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05/03/2011

Le cardinal Barbarin : "Beaucoup de catholiques sont rongés par la peur..."

christianisme"Si les 60 % de Français qui se disent catholiques

l'étaient vraiment, on n'entendrait pas

tous ces discours angoissés" :

http://lyon.catholique.fr/?L-islam-est-compatible-avec-les


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Commentaires

LES BRONCHES

> Ouf, ça dégage les bronches. On respirait un peu trop de gaz toxiques ces temps-ci.
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Écrit par : Ned/ | 05/03/2011

EXCELLENT

> Tout simplement excellent. Mgr Barbarin ne fait preuve d'aucun angélisme et refuse de se voiler la face sur les problèmes réels de l'islam et sur les questions légitimes qui peuvent se poser à son égard (questions auxquelles, hélas, les musulmans, y compris de France, ne parviennent souvent pas à répondre), notamment dans le traitement des conversions et des croyants des autres religions. Et en même temps, il refuse de sonner le tocsin et de jeter de l'huile sur le feu. Bref, il évite les réflexes pathologiques de chacun des 2 camps du "débat politique" (si j'ose dire) français.
Et enfin, et surtout, il rappelle à nous, catholiques, que nous devons faire confiance au Christ et mettre, contre les troubles de cette vie, notre espérance en Lui et non pas dans les moyens utilisés par les païens (c'est à dire répondre à la violence par la violence, à la force par la force). Que les Français païens post-chrétiens soient terrorisés par une religion qu'ils ne comprennent pas (car ils ne comprennent aucune religion) et ne voient de réponse que dans le déni ("l'islam ne pose aucun problème !") ou la répression ("dehors les immigrés !"), c'est déplorable mais cohérent. Mais que les catholiques réagissent de la même manière est inacceptable (et je ne suis pas le dernier à avoir besoin de ce type de rappel à l'ordre).
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Écrit par : Thibaud/ | 05/03/2011

"AUTOCHRISTIANOPHOBIE" ?

> Bonjour,
Les chrétiens ont de plus en plus de mal à pouvoir s’exprimer en toute liberté dans l’espace public. Les symboles chrétiens sont actuellement la principale cible des actes de vandalismes et de profanations, parfois ils leur arrivent malheureusement d’être victimes dans leur propre chaire.
Cela est intolérable, révoltant et condamnable.
Tous ces actes commis à l’encontre de Chrétiens se qualifient désormais de Christianophobie. Que la communauté chrétienne se plaigne de tels actes, bien souvent gratuits, commis a l’encontre de ses ressortissants par d’autres communautés est légitime, normal et respectable.
Il est vrai que l’Eglise Catholique ne violente plus physiquement depuis fort longtemps et nous pouvons que nous en réjouir. Par contre, à une époque pas si lointaine ses responsables régnaient en maîtres absolus et sans partage sur les paroisses dont ils avaient la charge. Gare à celle ou celui qui s’égarait du droit chemin. Ils étaient immanquablement pointés du doigt, éclaboussés, diffamés et sanctionnés au sein de leur propre communauté. Loin d’être parfaite, cette institution ne doit pas s’étonner de ce fait, que de nombreux Catholiques de par leur Baptême et éduqués dans l’esprit de cette Religion, ne pratiquent plus et ont tout simplement déserté par déception, voire écœurement. Pour certains la rancœur existe.
La vrai vérité, la seule vérité, celle inculquée au nom de l’être suprême a laissé penser à des hommes d’église et cela en toute sincérité que toute personne qui s’écartait un tant soit peu de la règle établie par l’église n’était qu’un mécréant. Cette vue étriquée de l’esprit a été fort dommageable à l’institution et l’a privée d’un dialogue franc, voire constructif. De la discussion jaillit la lumière. Ce refus de concertation à tous les niveaux hiérarchique de l’église de par son rejet conduit à ce que j’appellerais une autochristianophobie ambiante.
Que penser du cas d’une jeune fille enceinte que l’on marie en catimini à 7 Heures du matin. Ce jeune couple malgré l’adversité a perduré dans le temps et élevé son et ses enfants. Quelques années plus tard le fils de la même famille est Marié en grande pompe sur les coups de 10 Heures alors qu’il venait d’abandonner la jeune fille de son bon plaisir au douloureux état de fille mère pour une autre personne convenant mieux à sa famille. Sans oublier que l’amie d’un autre fils a subie le même sort.
Sans jugement, se sont ainsi des enfants baptisés et des familles entières et chrétiennes qui se sont ainsi retrouvées rejetées et désavouées par leurs sœur et frères en religion. Que l’institution veuille l’admettre ou non, cette discrimination n’a été possible qu’avec la sainte bénédiction de l’Eglise Catholique. Cela est sans appel.
Certes, cette violence n’est pas physique. Elle ne se voit pas. Plus pernicieuse, elle est morale et tout aussi destructrice à vie pour les victimes, alors que l’on s’obstine par hypocrisie à glisser la réalité des faits sous le tapis de la honte ou l’oubli de la trappe du confessionnal pour que le bonheur d’une minorité immorale soit assuré.
Par de tels vécus, l’institution Catholique s’égare et s’éloigne inexorablement des gens qui lui étaient attachés.
L’observatoire sur la Christianophobie est une excellente idée, mais ne serait-il pas tout aussi utile d’en créer un sur l’autodestruction de l’Eglise vue de l’intérieur par d’anciens pratiquants ayant déserté l’institution. Cela aurait le mérite de mettre en lumière leurs motivations et peut être de trouvez des remèdes à cette hémorragie intraitable jusqu'à ce jour.
Respectueuses salutations
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Écrit par : Arz/ | 06/03/2011

