07/03/2011
"Coca-Cola épuise les nappes phréatiques"
...selon le Parlement de l'Etat indien du Kerala :
En Inde, les nappes phréatiques fournissent 60 % de l'irrigation et 85 % de l'eau potable. Or le pays connaît un grave problème d'approvisionnement en eau... Dans l'Etat indien du Kerala, une usine de Coca-Cola a fonctionné de 2000 à 2004, avant d'être fermée sur plainte des habitants : chaque jour elle pompait 500 000 litres d'eau phréatique et rejetait 150 000 litres d'eaux polluées, "génératrices de cancers, d'affections respiratoires et de dermatoses", expliquaient les plaignants. Quant aux défenseurs de l'environnement, ils affirmaient que l'usine épuisait les nappes souterraines : il fallait près de 5 litres d'eau pour produire un litre de la boisson gazeuse. Aujourd'hui Coca Cola plaide qu'il ne faut plus "que" 2,1 litres d'eau, demande à rouvrir son usine, et s'autorise à accuser les paysans indiens de « gâcher l'eau avec leurs méthodes traditionnelles d'irrigation » (Le Monde, 5 mars). En réplique, les députés du Kerala ont institué un tribunal spécial chargé du dossier de l'usine. Ce dont Coca-Cola se plaint hautement... La firme va sans doute accuser le Kerala de conspiracy contre la liberté économique.
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00:20 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : écologie
Commentaires
L'HOMME ET L'ENVIRONNEMENT
> Je me répète mais tant pis : on lit dans le document pour le synode de nouvelle évangélisation, chapitre 3, ces lignes d'écologie intégrale (chrétienne) :
"L'objectif de tout cet engagement éducatif de l'Église est facilement identifiable. Il s'agit de travailler à la construction de ce que le Pape Benoît XVI définit une «écologie de la personne humaine». «Une sorte d’écologie de l’homme, comprise de manière juste, est nécessaire. [...] Le point déterminant est la tenue morale de la société dans son ensemble. Si le droit à la vie et à la mort naturelle n’est pas respecté, si la conception, la gestation et la naissance de l’homme sont rendues artificielles, si des embryons humains sont sacrifiés pour la recherche, la conscience commune finit par perdre le concept d’écologie humaine et, avec lui, celui d’écologie environnementale. Exiger des nouvelles générations le respect du milieu naturel devient une contradiction, quand l’éducation et les lois ne les aident pas à se respecter elles-mêmes. Le livre de la nature est unique et indivisible, qu’il s’agisse de l’environnement comme de la vie, de la sexualité, du mariage, de la famille, des relations sociales, en un mot du développement humain intégral. Les devoirs que nous avons vis-à-vis de l’environnement sont liés aux devoirs que nous avons envers la personne considérée en elle-même et dans sa relation avec les autres. On ne peut exiger les uns et piétiner les autres. C’est là une grave antinomie de la mentalité et de la praxis actuelle qui avilit la personne, bouleverse l’environnement et détériore la société... »
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Écrit par : Ursula/ | 07/03/2011
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