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21/02/2011

Solidaires et fraternels envers les persécutés - mais pas étonnés par les persécutions

...car elles ne devraient pas nous surprendre. Lisons le livre de Joseph Ratzinger L'unité des nations (éditions de l'Homme nouveau). C'est magistral :


 

<< Le martyr chrétien est celui qui ne s'est pas conformé [aux] Principautés, à l'opinion commune, au « On », qui les a au contraire vaincus dans la foi en la puissance supérieure de Dieu. Sa victoire est la souffrance, le non opposé aux Principautés, lesquelles déterminent l'opinion. Saint Augustin voit dans le martyre la forme propre à la victoire chrétienne à cette époque du monde, et dans le martyre le témoignage de l'Eglise : elle vit et vainc en ce monde sous la forme de la souffrance...>>

...non sous la forme d'appels à la guerre, ni de revendications de propriété sur quoi que ce soit – ou sur quelque lieu que ce soit.

Un chrétien croyant ne peut s'étonner qu'il y ait des martyrs à toutes les époques, persécutés par toutes sortes de « Principautés » terrestres. S'en étonner serait croire que le christianisme doit régenter la société, ou simplement être honoré par elle ! Alors que le christianisme, selon saint Augustin, est « la communauté en marche à travers le désert du temps terrestre ». Dans l'Eglise, souligne Joseph Ratzinger, « se réunit, à travers toutes les époques et dans tous les peuples […] la communauté de ceux qui formeront ensemble, avec les saints anges de Dieu, l'unique polis éternelle. Elle vit cependant dans une condition étrangère sur cette terre et ne pourra jamais y vivre autrement parce que sa vraie place est ailleurs. Les Etats de ce monde demeureront ainsi des "Etats terrestres" jusqu'à la fin des temps, et l'Eglise une communauté d'étrangers, jusqu'à la fin des temps également. Cela se vérifie par le fait que l'Eglise, en vertu de sa nature, est l'Eglise des martyrs ».

Croire que la vocation du christianisme serait de régner ici bas, ce serait laisser la religion chrétienne devenir l'annexe du terrestre. Ce serait une forme sournoise de relativisme, et une paganisation du christianisme.

Nous devons montrer notre solidarité active à nos frères chrétiens persécutés, et les accueillir en masse s'ils sont forcés à fuir leur pays. Mais nous devons regarder en face l'éventualité de la persécution pour nous-mêmes : nous faisons partie du peuple d'étrangers qui préfèrent la vérité à l'air du temps et aux démons du temps, quels qu'il soient.

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Commentaires

LE SEUL GLAIVE

> Le livre de Joseph Fadelle, "Le prix à payer", que je lis en ce moment, en est un témoignage éloquent.
Le vocabulaire chrétien utilise des mots guerriers ("glaive", "bouclier", "combat", ...) mais dans une acception différente de celle du monde : le seul glaive que nous ayons est celui du Saint-Esprit (cf. St Paul aux Galates si je ne me trompe pas), le seul bouclier, celui de la Foi. Et notre victoire, celle de l'Amour souffrant sur la Croix.
Un collègue musulman m'avait fait lire quelques phrases sur Issa (Jésus) tirées des Hadith. L'une disait en substance : Jésus répondait au mal par le bien, inlassablement : on ne peut donner que ce qu'on a.
En Jésus, pas de mal, pas de haine. Il ne peut que rendre l'Amour, c'est la seule chose qu'Il possède... Et Il nous demande de vivre de sa vie et de son amour.
Pas de dolorisme donc, mais une joyeuse espérance qui nous fait refuser d'utiliser les armes du mauvais pour se battre avec lui : ce serait déjà lui donner la victoire.
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Écrit par : Pema/ | 21/02/2011

RELATIVISMES

> "Ce serait une forme sournoise de relativisme, et une paganisation du christianisme." Je ne peux qu'être tout à fait d'accord avec cette assertion mais il n'en demeure pas moins que pour une part très large de nos contemporains c'est déjà le cas : le relativisme n'est pas sournois mais clairement exprimé ... quand il n'est pas carrément revendiqué ! Chez les évangéliques (américains que je suis...) les messages se multiplient pour dénoncer ces chrétiens de paille qui se réjouissent de leur statut et de leur position et sont incapables de mettre en pratique ce que leurs pasteurs se "tuent" à répéter à longueur de prêches, rappelant à temps et contre-temps la parole évangélique. C'est aussi ces chez "mêmes" évangéliques que naissent ces mouvements "universalistes" qui voudraient que l'on oublie en premier lieu que le Christ EST LE chemin, LA vérité, LA vie et pas une vérité parmi d'autres qui serait négociable, malléable, aménageable à souhait...
http://calvaryandmore.blogspot.com/