Bonjour Arz,

> Je ne puis m'empêcher de vous répondre, car en fille de l'Eglise, vos propos me font mal.
Mes grand-parents ont déserté l'Eglise pour des raisons proches de celles que vous énoncez. Mes parents n'ont rien appris de la religion chrétienne, et moi j'y suis venue à l'âge adulte, découvrant avec émerveillement, et tristesse parfois aussi, cette Eglise qui est ma Mère.
Peut-être est-il vain de discuter ces questions ? C'est peut-être se disputer le bout de gras ?
Mais les travers que vous dénoncez, réels, sont plus le fruit de la société bourgeoise que de l'Evangile me semble-t-il. Et alors, bien que de nombreux clercs furent issus de ce milieu mental et donnèrent un visage d'Eglise bien peu évangélique, faut-il accuser l'Eglise ? Cela me semble un raccourci théologique qu'il n'est pas correct de faire.
Bien sûr, pour ceux qui n'ont pas la foi, l'Eglise n'est qu'une institution humaine, ayant fréquemment trahi le message de celui qu'elle prétend avoir pour fondateur.
Mais dans un regard de foi, l'Eglise est l'Epouse du Christ, et aussi son Corps, fondée par lui et pour cela sainte (c'est à dire participant à la sainteté de son divin fondateur) tout en étant indissociablement composée de pécheurs (nous).
"Que l’institution veuille l’admettre ou non, cette discrimination n’a été possible qu’avec la sainte bénédiction de l’Eglise Catholique. Cela est sans appel."
Alors pardon, mais cette phrase me choque profondément : la bénédiction de l'Eglise ? De clercs, peut-être. Pas de l'Eglise du Christ. Elle appelle à la chasteté, c'est à dire à un amour vrai. Pas à montrer extérieurement une manière de vivre conforme à la bienséance ! Et dire "cela est sans appel" est encore plus choquant pour moi : je respecte infiniment ce que vous ressentez, et je ne chercherai pas à nier ou changer votre ressenti en aucune manière. Mais là, vous placez votre ressenti au niveau d'une vérité objective qui n'est pas discutable. Et c'est notre ressenti de croyants - du moins le mien - que vous niez.
Mais oui, comme le dit Benoît XVI, l'Eglise a toujours à se purifier pour porter toujours plus la ressemblance avec le visage du Christ. Ces travers, cette violence, qui peuvent être vécus au sein de l'Eglise, elle doit s'en défaire : c'est à dire qu'il revient à chaque chrétien de se défaire de ses réflexes non-chrétiens, et se placer en vérité devant le Christ. Et il revient à nos pasteurs de nous y encourager. En l'occurence, je ne vois pas le cardinal Barbarin faire autre chose que cela.
Au plaisir de vous lire,
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Écrit par : Pema/ | 07/03/2011

UNE OCCASION UNIQUE

> Concernant la discussion sur l'Eglise, il y a un point que je voudrais souligner. L'institution est faite d'hommes. Il est clair que ces hommes ont eu, ont et auront des comportements contraires à ce qu'enseigne le Christ. Il est clair qu'il ne s'agit pas de le nier. Mais il est aussi clair que c'est inévitable, puisque rappelons le, l'homme est pécheur. Il n'y a pas de raison que les hommes d'Eglise ne le soient pas.
Cela veut aussi dire que la critique de ce qui a été fait dans l'Eglise a peu d'intérêt en soi. Ce qui est intéressant, c'est effectivement de voir comment l'Eglise peut toucher les personnes aujourd'hui.
Concernant ce que dit le cardinal Barbarin sur l'Islam, je suis 100% d'accord qu'il faut éviter les travers extrêmes du discours lénifiant d'un certain dialogue islamo-chrétien, ou agressif de certains courants (fortement politisés).
Ceci-dit, permettez moi de ne pas être d'accord lorsque le cardinal dit que l'islam est soluble dans la démocratie occidentale.
Je citerai par exemple un prêtre que j'ai rencontré au Maroc il y a une vingtaine d'année déjà, prêtre vivant au milieux des marocains comme les moines de Thibérine en Algérie, et celui-ci nous a clairement dit qu'il pensait le contraire.
Sur le fond, on ne peut nier que l'Islam est un système totalisant, réglant la vie en société de manière très précise et peu compatible avec celles de nos démocraties, en particulier en ce qui concerne la liberté religieuse. J'admire le courage de l'imam ami du cardinal lançant une fatwa sur le sujet, mais est-ce que vraiment celle-ci est conforme à la doctrine musulmane ? D'ailleurs, est-ce que cette fatwa a bien été promulguée ? Quelle publicité (au sens juridique du terme) trouve-t-on autour d'elle ?
Aussi, je crois aussi que l'islam ne peut être regardé sans dire il y a une incompatibilité majeure avec nos idéaux de vie en société (sur la liberté, la place des femmes, l'usage de la violence), non seulement dans le comportement de certains (que le cardinal cite), mais également dans la substance même de la doctrine.
Soyons clairs, comme le cardinal je pense que nos frères musulmans ont beaucoup à nous apprendre, que avons le devoir d'aller à leur rencontre. Comme lui, lorsque je regarde la réalité de l'Islam en France aujourd'hui, ce n'est pas de la peur que j'ai, c'est le sentiment que nous avons une occasion unique d'annoncer le Christ aux musulmans, qui pour beaucoup n'aspirent qu'à Le rencontrer.
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Écrit par : ludovic/ | 07/03/2011

