membre du parti socialiste, sans indiquer qu'il travaillait en fait pour EDF. >>
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17:48 Publié dans Idées, La crise, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : dsk, sarkozy, politique
Commentaires
LA PORSCHE PANAMERA EST LA VOITURE DES HOMMES DE PROGRÈS
'La Revue automobile', 4 octobre 2010 : "Dans ce nouveau marché qu’est le continent asiatique, la clientèle est moins conservatrice qu'en Occident. En Chine, l'idée d'un Suv ou d'une berline Porsche est tout simplement très attendue et répond aux attentes de ces nouveaux consommateurs fortunés, alors que les Européens restent très attachés à leur tradition et à l’image de Porsche et de sa 911. Des véhicules statutaires comme le Cayenne ou la Panamera ont dans ces grands pays plus d'aura qu'une 911 ou un Boxster."
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Écrit par : vavavoom / | 14/05/2011
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