PA


[ De PP à PA - Bien sûr. Mais ce n'est pas une raison pour laisser proliférer une forme effectivement (et spécialement) "sournoise" du relativisme, qui intoxique en sous-main certains de ceux qui se croient les plus... anti-relativistes ! ]

réponse au commentaire

Écrit par : Pierre-Aelred/ | 21/02/2011

CONCRETS

> Martyre. Vous avez dit martyre… ? Soyons concret.
Quel sort serait le plus enviable ?
Sourire au martyre et donc – en vérité, sourions un peu – être mis à mort dans le stade de Bègles (à défaut d’arènes), pour crime avéré de catholicisme, par le patricien sabreur d’embryons et de vieillards désespérés Noël Mamère (ou par un quelconque ténor de la gauche « matmer » et « liblib » (matérialiste-mercantile et libérale-libertaire) ?
Ou endurer dans les larmes le martyre d’un deuxième quinquennat de réformes malencontreuses, postures hypocrites et funestes grimaces (« à la de Funès ? ») sur tous les sujets qui me tiennent à cœur ?
Bon, je l’admets, le cher Mamère (ou l’un de sa parenté politique) ne sera peut-être pas de sitôt en position d’exercer toute sa verdeur antichrétienne. Mais, entre Charybde qui nous gouverne et Scylla qui affleure au milieu des récifs, il me paraît raisonnable d’opter pour l’espérance chrétienne. Donc celui-ci : Scylla. Rendez-vous au stade ?
(A noter, à propos de nos monstres marins, selon Wikipédia : « Charybde symbolise le “tout ou rien”, la mort pour tous ou la vie pour tous, selon un jeu de probabilité. Et Scylla incarne la mort certaine pour une partie de l'équipage, mais la vie pour les autres ». D’où mon choix).
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Écrit par : Denis/ | 21/02/2011

à Denis

> Sur ce sujet, je ne suis pas sûr qu'il faille être "concrets", c à d chercher des exemples. Ce que je voulais simplement dire, c'est qu'il n'est pas chrétien de repousser avec clameurs la perspective du martyre et de voir la situation comme une guerre à mener (et à gagner bien entendu, par élimination de l'ennemi). Se vouloir grand, puissant et impérial, imaginer l'Eglise "militante" comme une armée occupant le terrain et bâtissant des forteresses, c'est un contresens : peut-être le plus grossier qu'on puisse commettre. Il a été commis dès le début de l'histoire du christianisme. Et répété assez souvent par la suite. Croire réaliser la cité de Dieu sur la terre et se laisser piéger ainsi dans des aventures politiques tordues, aux résultats très peu chrétiens ? Tentation récurrente, comme disait récemment le frère Samuel Rouvillois lors d'une session. Nous devons nous vacciner contre ce virus.
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Écrit par : PP/ | 21/02/2011

à PP,

> Je pense tout comme vous qu’il appartient à tout chrétien de faire l’expérience que sa recherche d’un royaume terrestre est vaine. D’une certaine façon, le désespoir en politique – disons plutôt le découragement – nous fait grandir. De là à courir après le martyre au lieu d’endurer ceux qui nous gouvernent et de prier pour eux ? C’est une tentation de la foi (et la petite provocation de mon précédent commentaire). On court à l’Apocalypse… Une certitude : la véritable Cité de Dieu se bâtit malgré nous, et cependant avec nous !

D.