LES REACTIONS DE PEUR

> Arz, Pema, vos réactions me font penser à un problème que je connais malheureusement bien, celui de l'infertilité. Quel rapport, me direz-vous? On y retrouve la peur et des réactions qui relèvent de la protection des habitudes sociales et d'un certain mode de vie bourgeois plus chrétien. Les couples infertiles sont parfois priés de se taire car, quand ils expriment leurs souffrances ou qu'ils évoquent les gestes et propos de leurs coreligionnaires qui leur font mal, ils sont accusés par certains de remettre en cause le modèle social de la famille nombreuse catholique avec enfants (très) rapprochés... Là aussi, la peur, l'ignorance, la méconnaissance des problèmes expliquent un certain nombre de comportements.
Devant ces difficultés, des couples chrétiens ont pris le parti d'essayer de combattre cette peur en créant un site d'information et de sensibilisation: "Chrétiens infertiles" (www.chretiensinfertiles.fr).
Ces travers n'ont pas grand chose à voir avec l'islam mais ils sont aussi le fruit d'une certaine société qui finit par mélanger ce qui relève du comportement social et ce qui relève du comportement chrétien. En ce sens, les propos du cardinal Barbarin seraient à méditer dans bien d'autres domaines que celui de l'islam!
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Écrit par : Mahaut/ | 07/03/2011

PENIBLE

> Oui, Mahaut ! j'ai connu des réflexions pénibles voire odieuses de petites filles bien comme il faut dans une école comme il faut, du genre "tes parents ne sont pas catholiques si vous n'êtes que deux enfants". Sans se demander si les parents en question ne souffrent pas de n'avoir que deux enfants ! C'est le lapinisme prenant la place de la religion et ce n'est pas catholique du tout, parce que la grande vertu c'est la charité.
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Écrit par : sophie/ | 07/03/2011

Chère Mahaut,

> Merci beaucoup pour votre lien.
Entourée de familles nombreuses (chez mes amis, pas dans ma famille), j'admire leur fécondité, je les remercie pour la place qu'elles m'ont faite en leur sein. Je trouve que leur existence (dont je n'avais absolument pas idée avant l'âge de 20 ans !) est un signe très fort pour la société, qu'il ne faudrait pas étouffer.
Mais d'autre part, cela n'est pas donné à tout le monde, pour différentes raisons, et il n'y a pas à montrer du doigt ceux qui ne vivent pas cette réalité ! Je n'aurai probablement pas de famille nombreuse même si je le souhaite, et j'ai compris tout récemment pourquoi dans mon entourage d'autres couples n'avaient "que" un ou deux enfants. Dans cette épreuve, la délicatesse, l'amitié franche, la sollicitude d'amis ayant eux-mêmes beaucoup d'enfants, est un baume !
Pourquoi sans cesse vouloir absolutiser "sa" façon de vivre ? Pourquoi toujours rejeter ceux qui vivent autre chose, autrement ?
Le Christ est venu pour tous, toutes les situations, toutes les épreuves !
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Écrit par : Pema/ | 08/03/2011

EFFORTS

> je viens de voir ce qui s'est passé et se passe en Egypte
voilà à quoi offrir les efforts de Carême et d'après.
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Écrit par : zorglub/ | 09/03/2011

UN JUSTE

> j'oubliais : merci à ce musulman mort en venant à la rescousse de voisins chrétiens.
action de grâce
il faudra créer une médaille des justes.
Pour le reste Dieu a vaincu le monde, de quoi aurions nous peur sinon de ne pas être à la hauteur faute de lui demander de nous aider.
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Écrit par : zorglub/ | 09/03/2011

"J'AI TOUT LIEU"