[ De PP à D. :
- Ni vous ni moi ne souhaitons le martyre. Ce serait d'ailleurs une faute.
- La question soulevée ici est simplement une mise au point théorique, et un avertissement à ceux qui politisent le martyre de nos frères d'Orient. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Denis / | 21/02/2011

A Pema,

« Je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée… ». N’y a-t-il pas aujourd’hui dans le monde chrétien, autour de cette parole tranchante du Christ (car elle l’est !), soit un silence gêné, soit diverses façons de s’en arranger ? Comme un déni dont nous n’osons pas soulever le voile ?
Ma femme vient de m’offrir un livre ô combien déroutant, celui de Maurice Bellet, qui est à la fois prêtre, théologien et psychanalyste (« Je ne suis pas venu apporter la paix… » - Essai sur la violence absolue). Ce cadeau est providentiel tant il vient rencontrer des questions qui me travaillent beaucoup en ce moment et qui ont traits aux dimensions de la violence, de la colère et du combat jusqu’au martyr. J’en suis de plus en plus convaincu : en ces lieux se joue la rencontre décisive et transfigurante dans le Christ, et se joue donc autant le risque fatal que cette rencontre ne soit pervertie dans un mortel contresens.
Si cela vous intéresse, merci beaucoup à vous de voir et d’entendre ces deux entretiens de Maurice Bellet. Qu’il vous aide et qu’il nous aide tous à nous approcher avec justesse du lieu obscur de ce déni.
http://www.dailymotion.com/video/xavza4_maurice-bellet-je-ne-suis-pas-venu_news
http://www.dailymotion.com/video/xerpdc_jesus-et-la-violence-1-3_webcam (Jésus et la violence, entretien audio avec maurice bellet. 1ère des 3 parties – cliquez sur vidéos similaires pour les deux autres parties)
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Écrit par : serge lellouche/ | 21/02/2011

ETRANGERS

> Oui, nous sommes des étrangers, pèlerins-saltimbanques, auprès de qui tout paria, tout exclu, et tous les bouc-émissaires et tous les souffre-douleurs devraient pouvoir se vivre enfin compris!
J'aime le mot saltimbanque, parce qu'il y a l'idée de joie, de légèreté,de danse et même de tours de passe-passes pas très autorisés, comme aimait à les pratiquer un Don Bosco farceur même quand on tente très sérieusement de l'interner parce qu'il dérange trop l'ordre social.
Martyr ne veut pas dire triste! Oui nous le sommes au quotidien, et pas seulement à certains moments tragiques de notre histoire, parce que le Royaume de Celui-là seul que nous voulons bien reconnaître pour Maître n'est pas de ce Monde. Donc imprenable. Et nous désespérément "irrécupérables"...
Le Chrétien est feu-follet insaisissable qui agace les gens sérieux, fait enrager ceux qui veulent imposer leurs règles, et rire les enfants, et consoler les opprimés, petites flammes de joie dans l'épaisseur de la nuit de ce monde, annonciateurs de l'Aurore qui vient. Alleluia !
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Écrit par : Anne Josnin/ | 21/02/2011

NON ?

> Allons Anne, je vous en prie, ne m'obligez quand même pas à être drôle, ne m'entrainez pas vers de telles pécheresses extravagances. Je suis catholique tout de même! Vous savez bien qu'un martyr n'est pas plus triste qu'un chrétien n'est un amuseur public. Non ?
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Écrit par : serge lellouche/ | 21/02/2011

Cher Serge,

> oh non, je ne vous oblige pas! Don Bosco était un amuseur public, qui a développé son talent pour servir Dieu et ses enfants, comme saint Thomas d'Aquin a servi notre Dieu par son intelligence angélique,(et il n'était pas dénué d'humour),...chacun selon ses talents, en devenant toujours davantage ce qu'il est. Il n'y a pas de "profil type " du catholique, et si l'on en voit, c'est qu'il s'est affadi au point de devenir catégorie sociologique, donc a perdu son âme.
Pour autant, l'humour et la légèreté sont-ils réservés à ceux de nous qui ont un certain talent pour cela (si c'est leur vocation de faire le clown dans les hôpitaux ,bon, pourquoi pas...), ou sommes-nous tous appelés à développer ce qui pourrait se révéler vertus évangéliques?
C'est auprès de "survivants" ou, plus justement, de ressuscités (à la manière de Lazare: cadavres déjà nauséabonds) que j'ai découvert l'ivresse et la joie de vivre en liberté, et le rire et la fantaisie, et la danse et les bons tours. Quand j'ai longtemps été moi-même visage grave( et le suis souvent encore!) de celle qui sait ce qui se joue de tragique derrière le voile des coupables plaisirs de nos contemporains, ces âmes qui se perdent par milliers, sombrant dans la Géhenne,...pour ceux de ces survivants qui ne sont pas croyants, il y a je crois cette conviction que la vie est trop tragique pour la prendre au sérieux, et que c'est encore se montrer libre face à la fatalité même que d'en rire, pour le croyant c'est un acte de foi, et la mise en présence du Royaume qui est déjà là. Dans les deux cas un acte d'amour extraordinaire: rendre la vie de ses proches, ne serait-ce qu'un instant, joyeuse.
"Vous bondirez de joie, vous marcherez en paix, montagnes et collines éclatez de joie, et la nature entière, et tous les arbres des champs, battront battront des mains"
N'est-ce pas drôle et même délirant comme image? Et pourtant c'est maintenant qu'elle se réalise, la promesse de l'Ancien Testament.
"Amuseur public", dans ce monde qui se prend tellement au sérieux qu'il en déprime, se voulant à la fois son propre et seul sauveur, et s'auto-flagellant en permanence dans la considération narcissique de l'étendue de sa culpabilité, pourquoi pas?
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Écrit par : Anne Josnin/ | 22/02/2011