> Bonjour
Le 07 mars 2011 vous avez répondu à mon commentaire en date du 06 mars 2011, je vous en remercie vivement.
Elevé avec rigueur selon les préceptes de la Religion Catholique, j’étais un croyant convaincu. Il ne suffit pas de prétendre et de dire, je suis Chrétien compte tenu du fait que je suis baptisé. Sans être intégriste, le prétendre implique un minimum de règles dans sa vie de tous les jours. L’une des toutes premières enseignée par le Christ est : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Qui sont nos plus proches prochains, de par la nature des choses, si ce ne sont les Parents et leurs enfants. Laissez venir à moi les petits enfants. Ce n’était pas uniquement pour les caresser, ou les voir de plus près. C’est tout simplement pour nous rappeler que l’enfant est important et qu’il doit être accueilli et protégé. Il est notre avenir. Ce message complète celui de la nativité qui met à l’honneur la mère et l’enfant. Pour des Parents élever ses enfants selon les préceptes de la religion catholique, implique au minimum qu’ils respectent l’enseignement qu’ils ont souhaité leur donner.
Pour ma part, je respecte votre croyance sans faille et je ne peux me permettre de la nier. Je comprends que cela puisse vous choquer et je n’ai nullement l’intention de faire souffrir qui que ce soit pour en avoir souffert nous même de cette situation. Cependant compte tenu de la tromperie que nous avons vécue j’ai tout lieu de douter sérieusement non pas de Dieu, ni du Christ, mais de l’église. La croyance ne doit pas rendre sourd et aveugle au point de ne plus se poser de question au même titre que le terroriste musulman qui pulvérise sa vie et celle de bien d’autres. Il lui a été promis de recevoir en l’au-delà la récompense suprême de 72 vierges. Un croyant Catholique, peut il raisonnablement lui reprocher d’avoir cru.
Vous m’affirmez que l’église du Christ n’est nullement responsable. Pour moi le terme église a deux significations. Il désigne un édifice religieux, dont le rôle principal est de faciliter le rassemblement d’une communauté chrétienne. Bien que témoin incontournable de la vie religieuse, en aucun cas l’édifice ne peut être qualifiée de responsable. Il désigne aussi et surtout l’ensemble de la communauté de femmes, d’hommes et enfants baptisés et cela sans exception quelque soit l’obédience. Ces groupes humains sont obligatoirement composés hiérarchiquement de guides religieux et de pratiquants. Sans ce rassemblement au nom du Christ, de ces femmes, hommes et enfants qui la composent, l’église n’existerait pas du tout. Vous m’affirmez qu’elle est composée de pêcheurs (nous). Cela je vous le concède, mais cette seule explication me parait légère et trop facile. Elle permet de justifier l’apport d’un élément de réponse à l’inexplicable, l’impensable, la faute. Je me garde bien d’accuser qui que ce soit d’avoir pêché. Ce n’est pas mon rôle. Je souhaite tout simplement comprendre, comment des gens qui se qualifient et revendiquent l’état de chrétiens puissent arriver à ne pas respecter les préceptes de leur propre Religion. Je dirais plutôt que j’ai comme bien d’autres, la sensation d’être la victime d’un mensonge ou d’une mauvaise blague commise par une communauté de gens qui se prennent au sérieux et ne le sont nullement.
Vous me rappelez à juste titre, elle appelle à la chasteté. Malheureusement cet état reste un vœu pieux tant pour les gens de cette communauté que pour une partie de ses dirigeants.
Nos paroisses, le doyenné, sont conduits par de bons pasteurs appelés Curés ou Clerc. Il est vrai qu’ils n’ont pas le pouvoir de lire dans les cœurs. Cependant dans une affaire aussi immorale, il est impossible que dans de si petites paroisses ou tout le monde se connait, que ces religieux en charge n’aient pas été mis au courant de telles dérives. La politique dite de complaisance, ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, ne rien faire est la plus confortable. C’est celle qui paie le mieux à court terme et assure une tranquillité immédiate toute relative qui s’avère des plus destructrices pour l’église et les hommes à long terme.
Comment ces responsables de l’église peuvent ils prétendre qu’après l’intervention des familles des victimes, des tantes, des oncles que rien n’a filtrés dans les paroisses. Pour une fois, les commères assidues de leur présence à l’Eglise aurait fait silence. Le prétendre est faux. Ne pas le reconnaître et qualifier cela pour du ragot, c’est le coq qui chante trois fois dans les cures, les paroisses et les familles concernées.
C'est-à-dire l’amour vrai. Ces jeunes femmes ont tout simplement souhaité aimer et se faire aimer. Faute jugée impardonnable pour avoir transgressé cet interdit de l’église avant mariage. Faute uniquement pour les femmes, pas pour les hommes. Cependant cet état permet depuis la nuit des temps à l’humanité de survivre. Il en est de même depuis plus de deux mille ans pour l’Eglise du Christ. Aimer n’est pas une faute, c’est le Christ lui-même qui nous le demande et je n’en dirais pas autant de la trahison de cet amour par un violent rejet de l’être aimé uniquement pour satisfaire son bon plaisir.
Dans une vie, votre destin peut vous être favorable ou défavorable. Celui-ci dépend bien souvent du bon vouloir de l’institution, de la famille, de la communauté qui vous accueille à la naissance. Vous ne pouvez que subir quoiqu’il arrive. Dans cette triste affaire tout cela commence par le comportement d’un Curé de Paroisse. Il aurait pu être buté, compréhensif, voire trompé. Ensuite, la famille pouvait être bigote, bornée et butée, ou régler au plus vite la situation en faveur des jeunes gens concernés, comme si de rien n’y était. La communauté chrétienne et toujours bien pensante suit tels les moutons de panurge l’attitude de Monsieur le Curé. Cela démontre l’hypocrisie, la lâcheté, l’égoïsme, le désintéressement total du sort de son prochain, condamnées par la vindicte silencieuse voulue et entretenue. Ces condamnations sont subies par les personnes abusées et trompées, alors que les auteurs de ces faits bénéficient de la plus haute considération et protection.
La préparation au mariage est à mon humble avis, un acte très sérieux. Il est inquisitoire pour les uns, voire bâclé pour les autres. A moins que cette situation déplorable ait été soigneusement cachée au second prêtre, titulaire d’une paroisse plus éloignée, comme cela a été malheureusement le cas pour bien d’autres personnes avant le mariage. Reste à savoir si la nouvelle fiancée est arrivée au mariage en toute connaissance de cause ou en qualité de victime.
Cet état de fait, ne relève pas de la confession, il est de notoriété publique et a été volontairement occulté en son temps. Ainsi l’état de grâce obtenu permet de continuer à vivre en toute quiétude une vie reconnue de bons chrétiens au mépris du mal fait à autrui. Ce n’est pas cher payé la destruction de la vie de trois futures mères et de leurs enfants, un pater trois aves. Ils se sont confessé, ont obtenu l’absolution, ils se sentent en règle avec la morale qui est la leur. Circulez, il n’ya rien à voir.
A l’époque de notre jeunesse la majorité des jeunes de mon âge fréquentaient assidument les lieux de culte qui sont pratiquement désertés à ce jour. Le comportement décrit entre autres en est une des causes. Pensez vous, qu’avec de telles dérives et bien d’autres que tous les baptisés vont continuer à suivre aveuglément, une église qui se refuse au moindre dialogue autocritique.
Je ne nie aucune croyance, encore moins la notre, cependant nous retrouvons face à des croyants bourrés de certitudes qui ne daignent pas se pencher sur ce qui se passe à leur porte mais veulent à tout prix être les sauveurs de ce monde.
Déçus et écœurés par un parti pris de la part de clerc, la communauté de femmes et d’hommes formant l’Eglise l’on déserté et cela dans la plus grande indifférence. Cet état de fait n’est autre qu’une autochristianophobie passive, révolte tranquille. Il ne peut être accepté un abus de confiance au regard de l’enseignement religieux inculqué. Cet état de fait n’est qu’une trahison morale et un abus de confiance de la part de ceux qui nous ont inculqué ces préceptes et ne les respectent pas.
Dans cette triste affaire les quatre enfants de la famille ont eu de gros problèmes. Les deux filles de la famille ont été rejetées. Le fils handicapé qui ne peut plus ‘s’exprimer est sous la coupe familiale. Toute la descendance de ces trois personnes enfants, petits enfants et arrière petits enfants ne voient que très rarement ou pas du tout leur Grand-mère et arrière désormais veuve, sans oublier les deux enfants abandonnés qui ne l’on jamais vue.
Seul le fils qui a abandonné femme et enfant pour en prendre une autre est un bon fils et un bon Chrétien.
Respectueuse salutation.
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Écrit par : Arz / | 11/03/2011

PIS QUE PENDRE

> A lire vos propos et surtout ceux de vos honorables commentateurs, rien de tels que les catholiques ceux qui n'aiment pas l'Eglise, pour en dire pis que pendre.

D.

[ De PP à D. - Pourriez-vous vous expliquer ? ]

réponse au commentaire

Écrit par : drazig / | 14/03/2011

D à PP

> Réponse à la demande d'explication:
Mon épouse louche (l'Eglise a bien des défauts), mais je ne lui rappelle pas dès que je la vois (je ne me délectes pas des défauts de l'Eglise).
D.


[ De PP à D. - Votre réponse ne nous éclaire pas. Appelez-vous "se délecter" le fait de laisser quelqu'un dire ce qu'il a sur le coeur, et de tenter d'en parler avec lui ? Surtout si c'est grave ?
Nous sommes un blog de dialogue ou de débat : non d'autosécurisation. ]

réponse au commentaire

Écrit par : drazig / | 14/03/2011

Bonjour Arz,

> Je vous remercie de votre dernier billet. Vous semblez avoir vécu une terrible histoire, qui s'est déroulée sans que cela fasse sourciller les "chrétiens" bien-pensants.
N'ayant pas du tout rencontré et vécu moi-même d'expérience similaire, je n'ai forcément pas le même regard à porter sur l'Eglise. J'essaie de comprendre le vôtre. J'aimerais, si vous me le permettez, ajouter quelques réflexions.
> "comment des gens qui se qualifient et revendiquent l’état de chrétiens puissent arriver à ne pas respecter les préceptes de leur propre religion."
Il me semble que ce qui caractérise le chrétien, par rapport aux croyants musulmans par exemple, c'est la conscience qu'il a d'être un pécheur ayant besoin de la miséricorde divine. Il sait très bien qu'il n'arrive pas à respecter scrupuleusement les préceptes de sa religion. Mais comme dit St Paul, ce n'est pas l'observance de la Loi qui sauve, mais la Foi au Christ (qui produit des fruits de charité, sinon elle est morte). Maintenant, il est encore fréquent que dans les milieux catholiques on se prenne pour des "parfaits" n'ayant pas besoin de conversion. Et alors il faut défendre la "bonne" réputation, quitte à s'acheter à peu de frais une "bonne" conscience. Et là, Arz, je vous rejoins à 100% quand vous dites : "Pensez vous, qu’avec de telles dérives et bien d’autres que tous les baptisés vont continuer à suivre aveuglément, une église qui se refuse au moindre dialogue autocritique."
C'est ce qui s'est également passé avec le drame de la pédophilie dans l'Eglise, et Benoît XVI a eu des mots très durs pour dénoncer l'attitude qui consiste à "étouffer" le drame (et donc les victimes !!) pour sauvegarder la "réputation". NON ! Il faut avoir l'honnêteté de reconnaître nos péchés, de les REPARER, et de se convertir (donc CHANGER de comportement).
C'est en cela que je refusais l'accusation directe contre l'Eglise. Pas pour dire : on est des gens trop bien, cela ne nous concerne pas. Mais pour dire : la Parole du Christ que l'Eglise transmet fidèlement n'est pas en cause. Ce qui est en cause, c'est notre incapacité (ou difficulté) à nous convertir réellement.
J'ose espérer qu'ayant quitté le régime de chrétienté, nous entrons dans une époque où les chrétiens seront des convertis en profondeur. Je suis pour ma part trop jeune pour avoir connu ces drames familiaux dont vous parlez, mais j'espère qu'ils ne reviendront pas.
Puisse ce Carême être un temps de conversion pour tous les hommes de bonne volonté.
______