HUMOUR

> Dom Bosco disait - si mes souvenirs sont bons -: "un saint triste est un triste saint". L'humour est important, en ce qu'il nous permet de prendre distance, et par rapport à nous-même, et par rapport à certaines situations - éventuellement dramatiques -. Une prise de distance aussi par rapport au respect humain, réintroduisant à l'occasion une bonne dose de saine relativité. Il permet aussi de faire passer plus facilement certains messages, dans ce cas l'humour est une manifestation de la charité.
JPII avait beaucoup d'humour. En témoigne cette petite anecdote: lors d'une apparition publique à St Pierre, une femme un peu exaltée lui demande: "Très Saint Père, Très Saint Père, que pensez-vous de la prophétie selon laquelle vous quitterez le Vatican en flammes en enjambant les cadavres des cardinaux ?" A quoi il répondit avec un grand sourire et son accent inimitable: "Moi, je veux bien, mais je ne sais pas si les cardinaux seront d'accord..."
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Écrit par : J. Warren / | 22/02/2011

> "Un saint triste est un triste saint" est de st François de Sales il me semble.
Pardon pour cette parenthèse.
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Écrit par : PMalo/ | 22/02/2011

A Serge Lellouche,

> Merci de votre attention. J'ai écouté le premier entretien, et ce que Bellet dit du Christ par rapport à la violence absolue me fait penser à ce que disait René Girard par rapport au bouc émissaire.
Je n'ai pas l'impression qu'on esquive la question de la violence de la parole du Christ "je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée". Peut-être parce que je ne suis pas une catholique "historique" ? J'entends beaucoup de gens dire cela, et qu'il faut se "secouer" un peu. C'est vrai qu'il y a toujours le risque de s'habituer, et alors "la grâce ne mouille pas". Mais autour de moi j'entends plutôt, comme ce prêtre, des gens qui essaient vraiment de se laisser saisir et retourner par la parole du Christ.
Que faut-il comprendre au final ?
A ceux qui ont l'esprit guerrier (du style "renvoyons-les tous chez eux !"), le Christ dit : "apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur", "ce que vous avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait".
A ceux qui répondent sucre et miel, facilité et mièvrerie, le Christ dit "je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive".
La violence existe, mais le Christ en a renversé la logique. Notre chemin est dans ses traces... en Le laissant agir en nous, car nous n'avons pour nous que la logique de haine qui a crucifié Jésus (et son pendant, l'aveuglement qui nous fait croire à un monde de bisounours, pour ne pas déprimer totalement). Lui a la logique de l'Amour, et cela change tout.
Il me semble qu'on acquiert l'attitude juste seulement par un contact étroit avec le Crucifié, méditant devant la Croix. Combien de saints l'ont vécu ! Et témoignaient d'un amour débordant pour leur prochain !
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Écrit par : Pema/ | 23/02/2011

A Pema,

> Doux et humble de cœur, le glaive… Ces incessants paradoxes de la parole du Christ sont comme les deux bords d’un chemin de crête sur lequel il travaille notre sens de l’équilibre afin que nous n’en finissions pas de l’arpenter et d’en découvrir les merveilles. On risque autant de s’en écarter dangereusement par une fausse humilité qu’en brandissant fièrement l’étendard.
Merci beaucoup de votre écoute.
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Écrit par : serge lellouche/ | 23/02/2011