Écrit par : Pema / | 14/03/2011

Bonjour,


> Lorsque je mets en cause l’église, il est évident que mon propos n’implique pas la communauté mondiale dans son ensemble. Cependant, je maintiens fermement mon propos pour les petites paroisses ou groupe de paroisses concernées qui oscillent aux alentours de mille habitants. La grande majorité des femmes et des hommes qui les composent étaient des pratiquants assidus de la Religion Catholique. Aujourd’hui, ils ne fréquentent plus ou très peu l’église. Que l’on veuille l’admettre ou non, tous ces gens se connaissaient pratiquement tous entre eux, donc tout se sait. Il est vrai, que l’on peut prétendre qu’une telle situation n’a que peu d’intérêt, voire aucun pour cette communauté. Ce raisonnement égoïste et individualiste, marque les premières prémices d’un manque de cohésion au sein de cette institution. Cet état de fait, conduit lentement mais surement ses adeptes vers le désintéressement actif pour les uns et passif pour les autres. Ne rien faire et ne rien dire, c’est accepter le début d’une forme de déliquescence morale par l’exemple, toléré puis accepté et avec le temps, cela devient la règle. Attirer de nouveaux adeptes, cela est vital pour l’institution, mais encore faudra t’il les fidéliser sur long terme. Pour cela, un examen d’autocritique s’impose afin d’éviter que les erreurs du passé ne se reproduisent et régénèrent les mêmes effets. La formule, faites ce que je vous dis et ne faites pas ce que je fais, ne marche qu’un temps, tant du coté temporel que spirituel. Le respect d’une règle est valable tant pour ceux qui dirigent que pour ceux qui se disent être des fidèles. Si les règles ne peuvent être tenues, elles doivent évoluer ou disparaître définitivement. Se qualifier de Chrétien et pratiquer assidument, c’est tout simplement essayer de respecter les préceptes.
Le Christianisme est un héritage basé sur l’enseignement que nous à transmis le Christ. C’est un message d’amour qui tend à aider l’homme à devenir meilleur. Le simple respect de cet enseignement nous conduirait à vivre heureux et en bonne intelligence. Malheureusement, tous sans exception, nous commettons des écarts. Cela, je le reconnais et l’admets. Malgré nos nombreuses fautes, Dieu ne nous a jamais maudits, il nous pardonne. Cette bonté ne doit nullement nous conduire à abuser indéfiniment de cette situation. Le pardon n’enlève nullement la conséquence des actes commis et ne peut taire la vérité. A cet effet, le Christ lui-même nous a appris : Pardonnez nous nos offenses comme nous pardonnons à ce qui nous on offensés. Le sens de ces paroles ne sont nullement a l’usage d’un dominant sur un dominé. Elle place tous les Chrétiens et cela sans exception en position d’égalité.
Au premier degré de la famille, pour quatre enfants formant couple, c’est huit personnes qui ont subies de très fortes pressions et sept ont été rejetées .Deux femmes ont du subir le dur état de filles mères et élever seules leur enfant. Cet état, ne peut que se voir et se sait et ne relève nullement du commérage. Se refuser à l’admettre c’est purement et simplement de l’hypocrisie idéologique. Seul le fils qui a abandonné la femme de son bon plaisir et son enfant pour en prendre une autre qui convenait mieux à ses parents est un bon fils et un excellent chrétien aux yeux de l’église. Les sept autres sont rejetés ainsi que leur descendance, petits enfants et arrières. Aux yeux de la famille et de l’église qui se refuse obstinément à tout dialogue, ce ne sont que des mécréants indignes d’une vie familiale normale et de tout pardon. Nous en sommes arrivés au triste constat, que ce sont les victimes qui devraient demander pardon et réparation pour je ne sais quelles fautes, à part celle d’avoir croisé le chemin de leurs prédateurs et de leur avoir accordé leur confiance. Comment ces gens puisse dire : Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence. Pour moi les mots on un sens profond, ils se doivent d’être en adéquation avec les actes.
Au vu de cette situation, par son laxisme et son silence complice, l’église n’est elle pas l’instigatrice de certaines dérives de la société qu’elle déplore à ce jour. C’est vrai qu’elle protège des êtres parfaits, qui ne commettent jamais d’erreurs et dont les décisions, frappées du sceau divin, ne peuvent souffrir d’aucune remise en question. Ils n’admettent aucune contradiction et se présentent comme d’excellents pratiquants assidus.
L’essentiel du ressenti se passe localement parle vécu de chacun, c’est pourquoi l’exemple à de l’importance. Comment peut-on accorder sa confiance à une communauté qui pratique la misogynie et la violence morale activement pour les uns et passivement pour les autres. Prétendre n’avoir rien vue, ni entendu n’est autre qu’une hypocrisie dictée par une auto censure malsaine et collective qui n’est que superficielle et de façade afin de se protéger égoïstement. Il en est pour preuve les problèmes liés à la pédophilie. Même des évêques se sont présentés à des émissions de télévision pour défendre le secret de la confession tout en laissant sans soins des prédateurs en récidive. Curieusement, le monde est à l’envers. C’est la justice des hommes qui prend enfin ce douloureux problème en compte et l’église ne fera que suivre contrainte et forcée. Que fait cette église pour ses victimes. Rien, ils dérangent. Le seul destin qui leur est offert est de passer sous le tapis de l’oubli ou à la trappe du confessionnal. Malheureusement nous ne sommes pas isolés. Peu témoignent et la grande majorité se réfugie dans le silence et se détachent de l’institution compte tenu d’un refus chronique de dialogue. Celui qui témoigne dérange. Comme dit le poète, il a dit la vérité, il doit être exécuté. Tout le mal fait à son prochain n’est qu’une forme d’exécution à multiples visages.
Arrivé à ce stade dans notre propre communauté, comment l’église peut elle prétendre ressembler tous les baptisés pour luter contre la Christianophobie qui est pourtant un cause juste face une religion conquérante et sectaire. Pour un évêque réunir tout au plus Deux mille chrétiens à cette cause, c’est peu. Cela représente tout au plus en effectif une paroisse moyenne pour d’un évêché.
Respectueuses salutations
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Écrit par : Arz / | 20/03/2011

Bonjour Arz,

> Je n'aurais pas exprimé les choses ainsi, mais je suis tout à fait d'accord avec ce que vous dites dans vos deux premiers paragraphes.
Je comprends que dans la suite vous parlez d'une situation personnelle vécue et profondément injuste. Je ne puis que partager votre sentiment devant tant d'hypocrisie.
Mais de qui parlez-vous quand vous dites : "Seul le fils qui a abandonné la femme de son bon plaisir et son enfant pour en prendre une autre qui convenait mieux à ses parents est un bon fils et un excellent chrétien aux yeux de l’église." ? Qui est cette "église" ?
L'Eglise ne dit pas : faites tout le mal que vous voulez du moment que cela ne se sait pas et que vous vous confessez bien après, et que vous réussissez à vous débarrasser des conséquences. l'Eglise que je connais nous invite à mettre en cohérence toute notre vie et à assumer les conséquences de nos actes. Elle n'accuse pas la victime, elle la soigne.
Mais il est fort probable que certains de ses représentants agissent à contre-sens...
Maintenant, le problème que vous soulevez ("Même des évêques se sont présentés à des émissions de télévision pour défendre le secret de la confession tout en laissant sans soins des prédateurs en récidive.") est tout à fait réel, et c'est pourquoi Benoît XVI a décidé d'ouvrir le dossier en public et de laisser entrer la lumière de la vérité sur des pratiques indignes. Il faut du temps pour que toute l'institution suive, mais l'impulsion est donnée : il faut mettre en cohérence le comportement et l'enseignement, et cesser de cacher le linge sale en espérant qu'on l'oubliera gentiment.
Bien cordialement,
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Écrit par : Pema / | 21/03/2011

Cher Arz,

> merci pour votre témoignage douloureux mais aussi libérateur, tant il est vrai que la vérité rend libre, y compris l'Eglise, comme Institution humaine, parfois aussi inhumaine.
Vous avez je crains raison: cela a été une attitude non pas exceptionnelle mais commune que cette complicité passive ou active à ce système de destruction massive des âmes et des destinées personnelles, familiales, communautaires. De même qu'on idolâtrait sa Nation,sa classe ("il faut tenir son rang": c'était vrai dans les familles paysannes comme dans la haute bourgeoisie), sa famille, on idolâtrait les Institutions religieuses.
On pouvait se vanter d'être monothéistes contrairement à ces "primitifs" à évangéliser: notre suffisance occidentale nous aveuglait sur les légions que nous servions en toute bonne conscience.
Freud n'a pas sorti de son imagination sa mythologie scabreuse et terrifiante de l'Inconscient: il l'a trouvée dans les coeurs des très bonnes familles viennoises, voilà pourquoi:
C'est la grande hérésie de la modernité: se vouloir , se prétendre modèle pour le reste du monde.
L'orgueil est ce qui reste à ceux qui ne se vivent pas aimés: comme le XIXème siècle ( qui a duré plus longtemps dans les milieux traditionnels) fut pauvre en amour! Alors on s'est arc-bouté sur des pseudo-principes destructeurs, on s'est mis aussi à un hygiénisme symptomatique, à craindre hystériquement toute contagion...ah,toutes ces peurs: combien d'exécutions sommaires, combien de bannissements, de silences complices, de hontes ravalées,mais aussi d'auto-censures de toutes nature qui mènent à toutes les folies...!!
Tout cela a mené à 14 puis à 40 , mais aussi à l'effondrement des familles et des Eglises.
En effet cette hérésie du modèle ne peut se faire qu'au prix d'un dédoublement de personnalité, d'une schizophrénie que déjà Jésus dénonçait avec une violence que l'on comprend en vous lisant: "sépulcres blanchis".
Nous ne sommes pas appelés à être des modèles, mais nous sommes enfants de la Lumière. Ne rien laisser dans l'ombre. Tout mettre, surtout ce qui est blessé, honteux,peccamineux, à la lumière du matin de Pâques.
Et alors le grand Artiste peut faire de nos histoires cabossées des chefs d'oeuvre admirables: Sa lumière nous sculpte, chef d'oeuvre unique, inimitable, non pas modèle!!, pourvu que nous nous mettions en confiance sous son rayonnement.
Que la lumière si douce, si pure, si joyeuse, de ce Premier Matin, coule aussi sur toute l'histoire de votre famille bénie, bénie, douze fois bénie du Père, qu'on la contemple comme icône des Béatitudes!
Pierre Goursat, fondateur de la communauté de l'Emmanuel, avait bien raison: nous ne sommes tous (et moi d'abord, si vous saviez) que de pauvres types( cela marche aussi au féminin, je confirme!).
C'est pourquoi je crains la bonne conscience comme la peste.C'est pourquoi nous nous devons de nous soumettre à la justice humaine, aussi imparfaite soit-elle. Nous n'avons d'autre repos, que le coeur miséricordieux de Jésus.
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Écrit par : Anne Josnin / | 21/03/2011