A Anne Josnin,

> Anne, il est parfois une joie discrète et pudique, presque secrète, qui vient de beaucoup plus loin qu’une joie palpable et débordante.
Ne nous obsédons pas à « montrer » notre joie ou à nous persuader que nous sommes lumière. On risque de tomber dans un autre travers narcissique.
Ce qui en nous fait refléter une parcelle du mystère de Dieu dans le cœur de notre prochain, nous dépasse. Transparaît parfois beaucoup plus de ce mystère dans un visage grave et sérieux (qui ne veut pas dire triste !) que chez ces humbles auto-proclamés qui ressassent inlassablement à qui veut l’entendre : joie, joie, joie… Exaspérant !
Il est de bon ton aujourd’hui de se représenter un Jésus jovial, rigolard et convivial, accessible, toujours plus accessible. Cachez moi vite toute trace de cette solennité (oh le vilain gros mot !) nous rappelant qu’Il vient du Très-Haut.
De ce point de vue, non le chrétien n’est pas un amuseur public. Je ne crois pas que l’air du temps soit à la gravité. Par les temps qui courent, il ne fait pas bon aspirer aussi à une vie et à des questionnements sérieux. C’est pas vendeur, sur le très lucratif marché des sentiments humains, dominé par la suprême et implacable injonction : « faut pas s’prendre la tête ».
J’ai bien compris Anne que la légèreté dont vous parlez n’a évidemment rien à voir avec cette triste caricature.
Je vous propose cette perle (!), qui à cet égard en dit long.
http://www.dailymotion.com/video/xuhkt_1-lhomme-plantait-des-arbres-giono_shortfilms
http://www.dailymotion.com/video/xuhqs_2-lhomme-plantait-des-arbres-giono_shortfilms
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Écrit par : serge lellouche/ | 23/02/2011

@ PMalo

> Merci pour le rectificatif. C'est exact, je me serai probablement souvenu d'une citation de saint François de Sales par Don Bosco... salésien. :)
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Écrit par : J. Warren/ | 23/02/2011

26 FÉVRIER PARIS CONFÉRENCE SUR L'AVENIR DES CHRÉTIENS D'IRAK

http://eglisesdorient.blogspot.com/2011/02/paris-conference-internationale-sur-le.html
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Écrit par : Pierre-Aelred/ | 23/02/2011

A Patrice de Plunkett, Feld, Anne Josnin, Guillaume de Prémare et vous tous,

Ce partage amical.
Face à l’immensité des horizons éternels, notre cœur assoiffé est fou de joie…
(Mozart – Grand-messe en ut mineur : Kyrie)
http://www.musicme.com/#/Compilation/Hommage-A-Karajan-0028946326626.html?play=0028946326626-01_02
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Écrit par : serge lellouche/ | 24/02/2011

CE KYRIE

> Sincèrement merci Serge.
Ce Kyrie m'évoque cette Parole décisive : "Le fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu". Sauver à tel point que nos misères n'ont plus vraiment d'importance : "Heureuse faute qui nous a valu un tel rédempteur". Cette joie-là en dit long sur la grandeur du mystère chrétien. C'est en effet un horizon immense, totalement étourdissant. La seule misère qui nous reste n'est-elle pas de ne pouvoir dès maintenant en appréhender la "longueur, la largeur, la hauteur, la profondeur" ? Sans cette limitation sur laquelle je butte, pourrais-je avoir la soif, donc d'une certaine manière l'expérience, de l'illimité ? Dans son message pour le carême, le pape nous invite à faire "un pas décisif". Quel petit pas, simple, modeste mais "décisif", vais-je pouvoir faire pour laisser le Christ repousser, autant que le permettra ma bonne volonté, la limite sur mon chemin de croissance ? Comment ce petit pas modeste saurait-il être "un pas décisif" ? Peut-être parce que ce petit pas décide du pas suivant, tout aussi modeste, qui lui-même décidera du suivant etc. Et au bout du dernier petit pas : le Ciel.
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Écrit par : Guillaume de Prémare/ | 26/02/2011

> Merci beaucoup Guillaume pour votre écoute. Vos mots m'ont beaucoup touché par leur sensibilité et leur justesse. Un bel hommage à ce mystère inouï se laissant entrevoir en ces voix et ces cordes vibrantes.
serge
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Écrit par : serge lellouche/ | 26/02/2011

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