Bonjour,

> Eduqué chez les frères, je n’ai pas été inscrit aux scouts de France, mais chez les croisés de l’école. Cela peut prêter à sourire pour certains, mais c’est ainsi et cela marque une personne à vie. Donc chrétien de par mon baptême et forgé dans cet esprit de par ma formation, inconsciemment j’ai adapté mon style de vie en fonction de cette orientation.
Confronté à une situation toute personnelle qui m’interpelle vivement, cela m’a conduit à une réflexion, certains diront à un examen de conscience et a demander des explications à l’église. Cette institution par le biais de ses représentants se préoccupe plus de son image médiatique face au monde, afin d’obtenir un dialogue sur ses préoccupations qui ne sont pas des moindres, que d’établir un débat réflexion avec ses propres adeptes. Curieuse conception, ne serais ce que du respect de l’homme avant d’aborder tous problèmes religieux.
Lorsque j’utilise le terme église, je reste dans une logique constante, quelque soit le niveau de l’échelon dont on parle. C’est une communauté de femmes, d’hommes et d’enfants baptisés qui suivent et respectent les préceptes du Christs. Cet enseignement nous a été transmis par les écritures, que nos enseignants se sont efforcés de nous faire comprendre. Il ne nous à jamais été recommandé de faire du mal ou du tort à notre prochain pour quel motif que ce soit. Bien au contraire.
Qui est cette église ? Moi, Chrétien de cette époque, qui pendant des années s’es posé de multiples questions sans rien dire afin de sauvegarder la cohésion familiale. Monsieur le Curé, directeur de conscience de cette communauté, les Curés des paroisses avoisinantes qui en on eu connaissance, les Parents, Tantes, Oncles, belle famille, les paroissiens qui ont obligatoirement et sciemment fermé les yeux. Nous nous retrouvons confronté à l’indifférence de tous ces pratiquants assidus qui en toute bonne conscience ne se remettrons jamais en cause au motif que c’est une affaire de famille. De ce fait, ce n’est pas leurs oignons. Donc, nous nous retrouvons devant une forme primaire d’individualisme égoïste. Cependant, Il faut le reconnaître et remercier, les Tantes et les Oncles du coté de la mère de mon épouse qui se sont sérieusement mouillés pour deux cas. Leurs démarches de cœur ont malheureusement été vaines. Ces adultes de l’époque sont intervenus vivement et n’ont malheureusement pas été écoutés et renvoyés fermement à leurs affaires. Il en a été de même des parents des deux jeunes filles victimes qui devant l’intransigeance et la mauvaise foi ont baissé les bras. Ils ont très vite compris que l’on ne pouvait pas construire l’avenir de leur fille et futur petit enfant sur une source de conflit. Et que dire du cas des jeunots que nous étions, sans oublier les menaces.
Avec le temps, c’est l’oubli que l’on souhaite imposer aux victimes, la trappe du confessionnal pour se faire une honorabilité tant pour la hiérarchie Catholique que pour les personnes incriminées. Cette plaie est d’autant plus ravivée que c’est le fils qui a fauté qui est porté sur un piédestal par cette église, alors que les deux gendres qui ont respecté les filles de la maison et élevés correctement leurs enfants, qui sont rejetés au même titre que les deux filles mères. Une fois de plus, se sont les victimes qui sont systématiquement estampillées d’infréquentables et de méprisables.
Quel exemple cette communauté peut elle donner à la jeunesse avec de tels agissements
Dans l’éducation que j’ai reçue, il m’a toujours été dit que lorsqu’il y avait faute, il se devait d’avoir réparation.
Cela est un autre sujet qui doit obligatoirement être oublié et passer à la trappe afin de ne pas déranger.
Tel les moutons de panurge, en acceptant un tel comportement, quel est le message de cette église du Christ qui voit régulièrement ces gens communier et assister aux offices aux tous premiers rangs de l’église édifice. Par contre pas un mot de compassion pour les victimes et un refus systématique de tout dialogue. Dans tous ces cas concrets, les victimes n’ont pas plus fauté que leurs prédateurs et cependant elles sont traitées comme des pestiférées. Que leur reproche votre église Messieurs les clercs pour refuser tout dialogue ?
Respectueuse salutations.
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Écrit par : Arz / | 25/03/2011

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